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Comment Appelle-T-On Les Habitants De Dubai ? | Comment Appelle T On Les Habitants De Miami Best 131 Answer

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Siège du comté de Miami-Dade, la ville de Miami compte 463 347 habitants selon les estimations de 2017, ce qui en fait la deuxième ville de Floride après Jacksonville et la quarante-quatrième ville des États-Unis. Ses habitants sont appelés les Miaméens (Miamians en anglais).Il est à noter que si Miami est la principale ville de Floride, c’est Tallahassee qui en est la capitale. Le nom de Miami vient d’un mot indien mayami qui signifie “eau douce”. Les premières traces de peuplement datent d’il y a environ 12.000 ans.Miami est peut-être connue pour ses fêtes et ses plages, mais on y trouve également une faune et une flore particulière. La ville se trouve à proximité des célèbres Everglades de Floride, l’étendue tropicale sauvage la plus étendue du pays et lieu de vie des alligators, crocodiles, dauphins, panthères et autres.

Floride
Administration
Fuseau horaire -5 et -6
Démographie
Gentilé Floridien, Floridienne (en anglais : Floridian)
Population 21 477 737 hab. (2019)
Miami Beach est une ville américaine située dans le comté de Miami-Dade, dans le sud-est de l’État de Floride.

Miami Beach.
Pays États-Unis
État Floride
Comté comté de Miami-Dade
Baigné par Baie de Biscayne, océan Atlantique
Superficie 39,3 km2 ( 2010 )

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comment s appellent les habitants de Miami? : Forum Floride

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Comment appelle-t-on les habitants de Miami – Gentilix

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Anonyme, Posté à 22h50 le 15 Oct 14. Membre inscrit le 09/06/2013. Messages : 0. Localisation : Salut! Comment appelle-t-on les habitants de Miami ?

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Source: www.samomoi.com

Date Published: 2/10/2022

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Comment s’appellent les habitants de Miami ? – AnsWiki

Comment s’appellent les habitants de Miami ? · au masculin : un Miaméen, des Miaméens · au féminin : une Miaméenne, des Miaméennes.

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Source: fr.ans.wiki

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Quel est le surnom de Miami ? – Dictionary

Comment Appelle-t-on les gens qui habitent dans une ville ? Les habitants des villes s’appellent les citadins. On parle aussi parfois d’ urbains …

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Miami : définition et explications – Techno-Science.net

du comté de Miami-Dade, c’est, par sa population de 392 417 habitants (2005), la deuxième municipalité de Flore après Jacksonville et la 45ème ville des …

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  • Author: Deguem Pro
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  • Date Published: Premiered Jul 8, 2022
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Comment on appelle les habitants de la Floride ?

Floride
Administration
Fuseau horaire -5 et -6
Démographie
Gentilé Floridien, Floridienne (en anglais : Floridian)
Population 21 477 737 hab. (2019)

Quelle est la capitale de Miami ?

Il est à noter que si Miami est la principale ville de Floride, c’est Tallahassee qui en est la capitale. Le nom de Miami vient d’un mot indien mayami qui signifie “eau douce”. Les premières traces de peuplement datent d’il y a environ 12.000 ans.

Est-ce que Miami est un pays ?

Miami Beach est une ville américaine située dans le comté de Miami-Dade, dans le sud-est de l’État de Floride.

Miami Beach.
Pays États-Unis
État Floride
Comté comté de Miami-Dade
Baigné par Baie de Biscayne, océan Atlantique
Superficie 39,3 km2 ( 2010 )

Quelle est la particularité de Miami ?

Miami est peut-être connue pour ses fêtes et ses plages, mais on y trouve également une faune et une flore particulière. La ville se trouve à proximité des célèbres Everglades de Floride, l’étendue tropicale sauvage la plus étendue du pays et lieu de vie des alligators, crocodiles, dauphins, panthères et autres.

Quel est l’État américain le plus peuplé ?

L’État le plus peuplé aux USA est sans conteste la Californie avec pas moins de 39 millions.

Qui vit à Miami ?

Les habitants de Miami s’ appellent Miamians.

Quel est l’état de Miami ?

Est-ce que Miami est une grande ville ?

La ville s’étend sur 143,15 km2 , dont 92,68 km2 de terres émergées. Elle est la plus petite en étendue des métropoles américaines (San Francisco et Boston sont légèrement plus grandes). La municipalité et ses banlieues occupent une large plaine littorale sur l’estuaire de la Miami River.

Comment est la ville de Miami ?

Miami en fLORIDE : sa géographie

La ville s’étend sur une superficie de 143,15km2 dont 93km2 de terres émergées. Elle est localisée entre deux parcs nationaux, celui de la Biscayne à l’Est et de celui des Everglades à l’Ouest. Elle est la dernière agglomération avant les Keys de Floride plus au sud.

Pourquoi Miami est connu ?

Surnommée la Magic City pour son ambiance festive et multiculturelle, Miami est une ville de légende. Réputée dans le monde entier pour ses plages de rêve et ses palmiers, cette ville de Floride possède atmosphère branchée qui satisfera les fêtards.

Quelle est la langue parlée à Miami ?

Comme dans le reste des Etats-Unis, la langue officielle à Miami est l’anglais. Cependant, la seconde langue la plus parlée est l’espagnol (50% de la population de Miami est d’origine latine).

Quelles sont les villes de Miami ?

Liste
  • Allapattah.
  • Brickell.
  • Buena Vista.
  • Civic Center.
  • Coconut Grove.
  • Coral Way.
  • Downtown.
  • Design District.

Quels sont les atouts de Miami ?

10 raisons d’aimer Miami
  1. Des plages de classe mondiale. …
  2. Un paradis culinaire, version latino-américaine. …
  3. Un haut-lieu de la fête. …
  4. Du soleil toute l’année. …
  5. Une nature sauvage et merveilleuse. …
  6. Une ville latine (rien à ajouter) …
  7. Les modes de vie sains (et l’apparence physique) y occupent une place importante.

Pourquoi Miami est une ville attractive ?

Pour sa nature abondante et diversifiée…

Nichée entre deux parcs nationaux, la ville de Miami est un excellent point de départ pour des excursions 100% nature. A l’ouest, les Everglades sont peuplées par 200 000 alligators et font le bonheur des passionnés de randonnée et de canoë.

Pourquoi aller vivre à Miami ?

Longtemps décriée et appréciée pour ses seuls climat et fiscalité généreuse, la Floride prend sa revanche : il y a toujours bien sûr ses hivers doux et courts, une fiscalité clémente, mais aussi de très bonnes écoles, un marché immobilier très attractif, des plages pour tous les goûts, une offre culturelle qui ne cesse …

Miami — Wikipédia

Miami (/mi.ja.mi/[3] ; en anglais : /maɪˈæmi/[4] ou /maɪˈæmə/) est une ville américaine située dans le sud-est de l’État de Floride, sur la baie de Biscayne. Centre financier et culturel de niveau international, son port touristique est le premier port de navires de croisières au monde, avec un tiers de la flotte mondiale.

Siège du comté de Miami-Dade, la ville de Miami compte 463 347 habitants selon les estimations de 2017[2], ce qui en fait la deuxième ville de Floride après Jacksonville et la quarante-quatrième ville des États-Unis. Ses habitants sont appelés les Miaméens (Miamians en anglais)[5]. Ville de loisirs, elle est une station balnéaire de renommée mondiale qui fait partie d’un chapelet de stations s’étirant depuis Key West. Miami est le premier pôle urbain d’une vaste agglomération de 6 158 824 habitants (2017), la septième des États-Unis après Washington, D.C. et devant Philadelphie.

Le Grand Miami englobe de nombreuses villes qui lui prêtent une allure à la fois urbaine et rurale. La ville de Miami, par opposition à son agglomération, est non seulement formée de son centre (Downtown Miami) à l’embouchure de la rivière Miami, mais aussi de plusieurs quartiers communautaires tels que Coconut Grove ou Little Havana, qui savent conserver leur individualité au fil du temps. Le centre de Miami vit depuis plusieurs années un renouvellement urbain.

En raison de ses relations économiques, culturelles et linguistiques avec l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale et les Caraïbes, cette ville mondiale est surnommée « Passage des Amériques » ou « Porte des Amériques ». Cette grande place portuaire est l’un des grands centres hispanophones des États-Unis autant par les puissants liens économiques de la Floride avec l’Amérique latine que par une importante minorité cubaine. Ce pôle urbain, dont certains quartiers montrent une forte concentration de populations noires, est aussi créolophone par sa minorité haïtienne.

Le nom de « Miami » vient d’un mot amérindien qui signifie « eau douce ». Les premières traces de peuplement datent d’il y a environ 12 000 ans. Les Amérindiens Tequesta sont les habitants de la région à l’époque de l’arrivée des Espagnols : ils s’établissent sur les berges de la Miami River, surtout sur la rive nord. Ils pratiquent la chasse, la cueillette de fruits, de racines et de plantes, mais ne connaissent pas l’agriculture. Les archéologues estiment qu’ils sont à l’origine du Miami Circle, un site archéologique situé dans le centre de la ville et composé d’un cercle parfait de 24 trous ou de bassins creusés dans la roche, qui daterait de 1 700 à 2 000 ans[6]. Son authenticité a été néanmoins mise en doute par certains spécialistes et de multiples théories circulent à son sujet[7].

Fondation de Miami [ modifier | modifier le code ]

Miami vu par le satellite Spot.

Juan Ponce de León, un conquistador espagnol, est le premier Européen à avoir visité la Floride. Il découvre la baie de Biscayne en 1513 et écrit dans le journal de bord qu’il a atteint Chequescha : il s’agit du premier nom enregistré de Miami. On ignore s’il a organisé une expédition à terre, et ce sont ainsi Pedro Menéndez de Avilés et ses hommes qui sont considérés être les premiers à accoster. Ils visitent le village des Tequesta en 1556. Leur arrivée a des conséquences sur la vie des Amérindiens : les maladies, dont la variole, et les génocides et les guerres sur la population amérindienne par les Espagnols vont ravager les Tequesta, qui disparaissent totalement 250 ans plus tard[8].

Développement de la ville moderne [ modifier | modifier le code ]

C’est au début des années 1800 que les premiers colons européens, qui viennent pour la plupart des Bahamas, s’installent dans la zone. La région est touchée par la Seconde guerre séminole, un conflit qui fait rage de 1835 à 1842. La population civile quitte la région et l’armée installe Fort Dallas pour protéger la région. À la fin du conflit William English fonde le Village of Miami sur la rive sud du fleuve. En 1844 Miami devient le chef-lieu du comté. Julia Tuttle, une femme riche originaire de Cleveland, achète une vaste plantation de citrons dans la région, puis s’y installe après le décès de son époux. Considérant que Miami a un important potentiel, celle que l’on surnomme aujourd’hui la « Mère de Miami » consacre le reste de sa vie au développement de la ville. Grâce à l’aide de William Brickell, le cofondateur de Miami, elle convainc Henry Morrison Flagler de la Florida East Coast Railway de relier Miami à cette ligne de chemin de fer, ce qui est réalisé le . Le 28 juillet 1896 , la ville se constitue en municipalité. Le Royal Palm Hotel, inauguré en janvier 1897 , ouvre la ville – jusqu’alors surtout vouée à l’agriculture – au tourisme.

Miami connut son apogée dans les années qui suivirent la Première Guerre mondiale. C’était l’époque des stars du cinéma, des grands hôtels et d’une prodigieuse activité immobilière.

Durant les années 1920 la ville autorise les jeux d’argent et ne fait pas appliquer la Prohibition, ce qui entraîne un boom démographique, la population augmentant en quelques années de 30 000 à 200 000 personnes. Cela valut à la ville la réputation de « capitale américaine de la contrebande ». Cependant un cyclone frappe la ville en 1926. Il cause la mort de centaines de personnes et détruit des milliers de logements : entre 25 000 et 50 000 personnes sont dès lors sans logis. La catastrophe, suivie quelques années plus tard par la Grande Dépression, interrompt le boom de l’immobilier. La ville relance cependant rapidement son économie grâce à l’industrie aéronautique.

Au moment de la Seconde Guerre mondiale, les hauts fonctionnaires du sud de la Floride s’employèrent à convaincre le gouvernement fédéral d’établir des camps d’entrainement militaire à Miami et Miami Beach. Abandonnant temporairement leur vocation touristique, les centres de villégiature se convertirent en de véritables bases militaires. Après la guerre, les militaires déferlèrent sur la ville, attirés par la possibilité d’y acheter une maison à bas prix et par les programmes de formation offerts par l’université de Miami en vertu du GI Bill, une loi attribuant certains privilèges aux anciens combattants.

L’arrivée au pouvoir de Fidel Castro à Cuba en 1959 fait affluer en une décennie un demi-million de Cubains dans le sud de la Floride, dont 250 000 à Miami, particulièrement dans le quartier de Little Havana. En mai 1980 , l’acquittement de policiers responsables de la mort d’un vétéran afro-américain provoque des émeutes : 18 personnes sont tuées et plus de 400 blessés[9].

Ravages de l’ ouragan Andrew d’un quartier du nord de Miami en 1992.

L’ouragan Andrew cause plus de 45 milliards de dollars de dégâts dans la région en 1992 : c’est l’une des catastrophes naturelles les plus destructrices que le pays a subies. Malgré plusieurs épisodes de crise économique et de tension raciale, ainsi que les problèmes de la corruption et du trafic de stupéfiants, Miami est actuellement en plein développement et attire toujours de nouvelles populations.

Miami fut durement éprouvée par la récession économique qui s’empara du pays dans les années 1980. La tour de bureaux du One Biscayne Boulevard déclara faillite, les banques saisirent des immeubles en copropriété inachevés, les centres commerciaux ne restèrent qu’à moitié loués…

Miami est située à la même latitude que Taïwan, et la même longitude que l’Équateur. La ville s’étend sur 143,15 km2 , dont 92,68 km2 de terres émergées. Elle est la plus petite en étendue des métropoles américaines (San Francisco et Boston sont légèrement plus grandes).

La municipalité et ses banlieues occupent une large plaine littorale sur l’estuaire de la Miami River. Elle est située entre deux parcs nationaux, celui des Everglades à l’ouest et celui de la Biscayne à l’est. Son altitude moyenne avoisine 0,91 m et ne dépasse pas 4,5 m , surtout près de la côte. Les points les plus hauts se trouvent sur le Miami Rock Ridge (en), un affleurement calcaire dans l’est de l’agglomération. Le centre de la ville est situé sur la côte occidentale de la baie de Biscayne qui est parsemée de nombreuses îles, naturelles ou artificielles, dont la plus étendue abrite Miami Beach, sur la côte orientale. Le Gulf Stream, un courant chaud, passe à quelque 24 km de la côte et permet à Miami d’avoir un climat chaud toute l’année.

La région métropolitaine de Miami englobe le comté de Miami-Dade ainsi qu’un grand nombre d’îles, parmi lesquelles Miami Beach (reliée à la côte par sept ponts routiers), Virginia Key et Key Biscayne (desservie quant à elle par le Rickenbacker Causeway).

Le substrat rocheux de la ville est appelé oolithe de Miami ou calcaire de Miami. Il est recouvert d’un sol peu épais d’une moyenne de 15 mètres. Les roches calcaires se sont formées il y a environ 130 000 ans au cours de la période interglaciaire du Sangamon. La région de Miami était alors située sous une mer peu profonde dans laquelle se déposèrent des couches d’oolithes et de coquilles de Bryozoaires. Le niveau des océans commença à baisser avec le début de la glaciation du Wisconsin, il y a environ 100 000 ans et le lagon commença à émerger[10]. Le terrain s’est formé à l’origine lorsque les terres étaient immergées, grâce à la présence abondante de carbonate de calcium dans l’eau de mer. Du fait de la capture de l’eau des océans dans les calottes polaires, le niveau de la mer s’est abaissé et de nombreuses terres se retrouvèrent émergées, formant ainsi des cayes (ou keys)[11].

Vue panoramique de la ville, la nuit.

L’aquifère de Biscayne se trouve sous la plaine[12] et s’étend du comté de Palm Beach à la baie de Floride. Il sert de source d’eau pour l’agglomération de Miami. Il se trouve entre 4,5 et 6 mètres sous la surface du sol, si bien qu’il est impossible de construire un métro souterrain dans la ville (il existe cependant un metrorail aérien).

Relevé météorologique de Miami (MIA) normales 1981-2010 Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 15,7 16,7 18,2 20,1 22,6 24,3 25,1 25,1 24,6 22,9 19,9 17,1 21 Température moyenne (°C) 19,9 21,1 22,4 24,2 26,5 28,1 28,8 28,9 28,2 26,4 23,7 21,3 24,9 Température maximale moyenne (°C) 24,5 25,5 26,7 28,4 30,4 31,8 32,6 32,6 31,7 29,9 27,5 25,4 28,9 Record de froid (°C) −2 −3 0 4 10 16 19 19 17 7 2 −1 −3 Record de chaleur (°C) 31 32 34 36 36 37 38 37 36 35 33 32 38 Ensoleillement (h) 220,1 217,5 275,9 294 300,7 288 310 288,3 261 260,4 222 217 3 154,9 Précipitations (mm) 40,9 57,2 76,2 79,8 136,7 245,4 165,1 225,6 250,4 160,8 82,8 51,8 1 572,7 Nombre de jours avec précipitations 6,9 6,5 7 6,4 10 16,4 16,9 18,9 17,9 12,7 8,4 7,2 135,2

Source : Ensoleillement 1961-1990

Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 24,5 15,7 40,9 25,5 16,7 57,2 26,7 18,2 76,2 28,4 20,1 79,8 30,4 22,6 136,7 31,8 24,3 245,4 32,6 25,1 165,1 32,6 25,1 225,6 31,7 24,6 250,4 29,9 22,9 160,8 27,5 19,9 82,8 25,4 17,1 51,8 Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Miami possède un climat tropical avec des étés chauds et humides, comme dans les Caraïbes, des hivers doux et secs. Il existe donc une saison humide de mai à octobre, qui coïncide avec le passage des ouragans, et une saison sèche le reste de l’année. Des fronts froids peuvent toucher la région entre la fin octobre et le mois de mars. D’après la classification de Köppen, le climat est classé comme Am soit un climat tropical de mousson, toutes les températures mensuelles moyennes étant supérieures à 18 °C . De plus : précipitations du mois le plus sec < 60 mm et > [100 – (précipitations annuelles mensuelles)/25]. En effet le mois de mars est le plus sec avec 46,2 mm et > (100 – 1 572,7 mm / 25) soit 37,09.

Graphique climatique de Miami

Miami doit son climat à sa proximité avec le tropique du Cancer, à sa situation littorale et à la présence du Gulf Stream. En été, les températures sont supérieures à 30 °C et des orages se développent souvent dans l’après-midi. En hiver, elles sont comprises entre 15 la nuit et 25 °C le jour.

Une station météo officielle fut ouverte seulement en juin 1911 [13].

La température maximale enregistrée à la station est de 38 °C , le [14], le record de froid est de −2 °C le 27 janvier 1940 . Une seule chute de neige est enregistrée, elle a eu lieu le 20 janvier 1977 .

Étant placée entre deux vastes étendues d’eau connues pour la fréquence des tempêtes tropicales et ouragans, Miami est la ville où le risque cyclonique est le plus important avec Nassau (Bahamas) et La Havane à Cuba. Pourtant, elle n’a jamais été touchée de façon directe depuis l’Hurricane Cleo en 1964[15]. Elle abrite le Centre national des ouragans (NHC). Elle a subi le passage de l’ouragan Cleo (1964), de l’ouragan Betsy (1965), de l’ouragan Andrew (1992), d’Irene (1999), des ouragans Katrina et Wilma en 2005, d’Irma en 2017 et de Dorian en 2019. En 2000, une tempête tropicale fit d’importants dégâts et provoqua de graves inondations.

Miami est l’une des villes les plus arrosées des États-Unis. Le climat de Miami combine des pluies abondantes (1 572,7 mm ) avec un ensoleillement très élevé (3154.9 H) cela crée une végétation luxuriante, les averses durent quelques minutes mais sont parfois violentes et plutôt chaudes en été.

Officiellement, la saison cyclonique commence le 1er juin et s’achève le 30 novembre , même si des tempêtes peuvent survenir en dehors de cette période. Miami est sur la trajectoire des ouragans capverdiens qui se forment à proximité des îles du Cap-Vert (1 000 km à la ronde), près de l’Afrique de l’Ouest entre la mi-août et la fin de septembre.

La montée du niveau de la mer provoquée par le changement climatique rend la ville plus exposée aux inondations. Les réserves d’eau douce des aquifères et les fosses septiques sont parfois atteintes. La végétation intolérante au sel, notamment les palmiers, est également menacée[16].

Quartiers et districts [ modifier | modifier le code ]

Les treize quartiers officiels de la ville de Miami.

La ville de Miami est divisée en cinq districts électoraux, chacun étant géré par un commissionnaire de district. Elle est également subdivisée en treize quartiers officiels. Ils sont utilisés par la ville de Miami, le plus souvent à des fins de planification urbanistique et sociale, mais servent également pour l’administration et le recensement de la population. Chacun des treize quartiers comprend un bureau de quartier contribuant à améliorer la vie locale des habitants. Ces bureaux sont gérés par le NET (Neighboorhood Enhancement Team) [17], une structure mise en place par la mairie de Miami en 1992.

Downtown Miami est le centre de la ville et le quartier d’affaires ; il se trouve à l’extrémité de la Miami River qui se jette dans la baie de Biscayne. Il est le troisième plus important quartier d’affaires des États-Unis derrière ceux de New York et Chicago, avec une grande concentration de gratte-ciel. Il inclut les secteurs de Brickell, Virginia Key, Watson Island, ainsi que le port de Miami.

Vue aérienne d’une zone pavillonnaire de Miami.

Downtown Miami était le centre commercial de Miami, avec ses commerces, consulats, banques et cabinets d’avocats. Les années 1970-1980 ont vu émerger le quartier de Brickell comme le réel centre des affaires de Miami avec sa myriade de banques et ses larges cabinets d’avocats. Le quartier a ensuite été délaissé, offrant une vie active pendant la journée en semaine, et se vidant à la tombée de la nuit et même en journée le week-end. Mais il reprend vie depuis 2002 grâce à la réhabilitation de son centre et à la construction de nouveaux immeubles résidentiels.

Midtown Miami se trouve au nord du centre de la ville ; il occupe les parties de la ville connues sous le nom de Wynwood, Edgewater (ouest) et Overtown (ouest). Il s’agit d’un secteur où se côtoient les communautés caribéenne, hispanique, blanche, et qui est prisé par de nombreux artistes.

Les habitants les plus riches résident dans la partie nord-est de Midtown dans le Design District et l’Upper Eastside, dans des maisons construites dans les années 1920 ou dans les années 1950 dans le style Miami Modern Architecture.

Parmi les autres quartiers, on compte Liberty City, le Wynwood Art District, où se trouvent plusieurs musées ; Flagami et le Upper Eastside.

La zone située vers la 8e rue, avec ses petits commerces tenus par des Cubains, est connue sous le nom de petite Havane (Little Havana). On y trouve des restaurants cubains, des boutiques de souvenirs, des vendeurs de cigares, un parc avec joueurs dominos. Il existe également une petite Haïti (Little Haiti). Ces deux quartiers sont des enclaves urbaines où vivent respectivement des communautés cubaine et haïtienne. Allapattah est un quartier multiethnique.

Coral Way et Coconut Grove occupent le Sud de Miami. Coral Way est un quartier résidentiel construit en 1922 entre le centre-ville et Coral Gables. Coconut Grove a été fondé en 1825 et abrite l’hôtel de ville, le Dinner Key, le Coconut Grove Playhouse, CocoWalk, et de nombreux nightclubs, bars, restaurants et commerce. On peut également y visiter la Villa Vizcaya, The Kampong, The Barnacle Historic State Park. Il s’agit d’un quartier fréquenté par les étudiants.

Jusqu’au milieu des années 1960, pendant la ségrégation raciale, les Noirs n’avaient pas accès aux prêts immobiliers en dehors de certaines zones, ce qui leur interdisait l’accès au littoral[16].

Le Bacardi Building dans le quartier de Midtown , est un exemple de l’ architecture MiMo

Actuellement, le plus grand gratte-ciel de Miami est le Four Seasons Hotel Miami avec 242 m de haut et 72 étages, achevé en 2003. Il est suivi par l’immeuble de bureaux Southeast Financial Center de 233 m , inauguré en 1984.

Plusieurs édifices sont actuellement en construction. De nombreux projets existent dont certains, comme les Empire World Towers ou One Bayfront Plaza, prévoient la construction de gratte-ciel de plus de 300 m de haut.

Historique des recensements Ann. Pop. %± 1900 1 681 — 1910 5 471 ▲ +225,46 % 1920 29 571 ▲ +440,5 % 1930 110 637 ▲ +274,14 % 1940 172 172 ▲ +55,62 % 1950 249 276 ▲ +44,78 % 1960 291 688 ▲ +17,01 % 1970 334 859 ▲ +14,8 % 1980 346 681 ▲ +3,53 % 1990 358 548 ▲ +3,42 % 2000 362 470 ▲ +1,09 % 2010 399 457 ▲ +10,2 % Est. 2018 470 914 ▲ +17,89 %

Brickell Avenue.

Miami est la deuxième commune plus peuplée de l’État de Floride après Jacksonville[18]. La densité y est élevée pour une ville américaine, avec 4 299 hab./km2 .

L’aire urbaine de Miami s’étend sur les comtés de Miami-Dade, Broward et Palm Beach, ce qui représente une population de plus de 5,5 millions de personnes et en fait d’une part la cinquième agglomération du pays et d’autre part le plus grand ensemble urbain du sud-est des États-Unis devant Atlanta et sa périphérie.

Évolution démographique 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1 681 5 471 29 571 110 637 172 172 249 276 Évolution démographique, suite (1) 1960 1970 1980 1990 2000 2010 291 688 334 859 346 681 358 548 362 470 399 457 [ 19 ] ) (Sources : Recensement des États-Unis

Entre 2012 et 2016, le revenu par habitant était en moyenne de 23 498 dollars par an, en dessous de la moyenne de la Floride (27 598 dollars) et des États-Unis (29 829 dollars). De plus, 27,6 % des habitants de Miami vivaient sous le seuil de pauvreté (contre 14,7 % dans l’État et 12,7 % à l’échelle du pays)[20].

Seulement 30,5 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 64,8 % au niveau de l’État et 63,6 % au niveau national[20].

Enfin, 31,9 % de la population ne possède pas d’assurance maladie, contre 15,3 % au niveau de l’État et 10,1 % au niveau national[20].

La ville connait depuis 2005 notamment un processus mêlant gentrification et spéculation immobilière. « En une quinzaine d’années, Miami est passée du statut de station balnéaire et paradis fiscal pour retraités adeptes du golf à celui de métropole globale, culturelle et branchée pour jeunes cadres supérieurs des nouvelles technologies et de la finance[16] ». La population du comté de Miami a augmenté de 300 000 personnes au cours des années 2010, pour atteindre un total de 2,8 millions en 2020. Les prix de l’immobilier n’ont cessé d’augmenté (+ 24 % entre 2011 et 2017), dopés par une forte demande étrangère, et certains quartiers se sont embourgeoisés. En revanche, les salaires et la construction de logements sociaux n’ont pas suivi, faisant de Miami une ville de plus en plus inégalitaire[16].

En 2010, 34,4 % de la population de la ville est cubano-américaine, 7,2 % nicaraguo-américaine, 5,8 % honduro-américaine, 3,2 % colombo-américaine, 3,2 % portoricaine et 2,4 % dominicano-américaine[23].

Pour la période 2012-2016, 249 391 habitants de Miami, soit 57,6 % de la population, sont nés à l’étranger (94,4 % d’entre eux en Amérique latine)[24]. Parmi eux, 132 776 personnes ne possèdent pas la nationalité américaine (30,7 % de la population totale)[24].

Selon l’American Community Survey, pour la période 2012-2016, 3,9 % de la population est haïtiano-américaine[25].

Selon l’American Community Survey, pour la période 2011-2015, 69,73 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l’espagnol à la maison, 23,09 % déclare parler l’anglais, 4,10 % le créole haïtien, 0,56 % le portugais et 2,52 % une autre langue[26].

L’extrême droite cubaine détient depuis les années 1960 une forte influence à Miami, en raison de son pouvoir économique, du soutien de certains gouvernements notamment issus du Parti républicain, et au contrôle d’une grande partie des médias : deux quotidiens, Diario las Américas et El Nuevo Herald, six stations de radio (La Poderosa, Radio Mambi, WQBA, etc), et la chaine de télévision locale Canal 41. Pourtant, son influence tend à décliner notamment dans les années 2000, une part croissante de la communauté cubano-américaine souhaitant une normalisation diplomatique avec l’ile afin de voyager ou y investir[27].

L’administration de la ville de Miami est organisée selon la « Charte de la ville » régissant sa gouvernance sous forme de Maire-Commissionnaires (en anglais : Mayor-Commissioners). À sa tête le maire (Francis X. Suarez depuis novembre 2017) est entouré de cinq commissionnaires (City Commissioners) — c’est-à-dire des conseillers municipaux qui supervisent chacun un district de la ville. Ils forment le conseil municipal (City council), votent le budget et définissent la politique municipale. De plus, le Directeur administratif (City Manager) nommé par le Maire, le Procureur de Ville, et le Greffier municipal dont les pouvoirs s’étendent sur l’ensemble du territoire municipal assurent la gestion des affaires courantes, la défense des intérêts de la Ville et la tenue des dossiers et archives. Ils tiennent régulièrement des réunions à la mairie (City Hall) de Miami, située à 3500 Pan American Drive, Miami, Florida 33133 dans le quartier de Coconut Grove.

Francis X. Suarez – républicain, maire de la ville de Miami élu le ,

Wifredo Gort – Commissionnaire du District 1 de la Ville de Miami ;

Marc Sarnoff – Commissionnaire du District 2 de la Ville de Miami ;

Frank Carollo – Commissionnaire du District 3 de la Ville de Miami ;

Francis Suarez – Commissionnaire du District 4 de la Ville de Miami ;

Michelle Spence Jones – Commissionnaire du District 5 de la Ville de Miami.

Pedro G. Hernandez – Directeur administratif ( City Manager ) ;

) ; Julie O. Bru – Procureur de Ville ( City Attorney ) ;

) ; Priscilla Thompson – Greffier municipal (City Clerk).

2 février 2007 , montre le grand nombre de constructions de gratte-ciel en cours derrière la Cette photographie du quartier d’affaires de Miami, prise le, montre le grand nombre de constructions de gratte-ciel en cours derrière la Freedom Tower

Miami est considérée aujourd’hui comme une ville ouverte au commerce international et spécialement avec l’Amérique Latine. La ville est parfois considérée comme la porte des États-Unis vers l’Amérique latine, d’où son surnom de « The Gateway of the Americas », la porte des Amériques. Le tourisme est une source majeure de revenus pour la ville qui vit de son image de paradis tropical, notamment avec la ville voisine de Miami Beach. Au-delà de son climat enchanteur, sa culture mêlée et son caractère international rendent la région attrayante. En 2003, 10,4 millions de visiteurs ont passé au moins une nuit dans l’agglomération et ont dépensé quelque 9,9 milliards de dollars[28].

La population active est de 167 689 personnes en 2006, dont 9 530 sont au chômage, soit 5,1 % du total[29], un taux plus élevé que la moyenne nationale. Parmi les principaux secteurs de la ville figurent les services sociaux, l’enseignement et la santé (25 250 salariés), le BTP (23 905 salariés)[29].

Le port de Miami est le port le plus important du globe pour le transport des passagers de croisière. 3 605 201 personnes y ont embarqué en 2005, soit une progression d’environ 15,8 % par rapport à 1999[30]. 64 consulats sont installés à Miami[29].

Depuis 2005, la région de Miami vit son plus important boom immobilier depuis les années 1920. Elle est le cadre d’un phénomène que certains appellent la « Manhattanization » (en référence à l’arrondissement de Manhattan, à New York) de Miami : plus de 80 immeubles de grande hauteur et gratte-ciel y sont en construction, dont les bâtiments du Biscayne Wall bordant Biscayne Boulevard, Marinablue, le Ten Museum Park, Marquis Miami, 900 Biscayne Bay, Everglades on the Bay et Freedom Square[31]. Le quartier récemment créé de Midtown Miami est une autre illustration de la vitalité économique de la métropole[32].

La ville attire de nombreuses entreprises, dont plusieurs grandes sociétés, qui ont installé leur siège social dans Miami ou à proximité. On peut citer Alienware, AutoNation, Brightstar Corporation, Burger King, Carnival Cruise Lines, Citrix systems, DHL, Norwegian Cruise Line, Royal Caribbean International, Ryder Systems et Spirit Airlines.

L’État de Floride étant un paradis fiscal dépourvu d’impôt sur le revenu, environ 40 % du budget de Miami provient de la taxe foncière. Cette situation rend la ville dépendante du marché immobilier et du tourisme, ce qui conduit la municipalité à encourager la construction d’appartements et hôtels de luxe[16].

gratte-ciel de Miami construit en Premierde Miami construit en 1925 , la Freedom Tower abrite le mémorial cubain de l’immigration.

Miami possède une vie culturelle intense grâce à ses nombreuses infrastructures et sa diversité ethnique : l’Adrienne Arsht Center for the Performing Arts est le deuxième plus grand centre de spectacles des États-Unis après le Lincoln Center de New York. Il accueille les concerts du Florida Grand Opera ainsi que le Ziff Ballet Opera House, le Knight Concert Hall, le Carnival Studio Theater et le Peacock Rehearsal Studio.

Les autres scènes de Miami sont le Gusman Center for the Performing Arts, la Coconut Grove Playhouse, le Colony Theatre, le Lincoln Theatre, la New World Symphony House, l’Actor’s Playhouse dans le Miracle Theatre, le Jackie Gleason Theatre, le Manuel Artime Theater, le Ring Theatre, le Playground Theatre, le Wertheim Performing Arts Center, le Fair Expo Center et le Bayfront Park Amphitheater pour les concerts en plein air.

Les musées de Miami sont : Bass Museum, Frost Art Museum, Historical Museum of Southern Florida, Jewish Museum of Florida, Lowe Art Museum, Pérez Art Museum Miami, Miami Children’s Museum, Miami Science Museum, musée d’Art contemporain de North Miami, Villa Vizcaya, Wolfsonian-FIU Museum, Merrick House. Le centre culturel de Miami abrite la bibliothèque municipale. Un nouveau musée ouvre fin 2017 dans le quartier du design, l’Institut d’art contemporain de Miami.

Il existe plus de 80 parcs et jardins publics dans la ville : le Bayfront Park et le Bicentennial Park près du centre ville, l’American Airlines Arena, Bayside Marketplace, jardin botanique tropical Fairchild, Tropical Park, Watson Island, Morningside Park et Key Biscayne.

Jungle Island, Miami MetroZoo, Miami Seaquarium sont des lieux fréquentés par les habitants de Miami et les touristes.

Miami est aussi un centre important pour la mode : plusieurs agences s’y sont installées et de nombreux défilés y sont organisés, comme la Miami Fashion Week et la Mercedes-Benz Fashion Week Miami qui se tient dans le Wynwood Art District[33].

En raison de son importante communauté cubaine, les musiques latino-américaines ont acquis une large audience à Miami. La conga et la rumba ont été popularisées par les migrants cubains. Les Dominicains ont apporté la bachata et le merengue, les Colombiens le vallenato. Les musiques des Caraïbes et des Antilles (reggae, soca, kompa, zouk, calypso, steel-drum) sont également présentes à Miami.

Au début des années 1970, la musique disco de Miami connut un important succès avec TK Records, KC and the Sunshine Band, Foxy ou les chanteurs nés dans la ville : George McCrae et Teri DeSario, puis Gloria Estefan et Miami Sound Machine marquèrent les années 1980. À la même époque naquit la Miami bass, sorte de dérivé minimaliste de l’electro (lui-même sous-genre du hip-hop) dont les basses très lourdes et l’utilisation intensive de la boîte à rythmes Roland TR-808 seront réitérées dans des branches plus récentes du hip-hop en provenance du sud tels que le crunk et le Dirty South.

Miami est également considérée comme l’un des principaux foyers mondiaux de la dance music, notamment du Latin Freestyle qui connut son heure de gloire à la fin des années 1980 et dont les artistes les plus connus furent Debbie Deb, Stevie B ou Exposé, tous originaires de Miami.

Les labels indépendants Cat Power et Iron & Wine sont implantés à Miami[34]. Sage Francis (hip-hop alternatif), Uffie (electro) et Avenue D (electroclash) sont nés à Miami. D’autres chanteurs et groupes de musique sont originaires de Miami comme Against All Authority (punk), alors que Nonpoint et Marilyn Manson (rock, metal) sont de Fort Lauderdale. La chanteuse américano-cubaine Ana Cristina, née à Miami en 1985, est la première hispanique à chanter l’hymne national américain au cours d’une investiture présidentielle.

Miami est enfin une importante scène de musique techno : la Winter Music Conference est la plus grande manifestation de dance music du monde. Le quartier de Miami Beach regroupe de nombreuses discothèques comme le Space, Mansion, Parkwest, Ink, le Cameo et Opium Garden. Elle est avec Mykonos, Ibiza et Ayía Nápa, l’une des destinations préférées des DJ internationaux.

Une nouvelle scène hip-hop commence à prendre de l’ampleur avec des artistes tels que, Rick Ross, Trina, Trick Daddy, DJ Khaled, Flo Rida, Sean Kingston, Pretty Ricky, Deep Side, Iggy Azalea, les producteurs Cool and Dre, Scott Storch ainsi que le rappeur latino Pitbull qui a démocratisé la Miami bass, l’autre genre à la mode dans le sud des États-Unis.

Il existe une importante offre de journaux à Miami : le principal journal en anglais est The Miami Herald qui tire à plus de 260 000 exemplaires en semaine et emploie quelque 1 400 personnes[35] ; il a reçu 19 fois le Prix Pulitzer et son rayonnement va bien plus loin que le sud de la Floride car il est distribué dans six pays d’Amérique latine et des Caraïbes[35]. Sa version hispanophone, El Nuevo Herald, est le deuxième journal en espagnol le plus lu aux États-Unis et tire 95 000 exemplaires en semaine[36].

Les autres journaux de Miami sont le Miami Today, le Miami New Times, le Miami Sun Post, le South Florida Business Journal, le Sun-Sentinel, le Miami Times et le Biscayne Boulevard Times.

Le Courrier de Floride est édité par la communauté française, Le Floridien par les Haïtiens, Le Soleil de Floride et Hebdo Floride par les Québécois. Miami est également le lieu où est situé le siège de la chaîne francophone Bonjour America TV diffusée sur l’ensemble du territoire des États-Unis.

Deux journaux sont publiés en espagnol, El Sentinel et le Diario Las Americas.

Certains quartiers éditent leur journal local tels que le Coral Gables Tribune, le Biscayne Bay Tribune et le Palmetto Bay News. Enfin, les universités de la ville proposent des journaux pour les étudiants : The Beacon (université internationale de Floride), The Miami Hurricane (université de Miami), The Metropolis (Miami Dade College), The Buccaneer (Barry University).

À l’échelle de l’agglomération, on compte de nombreux magazines tels que Miami Monthly, Ocean Drive, South Florida Business Leader.

Miami est le douzième marché de la radio et le dix-septième marché de la télévision aux États-Unis. Les principales chaînes de télévision de la région sont WAMI (TeleFutura Network), WBFS (My Network TV), WSFL (The CW), WFOR (CBS), WHFT (TBN), WLTV (Univision), WPLG (ABC), WPXM (ION), WSCV (Telemundo), WSVN (FOX), WTVJ (NBC), WPBT (PBS), WLRN (également gérée par PBS) et WSBS Mega TV.

Le stadium de l’équipe de basket Miami Heat.

Les établissements scolaires de la ville sont gérés par le district du Miami-Dade County Public Schools, le plus important de Floride et le quatrième des États-Unis avec 414 128 élèves, dont 52 % sont d’origine hispanique.

Les deux universités publiques situées sur le territoire municipal sont l’université internationale de Floride et le Miami Dade College. Se trouvent également à proximité l’université de Miami (privée), la Barry University (privée catholique), la Florida Memorial University (privée), la St. Thomas University (privée catholique), la Johnson and Wales University (privée), et NOVA Southeastern University (privée).

Dans la culture populaire [ modifier | modifier le code ]

De nombreux films ont été tournés à Miami, parmi lesquels Goldfinger, où James Bond passe une nuit au Fontainebleau Resort Hotel de Miami Beach, Porky’s (1982), Scarface (1983), La Cage aux folles (adaptation américaine) (1986), Only the Strong (1993), Bad Boys (1995), Donnie Brasco (1997), L’Enfer du dimanche (1999), Bad Boys 2 (2002), 2 Fast 2 Furious (2004), Le Transporteur 2 (2005), Sexy Dance 4: Miami Heat (2012) et Moonlight (2016). On peut aussi citer le documentaire Cocaïne Cowboys qui brosse un portrait de la ville dans les années 1980 et 90, à l’apogée du trafic de stupéfiants et des règlements de comptes.

Plusieurs séries télévisées ont pour cadre Miami, dont Nip/Tuck, Les Experts : Miami (CSI: Miami), Good Morning, Miami, Les Craquantes (The Golden Girls), Deux Flics à Miami (Miami Vice), Karen Sisco, La Maison en folie (Empty Nest), Miami 7 et plus récemment Dexter, Burn Notice, Ballers, Jane The Virgin, Rosewood, Magic City, The Glades, Teen Witch, Austin et Ally.

Les jeux vidéo Grand Theft Auto: Vice City et Grand Theft Auto: Vice City Stories se déroulent dans une ville imaginaire fortement inspirée par Miami au niveau de sa géographie et de l’architecture. On peut aussi citer Driver, DRIV3R, Scarface: The World Is Yours, Miami Nights: Singles In The City, Miami Vice : Deux flics à Miami, Miami Vice: The Game, Hotline Miami, Hotline Miami 2: Wrong Number, Les Experts : Miami, ainsi que Hitman 2 dont un niveau se déroule aussi à Miami, pendant une course de Formule 1.

La Floride, comme le résume assez bien l’écrivain américain Tim Dorsey dans son livre Florida Roadkill est L’État hallucinogène par excellence, et avec lui sa ville de Miami, qui a inspiré pléthore d’écrivains. Dresser l’autopsie de cette ville serait brosser un tableau certes haut en couleur, eu égard au foisonnement de personnages tous aussi loufoques les uns que les autres, mais pas uniquement. Si Miami fascine par son exotisme, c’est aussi la ville où le désenchantement est le plus grand, où la désillusion atteint son paroxysme.

L’écrivain de polars américain Charles Willeford, a enseigné l’écriture à l’Université de Floride dans les années 1970. Son livre Miami Blues , paru en 1984, brosse un portrait acerbe et sans concession de Miami et d’une Floride en pleine mutation, aux antipodes de l’imaginaire collectif. Dans Miami Blues apparaît Hoke Moseley, flic désabusé, qui sera le héros de ses romans suivants avant que son créateur ne succombe à Miami le 27 mars 1988 , à l’âge de 68 ans, d’une crise cardiaque.

, paru en 1984, brosse un portrait acerbe et sans concession de Miami et d’une Floride en pleine mutation, aux antipodes de l’imaginaire collectif. Dans apparaît Hoke Moseley, flic désabusé, qui sera le héros de ses romans suivants avant que son créateur ne succombe à Miami le , à l’âge de 68 ans, d’une crise cardiaque. L’écrivain américain de westerns et de polars, Elmore Leonard, situe bon nombre de ses intrigues à Miami. Parmi ces romans, on peut citer rum punch (punch créole pour la version française), Pronto (en) , La Brava, Maximum Bob, ou encore Beyrouth-Miami (en) .

Miami est aussi au cœur du dernier livre de Tom Wolfe, Bloody Miami.

L’ancien Orange Bowl Stadium de Miami.

Voies de communication et transports [ modifier | modifier le code ]

L’aéroport international connecte Miami aux principales villes américaines et européennes.

L’aéroport international de Miami fait partie des trente principaux aéroports du monde : 44 millions de passagers y transitent par an. C’est la quatrième porte d’entrée du pays pour les voyageurs aériens étrangers après l’aéroport international O’Hare de Chicago, l’aéroport international de New York – John-F.-Kennedy et l’aéroport international de Los Angeles. L’aéroport international de Fort Lauderdale-Hollywood situé à proximité offre également des vols commerciaux, sa vocation est moins internationale puisqu’il est utilisé par des passagers commençant ou finissant leur voyage en Floride du Sud.

Le Port de Miami, en plus d’être le plus grand port accueillant des bateaux de croisière au monde, est l’un des plus importants ports de transport de marchandises du pays.

Routes et transport ferroviaire [ modifier | modifier le code ]

Miami et son comté sont desservis par quatre autoroutes inter-États, les autoroutes I-75, I-95, I-195, I-395, et par plusieurs U.S. Routes, dont les U.S. Route 1, U.S. Route 27, U.S. Route 41 et U.S. Route 441; auxquelles s’ajoutent plusieurs axes appartenant au réseau routier de Floride.

Miami est le terminus sud de services de la côte Atlantique d’Amtrak, dont la gare terminus est située dans une ville de la périphérie, Hialeah.

Transports en commun [ modifier | modifier le code ]

Brickell entre le Station de correspondanceentre le Metrorail et le Metromover

Miami-Dade Transit (MDT) est l’autorité publique de gestion des transports en commun dans le comté de Miami-Dade. Elle dirige le plus grand réseau de transport de Floride et le 14e en importance des États-Unis[37]. Il comprend différents systèmes :

le Miami Metrorail, deux lignes de métro longues de 39,9 km au total et utilisées par environ 67 000 personnes chaque jour. Trois projets pourraient donner naissance à trois nouvelles lignes dans les prochaines années ;

au total et utilisées par environ 67 000 personnes chaque jour. Trois projets pourraient donner naissance à trois nouvelles lignes dans les prochaines années ; le Miami Metromover, un transport hectométrique composé de 3 lignes qui dessert Downtown Miami d’Omni à Brickell et rejoint le Metrorail aux stations de Government Center et Brickell . Les trois lignes sont longues de 7,1 km ;

et . Les trois lignes sont longues de 7,1 ; le Metrobus, un réseau de bus de plus de 100 lignes utilisé par 293 000 personnes quotidiennement ;

le Paratransit, un service de transport réservé aux personnes qui ne peuvent utiliser les trois autres systèmes du fait d’un handicap.

Personnalités liées à la ville [ modifier | modifier le code ]

Notes et références [ modifier | modifier le code ]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé .

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Floride — Wikipédia

La Floride (en anglais : Florida /ˈflɔɹ.ɪ.də/ ; en espagnol : Florida /floˈɾi.ða/) est un État du Sud-Est des États-Unis, sur la côte du Golfe. Elle est bordée à l’ouest par le golfe du Mexique, au nord par l’Alabama et la Géorgie et à l’est par l’océan Atlantique. Avec plus de 21 millions d’habitants en 2019, il s’agit du troisième État le plus peuplé du pays après la Californie et le Texas. Avec une superficie de 170 451 km2 , la Floride se classe au 22e rang des États fédérés. Sa capitale politique est Tallahassee, mais l’agglomération la plus peuplée est Miami, qui compte plus de 6,1 millions d’habitants (estimations de 2017).

La Floride est constituée à l’est d’une péninsule d’environ 630 km de long et à l’ouest d’une bande côtière étroite d’environ 330 km de long en forme de « queue de poêle » (panhandle). Sa géographie est marquée par un littoral étendu, par l’omniprésence de l’eau et par la menace des ouragans. Le relief se caractérise par de faibles altitudes — le point culminant atteignant seulement 105 m d’altitude — et des terrains sédimentaires, le climat variant de subtropical au nord, à tropical au sud. Ses animaux emblématiques, comme le lamantin et l’alligator, peuvent être aperçus dans les Everglades, l’un des parcs nationaux les plus connus au monde.

Depuis sa découverte, en 1513, par l’Espagnol Juan Ponce de León qui la baptise « la Pascua florida » (« les Pâques fleuries » en référence au dimanche des Rameaux), la Floride est un enjeu pour les puissances coloniales européennes avant d’intégrer les États-Unis en 1845. Elle est le théâtre des guerres séminoles, contre les Amérindiens, puis de la ségrégation raciale, après la guerre de Sécession ; elle se distingue par son importante communauté cubaine et une forte croissance démographique soulevant des problèmes environnementaux. Son économie repose principalement sur le tourisme, l’agriculture et les transports, qui se développèrent à la fin du XIXe siècle. Elle est connue pour ses parcs d’attractions, la production d’oranges et le Centre spatial Kennedy.

La culture floridienne est le reflet d’influences et d’héritages multiples, amérindiens, afro-américains, euro-américains et hispaniques, héritages que l’on retrouve dans l’architecture et la gastronomie. La Floride attire de nombreux écrivains comme Marjorie Kinnan Rawlings, Ernest Hemingway, ou encore Tennessee Williams et continue de séduire les vedettes et les sportifs. Elle est internationalement réputée pour le tennis, le golf, les courses automobiles et les sports liés à la mer.

Origine du nom [ modifier | modifier le code ]

La Floride (en anglais : Florida) doit son nom au conquistador Juan Ponce de León, qui découvre la région au moment du dimanche des Rameaux, en avril 1513. Cette fête est alors connue en France sous le nom de « Pâques fleuries » et en Espagne sous le nom de Pascua florida.

On a longtemps pensé que les premiers arrivants descendaient des peuplades venues d’Asie, qui pénétrèrent en Amérique du Nord par le détroit de Béring alors émergé entre 20000 et 15000 av. J.-C. Des experts favorisent plutôt la thèse selon laquelle la péninsule a été peuplée par des groupes originaires d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, qui sont arrivés en Floride après être passés par les Antilles[3],[4].

Les Paléoaméricains entrèrent sur le territoire actuel de la Floride, il y a environ 12 000 ans[W 2],[W 3],[W 4], pendant la glaciation du Wisconsin. À cette époque, le niveau des mers est inférieur d’une centaine de mètres à celui des XXe et XXIe siècles. La péninsule de Floride était alors deux fois plus étendue[W 2],[W 3] et connaissait un climat plus sec et plus frais. Une mégafaune disparue peuplait la région (tigre à dents de sabre, tatou géant, chameaux[W 2], etc. ). Compte tenu du manque d’eau potable, les Amérindiens vivent à proximité des dolines et des bassins calcaires. Le site préhistorique de Page-Ladson a révélé des objets amérindiens parmi lesquels des pointes de la culture Clovis[5].

Vers -8000 le réchauffement climatique provoque une élévation du niveau moyen des mers. Le climat de la Floride devient plus chaud et plus humide. De nouvelles cultures amérindiennes fondées sur la cueillette et la pêche (période archaïque) apparaissent. Les premières communautés se sédentarisèrent près des littoraux à partir de 5000 av. J.-C. [W 3]. Les plus anciens campements semi-permanents se développent le long des voies navigables. Les Amérindiens créent des sambaquis, des grands dépôts de coquillages qui subissent une fossilisation chimique par l’action de l’eau de pluie. Ils édifient des tumulus comme ceux de Horr’s Island ou de Crystal River. Quelque 14 000 tumulus funéraires sont disséminés un peu partout à travers la Floride. Ces mystérieux tumulus contiennent les dépouilles de chefs amérindiens ou de personnages religieux, étendus le visage vers le soleil, et recouverts par d’autres membres importants de la tribu, enterrés quant à eux la face tournée vers la terre. La poterie cuite fait son apparition vers 2000 av. J.-C. [W 4] La culture archaïque se diversifie vers 500 av. J.-C. pour donner naissance à des cultures régionales[6]. Les peuples présents dans le nord-ouest de la Floride actuelle sont influencés par la civilisation du Mississippi, alors que ceux qui vivent au sud et à l’est conservent des caractéristiques héritées de la période archaïque. La culture du maïs se diffuse au nord d’une ligne allant de Daytona Beach à la baie de Tampa[7]. Elle arrive au sud de la péninsule vers le Ve siècle av. J.-C. [W 4] Les échanges de produits et de nourriture se développent avec les autres peuples du Sud-Est de l’Amérique du Nord.

Au XVIe siècle, la population de Floride doit être comprise entre 100 000[W 4] et 350 000 habitants répartis en de nombreux villages et tribus. Les conquistadors espagnols ont recensé une centaine de noms de peuples amérindiens : les mieux organisés étaient les Apalachees. Les Timucuas vivaient dans des villages séparés dans le nord-est et le centre[W 3]. Les Calusa occupaient le sud de la péninsule[W 3].

Les premiers explorateurs européens ont pu voyager près du Sud de la Floride dès 1499[8]. Selon une légende populaire, l’Espagnol Juan Ponce de León aurait découvert la Floride en cherchant la fontaine de Jouvence[9]. Il débarqua sur la côte orientale de la péninsule entre le 2 et le 8 avril 1513 , sans doute près de l’actuelle ville de Saint Augustine[W 2],[W 3]. Il baptisa l’endroit « la Pascua florida », ce qui signifie « les Pâques fleuries » en référence au dimanche des Rameaux[9],[10]. Il fit route ensuite vers le sud où il fut blessé dans un affrontement contre les Calusas[W 3]. Il revint en Floride en 1521 afin de trouver de l’or et d’évangéliser les Amérindiens. L’établissement qu’il fonde avec environ 200 colons[W 2] ne dure pas à cause des attaques répétées des Amérindiens dans lesquelles Ponce de Léon laisse la vie, après avoir été ramené à Cuba.

L’expédition de Pánfilo de Narváez reconnaît la côte occidentale de la Floride, mais l’Espagnol trouve la mort dans une attaque amérindienne en 1528. Le 30 mai 1539 , Hernando de Soto débarque près de l’actuel Bradenton[W 5] dans la baie de Tampa[11] et explore l’intérieur des terres. Une tentative de colonisation à Pensacola menée par Tristán de Luna en 1559 est finalement abandonnée en 1561[W 2],[W 3].

Dans la course aux colonies, la France s’intéresse à l’Amérique du Nord dès le XVIe siècle. Le huguenot français Jean Ribault aborde la côte orientale de Floride le 30 avril 1562 et prend possession de la Floride au nom du roi de France. Il construit le bastion Charlesfort pour défendre la nouvelle colonie de la Floride française. Le 30 juin 1564 , René de Laudonnière fonde un second fort en Floride française, le Fort Caroline (Jacksonville)[W 2],[W 4].

Le 8 septembre 1565 , la colonie espagnole de San Augustin est fondée par Pedro Menéndez de Avilés : elle devient ainsi la plus ancienne colonie des États-Unis occupée en continu par des Européens[W 2],[W 3],[10]. Les religieux espagnols, en particulier des jésuites puis des franciscains, commencent à édifier des missions pour évangéliser et encadrer les Amérindiens. Les établissements espagnols de Floride sont attaqués par les Français puis par les Anglais et les Britanniques du XVIe au XVIIIe siècle. La fondation de la Géorgie en 1733, l’effondrement du système missionnaire et les défaites des Apalachees, alliés des Espagnols, ouvrent la région aux raids britanniques jusqu’aux Keys. Durant l’époque moderne ( XVIe au XVIIIe siècle), les navires européens utilisent le courant du Gulf Stream pour retourner en Europe[9], si bien que le détroit de Floride devient un lieu de passage stratégique. Plusieurs navires s’échouent sur les récifs et certaines îles servent de refuge aux pirates et aux esclaves en fuite.

Le traité de Paris (1763) met fin à la guerre de Sept Ans et modifie considérablement la carte des colonies d’Amérique du Nord : l’Espagne doit céder la Floride aux Britanniques. La plupart des habitants, qu’ils soient colons ou Amérindiens, quittent la région[W 2]. La métropole britannique divise le territoire en deux entités : la Floride orientale, avec pour capitale Saint Augustine et la Floride occidentale avec pour principale ville Pensacola[W 3] ; elle encourage l’installation de nouveaux colons, en particulier dans la partie orientale, en leur offrant des privilèges commerciaux et des terres. Durant cette période, les Amérindiens creeks immigrent en Floride pour former le peuple Séminole[W 6].

La Floride est un enjeu de la guerre d’indépendance des États-Unis (1775-1783). Contrairement aux Treize Colonies, elle reste fidèle à la couronne britannique et accueille même des réfugiés loyalistes[W 3]. Les Espagnols s’emparent de Pensacola en 1781 et d’une grande partie de la Floride Occidentale. Le traité de Paris (1783) redonne la Floride à l’Espagne, sans en préciser les frontières. Les États-Unis souhaitent que l’ancienne limite d’avant 1767 soit reprise. Le traité de San Lorenzo entérine ce choix en 1795.

Souveraineté américaine et guerres séminoles [ modifier | modifier le code ]

La Floride est cédée aux États-Unis par le traité d’Adams-Onís, signé le 22 février 1819, et constituée en territoire le 30 mars 1822 . La capitale est installée à Tallahassee, à mi-chemin entre Saint Augustine et Pensacola[W 2]. Le premier gouverneur est Andrew Jackson auquel succéda William Pope Duval dès 1822[W 3],[W 4].

Les colons américains développent une économie de plantation similaire à celle du Sud profond. Après la Première guerre séminole (1814-1819), ils font pression sur le gouvernement américain pour qu’il déplace les Amérindiens. En 1832, celui-ci signe le traité de Payne’s Landing avec certains des chefs séminoles, en leur promettant des terres à l’ouest du Mississippi s’ils acceptent de quitter la Floride. De nombreux Séminoles partent à cette époque, alors que ceux qui restent se préparent à défendre leur terre. En 1835 l’armée américaine arrive pour faire respecter le traité signé trois ans plus tôt, ce qui déclenche la Seconde guerre séminole menée par Osceola. Après son arrestation, des négociations de cessez-le-feu sont lancées en 1837. Il meurt en captivité moins d’un an plus tard. La guerre s’éternise jusqu’en 1842 et devient la plus coûteuse des guerres indiennes du XIXe siècle. Après le conflit, les Séminoles sont en majorité déportés à l’ouest du Mississippi, seuls 300 d’entre eux sont autorisés à demeurer dans les Everglades[W 4].

Le 3 mars 1845 , la Floride devient le 27e État des États-Unis avec pour premier gouverneur William Dunn Moseley[W 2]. Elle se dote d’un sceau en 1847 et de deux universités en 1851[W 3]. La Troisième guerre séminole (1855-1858) est menée pour vaincre la résistance des derniers Amérindiens. À l’issue du conflit, il ne reste plus qu’une centaine de Séminoles en Floride. À la suite d’une insurrection en 1859, 75 d’entre eux sont déportés vers l’ouest. Les autres, dont le chef ar-pi-uck-i, Sam Jones, restent dans les Everglades, refusant de quitter la terre de leurs ancêtres. De nos jours, leurs descendants sont encore présents dans la région.

À la veille de la guerre de Sécession, la Floride est l’État le moins peuplé du Sud des États-Unis, avec environ 140 400 habitants[12], dont 44 % sont des esclaves[W 4]. L’esclavage devient une question politique et économique majeure pour les planteurs floridiens. Ces derniers s’opposent au parti républicain et aux idées abolitionnistes des États du Nord. Au cours de l’élection présidentielle américaine de 1860, ils refusent de voter pour Abraham Lincoln et la Floride finit par se séparer de l’Union en signant l’ordonnance du 10 janvier 1861 [W 2],[W 3]. Elle rejoint les États confédérés d’Amérique quelques semaines plus tard et s’engage dans la guerre de Sécession.

Guerre de Sécession et Reconstruction (1860-1880) [ modifier | modifier le code ]

La bataille d’Olustee fut la principale bataille qui eut lieu en Floride pendant la guerre de Sécession.

Compte tenu de son faible poids démographique, la Floride contribue à l’effort de guerre plus par son économie que par sa main d’œuvre ou ses soldats. Elle fournit notamment de la viande, du poisson, du coton et du sel à ses alliés[W 2]. Elle n’est pas un enjeu stratégique majeur du fait de sa situation géographique périphérique et de sa faible industrialisation, si bien qu’elle connait moins de destructions que les autres États sudistes[W 2]. Dans les secteurs contrôlés par les Nordistes, c’est-à-dire le littoral, les esclaves profitent de la guerre civile pour fuir leurs plantations. Certains s’engagent comme marins ou soldats dans l’Armée de l’Union[W 7].

Les Nordistes organisent un blocus maritime et occupent plusieurs ports floridiens pour empêcher le ravitaillement des États sécessionnistes. Les Sudistes contrôlent la plupart des forts. John Milton, le gouverneur de la Floride de l’époque, organise une milice et renforce la défense de son État. Le contingent floridien compte environ 15 000 soldats[W 2],[W 4]. La plupart de ces troupes combattent en Virginie et la brigade de Floride se distingue notamment pendant la bataille de Gettysburg.

Au début de l’année 1862, le gouvernement sudiste demande à l’armée du général Braxton Bragg stationnée à Pensacola de partir pour le front occidental. Il ne reste alors que plusieurs compagnies indépendantes et quelques bataillons d’infanterie qui reçoivent des renforts venus de Géorgie en 1864. La Floride est le théâtre de plusieurs affrontements sans importance décisive[W 2] (bataille de Santa Rosa Island, bataille de Natural Bridge, bataille de Gainesville, bataille de Marianna) ; la principale bataille est celle d’Olustee.

Plus le conflit dure, plus le mécontentement des Floridiens grandit contre la conscription et les réquisitions. Les déserteurs sont de plus en plus nombreux et ils s’organisent même pour attaquer les patrouilles confédérées, lancer des raids contre les plantations ou encore renseigner les Nordistes. Environ 2 000 Floridiens[W 2], opposés à la sécession, rejoignent même les rangs de l’armée ennemie.

En mai 1865, le général nordiste Edward M. McCook est chargé de reprendre le contrôle de la Floride. Il défie le colonel George Washington Scott, fit hisser le drapeau des États-Unis sur le capitole de l’État à Tallahassee et lit la proclamation d’émancipation des esclaves le 12 mai[W 3]. La Guerre de Sécession est terminée en Floride, qui est officiellement réintégrée dans l’Union le 25 juillet 1868 . La guerre met la Floride au bord de la faillite, mais l’effort de reconstruction attire des investisseurs du nord du pays. Ces derniers financent le commerce, l’industrie du bâtiment, les transports et le tourisme. La Reconstruction commence ainsi pour s’achever en 1877[W 3].

La Floride se dote d’une nouvelle constitution en 1868, qui est réformée en 1885[W 3]. L’élite démocrate reprend le pouvoir en 1877 après plusieurs années de lutte politique et de violences des groupes paramilitaires visant à intimider ses adversaires ainsi que les Noirs. Entre 1885 et 1889, le corps législatif de l’État vote des lois destinées à empêcher les petits Blancs et les Afro-Américains d’exercer leur droit de vote et d’éligibilité, comme le prévoit la constitution des États-Unis. Comme dans les autres États sudistes, le Congrès de Floride reste longtemps dominé par le parti démocrate. Ce dernier instaure un régime de ségrégation raciale en adoptant les lois Jim Crow : les Noirs sont privés de leur citoyenneté et séparés des Blancs dans les lieux publics.

Ségrégation, migrations et développement économique (1880-1945) [ modifier | modifier le code ]

Le tourisme devient une activité majeure de la Floride et est favorisé par la construction de voies ferrées dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La croissance que connaît la Floride à cette époque repose en grande partie sur le développement rapide de son réseau ferroviaire. Le secteur primaire connaît également un essor important dans le dernier quart du XIXe siècle : la Floride se spécialisa dans l’élevage, la culture des agrumes, la production de bois, de cigares et de phosphates[W 2]. Ces produits étaient acheminés vers les centres de consommation du nord-est grâce au chemin de fer et aux navires marchands. Pendant la guerre hispano-américaine de 1898, Tampa, Miami et Jacksonville servent de lieux d’embarquement pour attaquer Cuba. Après le conflit, des milliers de soldats rentrés au pays s’installent en Floride[W 3].

XIX e siècle en Floride. Tampa Bay Hotel symbole du développement touristique de la fin dusiècle en Floride.

Les lynchages et les violences racistes dirigées contre les Noirs se multiplient après la Première Guerre mondiale. Ces tensions prennent des formes radicales (émeutes d’Ocoee en 1920, de Perry et de Rosewood en 1922-1923). En 1934, le lynchage de Claude Neal à Marianna provoque une vague d’indignation dans tout le pays[W 3]. Au tournant du siècle, le charançon du cotonnier dévaste les plantations de coton. Pour échapper aux persécutions et aux discriminations, près de 40 000 Afro-Américains quittent la Floride pour s’installer dans les villes du Nord-Est des États-Unis. Cette « Grande Migration » des années 1910-1940, qui concernait tous les États sudistes, avait également des causes économiques, car les Noirs pouvaient obtenir des emplois mieux payés dans les villes industrielles du Nord qui manquaient de main-d’œuvre[W 8].

Le boom ferroviaire et foncier des années 1920 résulte de l’afflux d’investissements extérieurs et profite à des villes comme Palm Beach et Miami. Cet élan est brisé par les ouragans de 1926 et 1928, par l’éclatement de la bulle spéculative[W 2],[W 3],[W 4] et surtout par la Grande Dépression à partir de 1929. Pourtant, c’est dans les années 1930 que sont aménagés les premiers parcs d’attraction qui font la réputation de la Floride : Cypress Gardens Adventure Park (1936) près de Winter Haven, Marineland (1938) près de Saint Augustine.

Dès 1933, le président américain Franklin Delano Roosevelt, qui subit une tentative d’assassinat à Miami, met en place le New Deal pour sortir le pays de la Grande Dépression. En Floride, ce programme prend des formes multiples comme la construction du Cross-Florida Barge Canal. De grands travaux de drainage des marécages sont entrepris pour mettre en valeur de nouvelles terres agricoles dans le sud de la péninsule[W 9]. Cette région connaît alors une importante croissance démographique en attirant des Américains mais aussi des Canadiens[W 9]. Il faut attendre l’avènement de la société des loisirs, dans les années 1960, pour voir s’installer le Walt Disney World Resort à Orlando.

Seconde Guerre mondiale et guerre froide [ modifier | modifier le code ]

Malgré des temps difficiles, la population de la Floride passe à environ deux millions d’habitants en 1940. À ce nombre s’ajoute chaque année quelque trois millions de touristes (contre quarante millions aux XXe et XXIe siècles[réf. nécessaire]). La Seconde Guerre mondiale marque un tournant dans l’économie de la Floride : plus de cent Liberty ships sortirent des chantiers navals Wainwright à Panama City[W 3]. L’État fédéral crée ou renforce les bases militaires comme celles de Pensacola, Eglin ou MacDill de même que celle de Jacksonville. À la fin du conflit, les soldats qui se sont entraînés sur les plages de Daytona Beach, de Miami et de St. Petersburg, reviennent dans la région pour y trouver du travail ou pour suivre une formation universitaire accordée aux militaires démobilisés dans le cadre d’un plan fédéral de reconversion. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Floride fait de son mieux pour attirer de grandes sociétés américaines dans la région. Entre 1945 et 1954, on construit, pour accueillir les touristes, plus d’hôtels à Miami que dans tout le reste des États-Unis. La Guerre froide (1947-1991) accentue l’essor du complexe militaro-industriel ; la Floride devient un enjeu majeur du fait de sa proximité avec l’île communiste de Cuba. Elle accueille des milliers de réfugiés cubains[W 2]. Miami devint progressivement l’un des principaux centres économiques de l’Amérique latine. L’immigration vient également d’Haïti et d’autres États des Caraïbes[W 2].

Au cours de la crise de 1962, la région pouvait être directement menacée par les missiles nucléaires soviétiques. Dans le cadre de la compétition avec l’URSS et à cause de sa situation géographique, la Floride accueille la Patrick Air Force Base et la base de lancement de Cap Canaveral. Dans les années 1960, l’État vit au rythme de la conquête de l’espace qui participe à sa renommée et crée de nombreux emplois. La mission Apollo 11, lancée depuis le Centre spatial Kennedy en juillet 1969, est suivie par des millions de personnes dans le monde. Le ciel de Floride voit également l’explosion de la navette Challenger en 1986. Avec la fin de l’affrontement des deux blocs, plusieurs bases militaires sont fermées.

Lutte pour les droits civiques [ modifier | modifier le code ]

Les deux décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale sont marquées par la mouvement américain des droits civiques des Afro-Américains dans le Sud des États-Unis. En 1944, la Cour suprême des États-Unis interdit le système des primaires blanches qui limite le droit de vote des Noirs[W 2]. Le leader Harry Tyson Moore fonde 50 branches de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) pour la Floride. En 1951, il meurt dans l’explosion d’une bombe posée par des activistes du Ku Klux Klan. D’autres attentats contre des Noirs marquèrent les années 1951-1952 en Floride[13]. En 1954, l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis interdisant la ségrégation dans les écoles n’est pas respecté partout. Des émeutes raciales ont lieu à Jacksonville en 1960 et à Saint Augustine la même année[W 3]. Le boycott des bus de Tallahassee fut organisé par le révérend Charles Kenzie Steele en 1956-1958 en prenant modèle sur les événements d’Alabama. Le mouvement contre la ségrégation eut de nombreux partisans parmi la population blanche de l’État, au premier rang desquels se trouve Thomas LeRoy Collins, gouverneur de la Floride entre 1955 et 1961[W 2]. Jusqu’au début des années 1960, les plages du comté de Dade sont interdites aux Noirs[W 9]. Il faut attendre le Civil Rights Act de 1964 et le Voting Rights Act de 1965 pour que soit reconnue l’égalité des droits entre Noirs et Blancs dans le Sud. Cependant, les inégalités et les tensions demeurent : plusieurs quartiers noirs de Miami connaissent des émeutes raciales à Liberty City (mai 1980, 17 morts[14]) et Overtown (1982 et 1989).

Carte de localisation de la Floride.

La Floride est une péninsule, longue d’environ 700 km , au sud-est des États-Unis[W 10]. Elle s’avance vers le sud entre l’océan Atlantique à l’est et le golfe du Mexique à l’ouest.

Elle s’étend entre 31° 00′ et 24° 33′ de latitude nord, et entre 80° 03′ et 87° 50′ de longitude ouest. D’une surface de 151 940 km2 [W 11], la Floride est le 22e État par la taille et le deuxième à l’est du fleuve Mississippi. Sa largeur maximale d’est en ouest est d’environ 580 km [W 11]. Elle se prolonge au sud par l’archipel des Keys, et à l’ouest par le Panhandle de Floride. Elle est située dans le fuseau horaire de l’Est (Eastern Time, UTC-5).

La Floride est bordée au nord par les États américains de l’Alabama et de la Géorgie. Le périmètre total de ses frontières est d’environ 2 900 km [W 11]. La presqu’île possède 1 926 km de côtes, soit plus que tout autre État, exception faite de l’Alaska. Elle est séparée des Bahamas et de Cuba par le détroit de Floride. Key West (24° 33′ N) est le point le plus au sud des États-Unis contigus.

Littoral et îles [ modifier | modifier le code ]

Les Keys sont un archipel au sud de la Floride.

Le littoral de la Floride s’étend sur quelque 1 930 km [15],[16]. En considérant les baies et les caps, la longueur cumulée atteint environ 13 600 km [17]. Aucun autre État américain, hormis l’Alaska, n’a de littoral plus long[18],[19]. Cependant, en dehors des baies, la côte occidentale présente peu de sites portuaires favorables en raison de la présence de hauts-fonds. Les rivages orientaux n’offrent que de faibles profondeurs[20]. Son tracé est très irrégulier et bordé par des lagunes (Indian River, environ 200 km de longueur) et des lidos. Au sud, la navigation est rendue dangereuse par les récifs et de nombreuses épaves gisent au fond du golfe du Mexique.

Le littoral floridien compte plus de 4 500 îles[W 12],[W 13]. L’archipel des Keys, à l’extrémité méridionale, forme un chapelet d’îles coralliennes de plus de 200 km de longueur[W 10]. La plus grande île est Key Largo (47 km de long).

La côte orientale et celle du nord-ouest comptent de nombreuses îles-barrières et bancs de sable qui s’étirent et forment des flèches, parfois sur plusieurs dizaines de kilomètres[21]. La pointe sud de la péninsule est bordée par des marais salés et des mangroves, alors que les Keys sont réputées pour leurs récifs coralliens. On trouve des marécages et des vasières le long de la Big Bend Coast, entre le comté de Pasco et le fleuve Ochlockonee[21].

Le marnage est plus grand sur la côte orientale avec environ 1,8 mètre contre 0,6 mètre dans le golfe du Mexique[15]. Le Gulf Stream est le courant marin qui naît au détroit de Floride de la rencontre entre les eaux du golfe du Mexique et de l’océan Atlantique[22]. Pour certains spécialistes, le courant de Floride est la partie du Gulf Stream qui s’arrête au niveau du cap Hatteras[23]. Les eaux du Gulf Stream sont plutôt chaudes et pauvres en éléments nutritifs[24]. Un courant chaud, le Loop Current, parcourt le golfe du Mexique dans le sens des aiguilles d’une montre[15].

À seulement 105 mètres au-dessus du niveau de la mer, la colline Britton est le point culminant de la Floride[25],[W 14]. Le littoral oriental appartient à l’ensemble topographique de la plaine atlantique (Atlantic Coastal Plain) qui s’étire jusqu’au Canada. Au centre et au Nord se trouvent des collines (Florida Uplands) dont l’altitude moyenne varie entre 30 et 105 mètres. L’ouest fait partie de la plaine côtière du golfe du Mexique (Gulf Coastal Plain). En cas de hausse du niveau moyen des océans, une grande partie de la Floride disparaîtrait sous les eaux en raison du relief plat et des faibles altitudes[W 15].

Étant donné que la Floride est éloignée des limites de plaques tectoniques, elle n’est que peu affectée par le risque sismique et volcanique. Les tremblements de terre sont rares et de faible magnitude : celui de janvier 1879, qui se déclenche dans la région de Saint Augustine, se fait ressentir jusqu’à Daytona Beach, Tampa et Savannah. Le séisme de janvier 1880 à Cuba est perçu à Key West, celui de 1886 à Charleston jusque dans le Nord de la Floride[W 16]. En 2006, les secousses d’un séisme de magnitude 6 qui se déclenche dans le golfe du Mexique à 420 km au sud-ouest de Tampa, sont ressenties au sud et au centre de l’État, sans provoquer de tsunami ni de dégâts importants[W 17].

Compte tenu de sa petite taille et de son absence de chaîne montagneuse, la Floride possède un climat relativement homogène marqué par l’humidité estivale. Le climat est influencé par des masses d’air maritimes et par le Gulf Stream. La plus grande partie de l’État se trouve en climat subtropical selon la classification de Köppen. Seule l’extrémité méridionale connaît un climat tropical toujours chaud. Avec 240 jours de soleil par an, la Floride mérite son surnom de « Sunshine State »[W 18]. Cependant, il est possible de distinguer une saison relativement sèche en automne et en hiver, et une saison humide le reste de l’année. La région reçoit en moyenne 132 cm de pluie par an, dont plus de la moitié entre le début de juin et la fin septembre (le mois le plus propice aux ouragans).

Quasi quotidiens de juin à septembre, les orages sont généralement de courte durée. D’une effrayante violence, ils s’accompagnent d’éclairs et de fortes averses, voire de grêle et de tornades. La fréquence des orages est l’une des plus élevées du monde (seule l’Afrique de l’Ouest en connaît un taux supérieur).

Le record de chaleur de la Floride est de 43 °C mesurés à Monticello le 29 juin 1931 ; Key West possède la température moyenne annuelle la plus chaude des États-Unis et reste à l’abri du gel[W 19]. Le record de froid est de −19 °C relevés dans la région de Tallahassee le 13 février 1899 [W 20]. Les vagues de froid sont assez rares. Les chutes de neige sont extrêmement rares, mais le 19 janvier 1977 une tempête de neige touche pourtant les villes de Homestead et Miami Beach.

La Floride peut également subir des périodes de sécheresse accompagnées d’incendies, comme en 2000[W 21]. L’État est également célèbre pour ses orages, particulièrement dans le centre, une région qui détient le record d’impacts de foudre aux États-Unis[W 22].

Mais les événements météorologiques les plus violents sont les cyclones tropicaux. La Floride se trouve en effet régulièrement sur la trajectoire des ouragans capverdiens[W 23], qui touchent la Floride de juin à novembre. La population est préparée à affronter les cyclones tropicaux, appelés « ouragans » dans le bassin de l’Atlantique. Un avis d’ouragan est émis lorsque des vents de plus de 120 km/h sont attendus dans les 24 heures qui suivent. Les évacuations organisées par les autorités permettent de limiter le nombre de victimes. Miami abrite ainsi le Centre national des ouragans (NHC) qui donne l’alerte en cas de danger. Les ouragans se manifestent par des pluies diluviennes, des vents pouvant atteindre la vitesse de 320 km/h , et sur la côte, par une dangereuse montée des eaux.

Officiellement, la saison cyclonique commence le 1er juin et s’achève le 30 novembre, même si des tempêtes peuvent survenir en dehors de cette période, comme celle de mars 1993. L’ouragan Andrew d’août 1992 est le plus destructeur de l’histoire de l’État : il fait 85 victimes et cause 30 milliards de dollars de dégâts.

Les régions situées au nord du lac Okeechobee sont marquées par le climat subtropical humide[W 24]. Les températures annuelles sont plus basses que dans les régions tropicales, en raison des hivers plus marqués et des vagues de froid qui arrivent du nord. La répartition des températures suit un gradient nord-sud. Les précipitations varient d’une région à l’autre : ainsi, le Panhandle de Floride est la région la plus arrosée sur l’année. La côte nord-est et les régions du centre (lac Okeechobee 1 161 mm/an [W 25]) reçoivent moins de précipitations.

Le climat tropical[W 24] n’est présent qu’au sud du lac Okeechobee. Il se caractérise par des températures douces ou chaudes toute l’année (environ 25 °C ) et les températures mensuelles sont toujours supérieures à 18 °C . L’amplitude thermique est faible et les précipitations abondantes, avec un maximum en été. L’hiver est plus frais et plus sec que l’été. La région se trouve sur la trajectoire des ouragans pendant la saison estivale. Des fronts froids touchent rarement la région entre la fin octobre et le mois de mars.

Avec près de 18 % de sa superficie sous les eaux[N 1], la Floride est marquée par l’omniprésence des milieux aquatiques. Elle compte près de 1 700 cours d’eau[W 12],[26], 7 800 lacs d’eau douce[27], 700 sources, 44 500 km2 de marécages[W 21].

Le fleuve le plus long à l’intérieur des limites de la Floride est le Saint Johns qui se jette dans l’océan Atlantique. Le fleuve Suwannee prend sa source dans l’État voisin de Géorgie, traverse la Floride et se jette dans le golfe du Mexique.

La Floride possède la plus grande concentration de sources au monde[W 26]. La plupart se trouvent au nord-ouest de l’État[25]. Certaines sont très chaudes comme les Warm Mineral Springs dans le comté de Sarasota (30 °C )[W 26].

La Floride compte plus de 30 000 lacs[W 12],[W 10]. Le lac Okeechobee est le plus étendu avec plus de 1 800 km2 [26],[W 12] ; il est peu profond (entre 4,5 et 6 mètres), comme la plupart des lacs floridiens[W 12]. Le lac George, le lac Kissimmee et le lac Apopka sont plus petits. D’autres sont artificiels comme le lac Séminole, créé en 1957 par le barrage Jim-Woodruff sur le fleuve Apalachicola. La plupart des petits lacs du centre de la Floride occupent des dolines, c’est-à-dire des dépressions circulaires mesurant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres, qui sont caractéristiques des régions karstiques[25].

Les pentes douces, le climat et la nature du sous-sol de la Floride expliquent la présence de marécages, dont de nombreux ont été drainés par l’homme. Le plus célèbre est celui des Everglades (voir la section « milieux naturels » plus bas).

Enfin, les eaux souterraines jouent un rôle important dans la géographie de la Floride : une partie des Everglades est un marais d’eau douce alimenté par un aquifère karstique[28]. Les aquifères sont des couches géologiques poreuses et perméables qui emprisonnent des nappes d’eau souterraines. En Floride, ils sont rechargés pendant la saison humide. L’aquifère floridien fournit de l’eau à quelque 8,1 millions de personnes, celui de Biscayne à 4,5 millions d’habitants[W 21]. Ils sont exploités pour les besoins de l’agriculture, des activités industrielles et touristiques.

Le lac DeSoto.

Un doline réputé, le Devil’s Hole.

La Floride appartient à la plaque nord-américaine. Par ses terrains sédimentaires, elle se rattache à d’autres régions des Caraïbes et d’Amérique centrale[29]. Elle constitue la partie émergée d’un grand plateau sédimentaire appelé « plate-forme de Floride » ; seul le nord-ouest (Panhandle) appartient à la plaine côtière du golfe du Mexique. Cette plate-forme se poursuit sous les eaux du golfe du Mexique jusqu’à l’escarpement de Floride, derrière lequel le fond marin tombe brusquement à 1 800 mètres de profondeur[W 27]. Au sud, le talus de la plate-forme correspond aux Keys et limite le détroit de Floride. À l’est, dans l’océan Atlantique, elle est bordée par l’escarpement de Floride-Bahamas.

La plate-forme de Floride, dont une importante partie se trouve sous les eaux du golfe du Mexique, fait 900 km de long sur 1 000 km de large : il s’agit de terrains du Jurassique, du Crétacé et du Tertiaire dont l’épaisseur varie entre 2,5 à 12 km . Elle repose sur un socle plus ancien[W 27] de roches ignées (Précambrien-Cambrien), sédimentaires (Ordovicien-Dévonien) et volcaniques (Trias-Jurassique)[W 28] ; la plate-forme s’est progressivement formée au-dessus de ce substrat par des dépôts sédimentaires. Au cours de son histoire géologique, vieille de plusieurs dizaines de millions d’années, elle a été successivement inondée et découverte au gré des cycles de transgression-régression marines[30].

Le nord de l’État est constitué de couches sédimentaires formées à partir du matériel rocheux issu de l’érosion des Appalaches, la chaîne de montagne située plus au nord[W 10]. Le système des collines au centre de la Floride correspond à d’anciennes dunes[W 29] et dépôts sédimentaires autrefois modelés par l’érosion et le vent[31]. Les calcaires sont les roches les plus fréquentes sous le sol floridien. Ils se sont formés à partir des dépôts de sédiments dans des mers épicontinentales pendant les interglaciaires, du milieu du Jurassique au milieu de l’Oligocène[W 28]. Ils s’organisent en terrasses et en modelés karstiques : dolines, poljes, pertes, résurgences, grottes et cavernes. Enfin, les Keys sont des récifs coralliens[21].

En 2005, la Floride était le quatrième État des États-Unis pour la production de minerais[W 30]. Les principaux sont les phosphates, le sable et les graviers, l’ilménite, la rutile[W 30] et le kaolin[W 31].

Deux types de sable sont présents sur les plages floridiennes : un sable blanc dans lequel domine le quartz, constitué par les sédiments arrachés aux Appalaches et transportés par les cours d’eau[W 29] ; un sable d’origine carbonatée dans les Keys[32]. C’est sur les côtes du golfe du Mexique que l’on trouve le sable le plus fin[32]. Les plages du Panhandle ont les dunes les plus hautes, les plus petites sont dans les Keys[33].

La Floride est réputée pour l’abondance et la variété des fossiles de vertébrés datant de l’Éocène au Pléistocène[W 32],[W 33]. Le sol de Myakka, un sable gris et un des symboles de la Floride, est le plus commun de l’État en couvrant une superficie de près de 6 000 km2 [W 34].

Villes et urbanisme [ modifier | modifier le code ]

La population floridienne devient en majorité urbaine en 1930[W 35]. Aux XXe et XXIe siècles, plus de 85 % des Floridiens vivent dans une localité de plus de 2 500 habitants[W 35].

En 2007, Jacksonville est la ville de Floride la plus peuplée[W 36] ; en 2008 la plus grande agglomération est celle de Miami (5,4 millions d’habitants), qui se classe au septième rang des métropoles américaines et au 60e rang mondial[W 37],[W 38].

En 2008, les cinq premières agglomérations de Floride regroupent plus de 12 millions de personnes soit 67 % de la population de l’État[W 38],[W 39],[N 2]. Cette tendance est représentative de la métropolisation du territoire américain. La plupart des villes les plus peuplées se trouvent sur le littoral. Le réseau urbain est relativement équilibré, même si Miami domine. Deux grands axes urbains se dessinent : l’un sur le littoral sud-est (de Homestead à Jupiter), l’autre entre St. Petersburg et Daytona Beach, en passant par Orlando, le long de l’Interstate 4. Tallahassee, la capitale de la Floride, n’est pas la ville la plus peuplée, une situation que l’on rencontre dans de nombreux États américains. Comme ailleurs dans la Sun Belt, les villes de Floride connaissent une croissance démographique soutenue depuis les années 1960. L’exode rural, l’augmentation de la population et l’immigration ont pour conséquence une augmentation du nombre de citadins ainsi que l’étalement des villes.

Les métropoles de Floride ressemblent aux autres grandes villes américaines : elles comportent un centre des affaires avec des gratte-ciel, entouré par des ghettos, des entrepôts et des zones industrialo-portuaires. Les banlieues, dans lesquelles résident les classes moyennes blanches, sont reliées au centre par des autoroutes et quelques voies ferrées[N 3]. Les municipalités tentent de faire revenir les classes moyennes dans les centres-villes. Cette gentrification passe par la réhabilitation de quartiers historiques (Ybor City à Tampa, Miami Beach Architectural District) et la réalisation d’infrastructures de loisir et de culture (musée d’Art contemporain de Jacksonville par exemple).

On trouve 5 régions en Floride[34]:

Côtes de l’Est

Côtes de l’Ouest

Floride centrale

Corridor géographique

Pointe du Sud (Keys)

La Floride est subdivisée en 67 comtés qui exercent des prérogatives locales diverses (police, justice, travaux publics, hygiène, assistance publique, etc. )[35]. Enfin, les municipalités sont le dernier échelon administratif. Elles ont souvent les mêmes attributions que le comté, hormis la justice. Elles sont généralement dirigées par un maire et un conseil municipal élus. Elles prennent des décisions appelées ordinances et lèvent des taxes. Leur principal source de revenus provient des impôts sur les propriétés.

La Floride compte 12 aires protégées gérées par le National Park Service[36] :

Milieux naturels et biocénose [ modifier | modifier le code ]

Bien que le relief et le climat de la Floride soient relativement homogènes, l’État possède une importante diversité de milieux naturels. Ces derniers sont fragilisés par le changement climatique, la pression démographique et la pollution.

Les forêts couvrent près de la moitié de l’État[W 41]. Les pins sont les arbres les plus fréquents et sept espèces différentes sont présentes en Floride[37]. Les sous-bois sont formés d’arbustes à baies, de petits chênes et de palmiers des sables[38]. Les pinèdes poussent généralement sur des sols sableux et acides[39].

En raison des faibles pentes et de la nature des terrains, la Floride compte de nombreuses régions de marécages, dont la plus célèbre est celle des Everglades. Les marais sont le domaine des emblématiques alligators, tortues de Floride et cyprès chauves. Ils constituent des zones de frai pour les poissons dont se nourrissent les échassiers.

La mangrove, dans le sud de la péninsule, et les dunes figurent parmi les écosystèmes les plus fragiles : ils protègent la côte contre les assauts des vagues et sont des lieux de reproduction pour la faune locale. Les milieux marins offrent une biodiversité importante : ils sont dominés par les herbiers de Thalassia testudinum qui poussent sur les hauts-fonds[W 42]. Ceux du sud sont les plus étendus de la planète (5 500 km2 )[W 42]. Le Floride est par ailleurs la seule région des États-Unis continentaux à posséder près de 6 000 récifs coralliens[W 43]. Enfin, elle possède un vaste réseau de grottes et de cavernes où vivent des animaux adaptés à l’obscurité.

Le climat de la Floride, dont les caractéristiques varient considérablement du nord au sud, contribue à l’incroyable richesse de sa flore indigène.

On y dénombre 4 200 espèces de plantes et de fougères[W 44]. La forêt subtropicale humide est le milieu naturel typique du centre et du nord. Au sud de la péninsule, la végétation ressemble davantage à celle des Caraïbes[W 45].

Parmi les arbres les plus présents se trouvent les pins dont le pin des marais et le Pinus serotina. Les marais sont également le biotope des cyprès des étangs et des cyprès chauves. En vue de préserver au mieux ses richesses naturelles, la Floride dispose de trois Forêts nationales (Apalachicola, Osceola et Ocala) qui couvrent au total près de 4 667 km2 [W 46]. Finalement, la Floride dispose également de près de 2 000 km2 de mangroves couvertes de palétuviers rouges, de palétuviers noirs et de palétuviers blancs[W 47]. Toutes sortes de plantes exotiques introduites en Floride ont menacé ou menacent la survie d’espèces indigènes. Ces plantes représentent désormais 27 % des variétés existantes dans l’État et se sont répandues dans la nature au détriment de la végétation native, à tel point que plusieurs programmes d’éradication ont dû être mis en place.

Les végétaux symboles de l’État sont l’oranger[W 48], le palmier des sables[W 49] et le coreopsis[W 50].

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Le soleil de la Floride et ses hivers cléments sont propices à une faune très variée.

La Floride compte 250 espèces de poissons[W 51], 498 espèces d’oiseaux[W 52], dont 179 espèces qui nichent en Floride[16] et 1 500 espèces de vertébrés[W 53]. Parmi les animaux les plus menacés, on peut citer le crocodile américain, la tortue verte, le tantale d’Amérique, le pic à bec ivoire, la panthère de Floride, le cerf des Keys ou encore le lamantin de Floride. L’alligator d’Amérique fréquente les eaux douces marécageuses mais on le rencontre aussi dans les rivières ou les lacs. Les milieux humides abritent de nombreuses espèces aquatiques (pélican, pygargue à tête blanche, balbuzard pêcheur) et d’échassiers (aigrette neigeuse, héron cendré et grand héron, flamant rose). Les animaux symboles de l’État sont la panthère de Floride, le moqueur polyglotte, l’Heliconius charithonia, l’achigan à grande bouche, le voilier de l’Atlantique, le lamantin de Floride, le marsouin et le Pleuroploca gigantea.

Grâce à la présence de nombreuses zones humides et à son climat chaud, la région est également un paradis pour de nombreux insectes et notamment pour les moustiques. De juin à septembre (saison des pluies), plusieurs espèces de moustiques sont ainsi véritablement gênantes pour les habitants et les touristes[40]. Le long de la côte, ils sévissent toute l’année.

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Les dégâts provoqués par le passage de l’ ouragan Katrina (2005).

La Floride est particulièrement menacée par le changement climatique : des ouragans plus fréquents et plus intenses entraînent la destruction des récifs, des forêts, et l’érosion des littoraux. Une élévation de six mètres du niveau des océans provoquerait la submersion du tiers de la Floride[W 54]. Les sécheresses à répétition augmenteraient le risque de feux de forêt et les pénuries en eau. La pression démographique et l’urbanisation ont conduit au drainage des zones humides et à la baisse des nappes phréatiques. Les effondrements de terrain se multiplient et les milieux aquatiques se dégradent[W 55]. L’étalement urbain est à l’origine de la disparition des milieux naturels et de la hausse des incidents entre les hommes et les alligators[41]. Le développement économique est la cause des pollutions, des concurrences sur les ressources en eau, de la destruction des coraux. Les loisirs maritimes (sports nautiques, pêche) portent atteinte à la faune sous-marine.

Le Florida Department of Environmental Protection est l’organisme chargé de la préservation de la nature pour la Floride. En 2004, la législature de l’État a voté un budget de 98,4 millions de dollars pour la restauration des plages[W 30]. L’État impose des restrictions d’eau et une usine de dessalement de l’eau de mer est construite en 1993 dans la baie de Tampa pour pallier la pénurie[42]. En 2005, 40 % des prélèvements en eau étaient destinés à l’agriculture[W 56]. Il existe des projets pour amener l’eau du nord de la Floride vers le sud plus peuplé[43].

Le système des parcs d’État regroupe quelque 158 lieux préservés[W 57]. La Floride est le seul État à l’est du fleuve Mississippi qui possède trois parcs nationaux : les Everglades, Biscayne et Dry Tortugas. Ces derniers se concentrent dans le sud de la péninsule et présentent la particularité de protéger des milieux humides et maritimes.

La Floride compte un grand nombre de zones protégées (parcs, forêts, aires de loisirs, lieux d’intérêt historique, etc. ), certaines régies par le gouvernement fédéral, d’autres par l’État. Créés pour préserver le patrimoine naturel et culturel de la Floride tout en restant accessible au public, la plupart de ces domaines offrent aux visiteurs une grande variété d’activités de plein air (randonnée, baignade, équitation, cyclisme, pêche, canoë, camping, etc. ). La Floride est aussi l’État qui compte aussi le plus grand nombre de golfs (1086 golfs en fonctionnement vers l’an 2000[44]), qui posent des problèmes de consommation de foncier, d’eau et de pollution par les pesticides (à cause de l’arsenic du MSMA entre autres).

Le niveau de la mer est monté de 7 centimètres entre 1992 et 2020, mais la dynamique s’est accélérée depuis le milieu des années 2000. L’eau pourrait monter jusqu’à 86 centimètres d’ici 2060. Les inondations sont de plus en plus fréquentes dans les villes proches du litoral. D’après une étude de l’université de Géorgie, six millions de Floridiens devront déménager vers l’intérieur des terres avant la fin du siècle[45].

Évolution de la population de la Floride (1830-2000).

La Floride connaît la troisième croissance démographique du pays en valeur absolue[W 58] et la septième en pourcentage[W 59]. Entre 2000 et 2006, la population floridienne a augmenté de 13,2 % contre 6,4 % pour la population américaine[W 60]. Cette augmentation de la population entraîne des problèmes écologiques : pression urbaine, déficit en eau, appauvrissement des écosystèmes, bétonnage des côtes, etc. La croissance démographique est due pour 12,5 % au solde naturel, alors que les migrations y contribuent pour 87,5 %[W 59]. En effet, la Floride appartient à la Sun Belt qui attire les Américains et représente un important foyer d’immigration. Elle comptait en 2000 16,7 % d’immigrés et 23,1 % de personnes parlant une autre langue que l’anglais à leur domicile[W 60].

La première d’entre elles est l’espagnol (26,9 %) suivie par le français (2,2 %), l’allemand (0,6 %) et l’italien (0,4 %). L’Article II , Section 9, de la Constitution de la Floride dispose que « l’anglais est la langue officielle de l’État de Floride ».

Répartition de la population [ modifier | modifier le code ]

Carte des densités en Floride.

La densité de population en Floride, avec 116 hab./km2, est la huitième des États-Unis[W 61], un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale, même s’il cache d’importantes disparités. La population se concentre sur le littoral atlantique et sud-ouest autour de Tampa : 90 % de sa population vit à moins de 30 km du rivage. L’intérieur est moins peuplé sauf dans des villes comme Tallahassee et Gainesville, ainsi que quelques comtés comme Seminole, Orange et Polk. Les régions dont les densités sont très faibles correspondent à des milieux naturels protégés (Parc national des Everglades, forêts nationales d’Apalachicola et d’Osceola par exemple). Le littoral situé entre Clearwater et Panama City est également moins peuplé.

La part des plus de 65 ans est de 16,8 % soit 4,4 points de plus que la moyenne nationale[W 60]. La croissance de ce groupe tend néanmoins à diminuer depuis la fin du XXe siècle[W 59]. La Floride possède la plus grande concentration américaine de retraités[W 61] qui sont attirés par le climat. Plusieurs milliers de ces personnes âgées se regroupent dans des retirement communities, c’est-à-dire des quartiers exclusivement aménagés pour les retraités : le Sun City Center près de Tampa en est un exemple. Elle fut construite par Delbert E. Webb, un promoteur arizonien à partir de 1960 et compte aux XXe et XXIe siècles, quelque 9 300 habitants[46]. La proportion des moins de 19 ans diminue : elle était de 27,6 % en 1980 et de 25,3 % en 2000[W 59]. Ce phénomène démographique aura des conséquences sur la population active de l’État dans l’avenir.

Le taux de mortalité en Floride (9,6 pour mille habitants en 2005) est supérieur à la moyenne nationale (8,2 pour mille habitants)[W 62]. Les Hispaniques ont un taux de natalité supérieur au reste de la population[N 5]. Le taux de fécondité est de 64,1 enfants pour 1 000 femmes en âge de procréer en 2004 (66,3 pour les États-Unis)[W 64].

La majorité de la population floridienne est blanche, mais sa part tend à diminuer lentement (85,3 % en 1980 ; 77,3 % en 2019), comme dans le reste des États-Unis.

Il existe une forte proportion d’Hispaniques (26,4 % en Floride, 18,5 % en moyenne nationale) et celle-ci a tendance à augmenter[W 59]. Avec 5,75 millions de personnes, la communauté hispanique de Floride est la troisième du pays derrière celle de Californie et du Texas. Elle se concentre dans le Sud de la péninsule : les Hispaniques représentent plus de 25 % de la population dans les comtés de Miami-Dade, Collier, Hendry, De Soto, Hardee et Osceola[W 66]. Avec plus de 1,4 million de personnes (soit 61,9 % des habitants[W 67]), le comté de Miami-Dade abrite le plus grand groupe d’Hispaniques en Floride[W 68].

Contrairement aux États du Sud-Ouest des États-Unis, les Cubains sont majoritaires (833 000 sur 3,6 millions en 2000[W 69]) et non les Mexicains (364 000). Ils se concentrent en particulier dans le quartier de Little Havana à Miami et dans la ville d’Hialeah, en banlieue de Miami.

Les Amérindiens ne représentent qu’une infime partie de la population floridienne et se répartissent en deux tribus principales : les Séminoles et les Miccosukees[W 2]. Ils travaillent dans les réserves et les casinos de l’État. Il existe six réserves amérindiennes[W 70] dont les trois principales sont Immokalee, Hollywood et Brighton.

Vers 1960, les Afro-Américains représentaient 18 % de la population floridienne (880 186 personnes)[W 71]. Leur proportion a diminué (voir la partie Historique plus haut). Aux XXIe et XXIe siècles, de nombreux Noirs sont d’origine haïtienne. Dans la ville de Miami, il existe un quartier nommé Little Haiti, historiquement peuplé par des Haïtiens voit son territoire de plus en plus habité par des Hispaniques.

L’espagnol est l’ancienne langue coloniale, et majoritairement parlée par les colons européens, jusqu’à environ 1885, où il est supplanté par l’anglais. Les raisons du déclin de l’espagnol sont : l’industrialisation, la migration de travailleurs américains d’autres États et d’étrangers et l’essor du tourisme. En 1947, l’espagnol n’est plus parlé que par moins de 3 % de la population de Floride.[réf. nécessaire]

Vers la fin des années 1950, avec l’instauration du régime castriste communiste à Cuba, l’espagnol retrouve de la vigueur avec l’arrivée de nombreux réfugiés cubains hispanophones, et à partir des années 1960, avec l’arrivée de nouveaux réfugiés de pays d’Amérique latine, dont le Nicaragua, la République dominicaine, le Mexique, le Salvador, etc. [réf. nécessaire]

Société et religion [ modifier | modifier le code ]

La population floridienne suit la moyenne nationale dans le taux de diplômés de l’enseignement secondaire (79,9 %), du revenu moyen par habitant (38 417 $ ) et du taux de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (11,9 %)[W 60]. Le revenu médian est sensiblement inférieur à celui des États-Unis (40 900 $ contre 44 334 $ )[W 60]. Le taux de divorce de la Floride (3,6 pour mille habitants) est légèrement supérieur à la moyenne nationale (3,5 pour mille habitants) et a tendance à diminuer depuis les années 1990[W 72].

En 2000, les protestants étaient les plus nombreux en Floride[W 73]. En valeur absolue, l’Église la plus importante est celle des catholiques (2,6 millions), suivie par la Convention baptiste du Sud (1,3 million)[W 73].

Les catholiques sont représentés par la Conférence des évêques catholiques de Floride[52] Les anglicans sont pour leur part encadrés par le Diocèse du Sud de l’Église anglicane américaine[53]

Une distinction apparaît de fait entre le Nord et le Sud de la Floride. Le Nord (Pensacola, Tallahassee, Jacksonville) appartient à la Bible Belt, républicaine, protestante et conservatrice, comme les autres États du Sud profond. Le Sud (Orlando, Tampa, Miami), politiquement plus modéré, est caractérisé par une plus grande diversité culturelle et religieuse (communutés cubaines, prédominance du catholicisme, une communauté de 628 485 juifs qui se concentrent à Miami Beach, Boca Raton et Fort Lauderdale, et 31 661 musulmans)[W 73]. La communauté gay est présente dans les quartiers de South Beach, Wilton Manors, dans la banlieue de Fort Lauderdale, mais surtout à Key West, réputée pour son libéralisme et sa tolérance[54].

Avec 6,2 meurtres pour 100 000 habitants (5,6 de moyenne nationale), la Floride n’est pas l’État le plus violent du pays[W 74]. West Palm Beach (22,6 pour 100 000 habitants) et Miami (13,9 pour 100 000 habitants) sont les deux villes les plus touchées par les meurtres[W 75]. Dans le comté de Miami-Dade, le nombre de crimes violents (meurtres, viols, vols à mains armées) a diminué depuis les années 1990, alors que la population a augmenté[N 6].

Selon The New York Times, un mineur de 16 ans est marié tous les deux jours en Floride, où les mariages d’enfants sont légaux[55].

Le Capitole de Floride, à Tallahassee

La Floride est l’un des cinquante États des États-Unis et exerce à ce titre sa souveraineté sur de nombreux domaines comme la police, l’éducation ou les affaires civiles[56]. L’organisation des institutions et les droits des citoyens sont définis par la Constitution de la Floride rédigée en 1838 et amendée à plusieurs reprises. Comme à l’échelon national, les pouvoirs sont séparés en trois branches exécutive, législative et judiciaire.

La législature est bicamérale, avec un Sénat de 40 membres et une Chambre des représentants de 120 membres[W 13]. Elle est chargée de voter les lois qui, après avoir été signées par le gouverneur, deviennent des statuts (Florida Statutes). Elle siège au Capitole de l’État de Floride, à Tallahassee.

Le gouverneur est élu par le peuple pour quatre ans et ne peut exercer plus de deux mandats successifs. Son rôle est d’appliquer la loi. Il est le porte-parole de l’État ainsi que le commandant en chef de la Garde nationale de Floride[57]. Il gouverne en coopération avec un lieutenant-gouverneur et un cabinet composé du ministre de la justice de l’État (Attorney general), du Commissioner of Agriculture et du Chief Financial Officer, tous élus pour quatre ans.

Le ministre de la justice est chargé de conseiller le gouverneur et la législature pour les affaires juridiques. Le gouvernement comprend de nombreuses agences et organisations spécialisées dans des domaines précis (environnement, transport, éducation, etc. ).

Le système judiciaire est composé d’une Cour suprême qui siège à Tallahassee, de cinq cours d’appel de district (District Courts of Appeals), de cours de circuit (Circuit courts) et de 67 cours de comtés[W 70].

La Floride est l’un des 35 États américains appliquant la peine de mort. Elle a procédé à 66 exécutions depuis le rétablissement de la peine de mort en 1979[W 77]. Les exécutions ont lieu par injection létale à la prison d’État de Floride (Starke)[58].

La Cour suprême de Floride est présidée par un juge en chef (Chief Justice) aux côtés de six autres juges puînés (associate justices). Elle est la gardienne de la Constitution de l’État, contrôle la constitutionnalité des lois et joue le rôle de la juridiction de dernier ressort[59].

Résultats des élections présidentielles en Floride Année Républicain Démocrate % Voix % Voix 1960 51,51 % 795 476 48,49 % 748 700 1964 48,85 % 905 941 51,15 % 948 540 1968 40,53 % 886 804 30,93 % 676 794 1972 71,91 % 1 857 759 27,80 % 718 117 1976 46,64 % 1 469 531 51,93 % 1 636 000 1980 55,52 % 2 046 951 38,50 % 1 419 475 1984 65,32 % 2 730 350 34,66 % 1 448 816 1988 60,87 % 2 618 885 38,51 % 1 656 701 1992 40,89 % 2 173 310 39,00 % 2 072 698 1996 42,32 % 2 244 536 48,02 % 2 546 870 2000 48,85 % 2 912 790 48,84 % 2 912 253 2004 52,10 % 3 964 522 47,09 % 3 583 544 2008 48,22 % 4 045 624 50,96 % 4 282 074 2012 49,13 % 4 163 447 50,01 % 4 237 756 2016 49,06 % 4 607 146 47,79 % 4 487 657

La Floride fait partie des Swing states[60], c’est-à-dire des États où aucun des deux principaux partis politiques, démocrate et républicain, ne domine le vote populaire. Elle représente donc un enjeu important lors des élections présidentielles avec son nombre important de grands électeurs[18].

Entre 1876 et 1948, les électeurs votèrent toujours majoritairement pour le candidat démocrate aux élections présidentielles sauf celle de 1928 (Herbert Hoover).

Depuis 1952, les électeurs ont choisi le candidat républicain à onze reprises et le candidat démocrate à cinq reprises (1964, 1976, 1996, 2008 et 2012).

L’élection de 2000 a été l’objet d’un imbroglio électoral et judiciaire sans précédent entre les partisans du démocrate Al Gore et du républicain George W. Bush, frère du gouverneur de Floride, Jeb Bush. L’élection s’est jouée à quelques centaines de voix au bénéfice de George W. Bush, lui donnant ainsi la victoire au niveau national, par Cour suprême des États-Unis interposée. En 2004, George W. Bush y a été réélu avec 52,10 % des voix contre 47,09 % pour John Kerry.

Lors de l’élection présidentielle américaine de 2008, Barack Obama a remporté cet État-clef avec 51 % des voix face à John McCain (48,4 %), les Hispaniques ayant voté majoritairement démocrate alors qu’ils votaient traditionnellement républicain[61].

En 2016 cette fois c’est le républicain Donald Trump qui récolte le plus de voix avec 48,6 % des votes. Très proche, la démocrate Hillary Clinton arrive deuxième avec 47,4 % des votes[62].

Un État républicain [ modifier | modifier le code ]

Après plusieurs décennies de domination démocrate, la Floride bascule très nettement du côté des républicains au cours des années 1980. Depuis 1999, les gouverneurs de Floride sont toujours membres du Parti républicain. Le gouverneur actuel est le républicain Ron DeSantis, en fonction depuis janvier 2019.

La totalité des principaux postes élus de l’exécutif de Floride sont actuellement détenus par des républicains à commencer par le lieutenant-gouverneur Jennifer Carroll, première femme et première Afro-Américaine à occuper cette fonction en Floride. En janvier 2011, le républicain Jeff Atwater a succédé à Alex Sink, la dernière démocrate en date qui détenait un poste officiel au sein du gouvernement de Floride. Quant aux juges de la cour suprême locale, ils ont été, pour ceux en poste en novembre 2010, dans leur majorité nommés sous le mandat du gouverneur républicain puis indépendant Charlie Crist.

Depuis 1994, les deux chambres de Floride sont majoritairement républicaines. Lors de la session 2011-2013, le Sénat est dominé par 28 républicains contre 12 démocrates[W 78] alors que 81 élus républicains contre 39 démocrates siègent à la Chambre des Représentants[W 79].

Les comtés de Miami-Dade, Broward et Palm Beach sont considérés comme des bastions démocrates, même si les cubains — profondément républicains — limitent cette tendance à Miami. Le nord de l’État est conservateur, à l’image des États voisins du Sud profond, même s’il compte les fiefs libéraux de Tallahassee (ville administrative) et Gainesville (ville universitaire). Le sud-ouest de la Floride, refuge des retraités américains, est l’autre région particulièrement favorable aux républicains. Les villes traditionnellement républicaines de Jacksonville et Orlando tendent de plus en plus vers les démocrates, le comté de Duval (Jacksonville) reste cependant plutôt républicain contrairement au comté d’Orange (Orlando), qui a viré à gauche avec l’arrivée récente d’hispaniques non-cubains. La région de la baie de Tampa est la plus compétitive politiquement de l’État, les villes démocrates (Tampa, St. Petersburg) y étant contrebalancées par les banlieues républicaines[63].

Actuellement, les deux sénateurs de Floride sont les républicains Rick Scott et Marco Rubio tandis que 16 républicains et 11 démocrates représentant la Floride à la Chambre des représentants des États-Unis.

Répartition du PIB de la Floride.

La Floride est le quatrième État des États-Unis par son produit national brut (PNB)[W 80] qui s’élève à 742,8 milliards de dollars (fin 2008) et représente un peu plus de 5 % du PNB américain[W 81]. Jusqu’à la crise économique de 2008-2009, le PNB floridien a connu une importante croissance : entre 1997 et 2007, il a augmenté de 87 %[W 82]. Le revenu par habitant est de 33 417 $ (base 2000)[W 82], ce qui classe la Floride à la 20e place sur 50 États américains[W 83]. Le taux de chômage officiel s’élève en 2009 à 10,2 %[64].

La puissance économique floridienne s’appuie sur de multiples atouts. La main-d’œuvre est nombreuse : 9,3 millions de personnes forment la population active en décembre 2008[W 81]. Cependant, le taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale (8,1 % de la population active en 2008 contre 7,6 % pour l’ensemble des États-Unis[W 81]).

Les entreprises peuvent compter sur un bon réseau d’universités et de transports.

La Floride est l’un des rares États américains à avoir instauré un salaire minimum en 2004, qui est ajusté sur l’inflation tous les six mois. Il n’existe pas d’impôt sur le revenu au niveau de l’État (uniquement la part fédérale)[65] et la taxe sur les ventes s’élève à 6 %[W 84]. Les taxes sur la vente représentent la principale recette de l’État de Floride.

Le climat, les plages et l’offre de loisirs attirent les cols blancs. La situation géographique sur le continent fait de la Floride une interface entre les deux Amériques. L’armature bancaire de l’État est solide, avec Miami pour principal pôle financier. Tous ces avantages rendent la Floride attractive pour les investisseurs : avec 39,3 milliards de dollars d’investissement direct à l’étranger (IDE) en 2008, la Floride se place dans les premières destinations des flux de capitaux aux États-Unis[W 85].

La Floride est considérée comme un paradis fiscal, l’État étant dépourvu d’impôt sur le revenu[45].

Pour la période 2017-2018, le budget annuel de la Floride est approximativement de 82,42 milliards de dollars avec une augmentation des dépenses de 260 millions de dollars. Le secteur de la santé reçoit la plus grosse part de ce budget avec 34,2 milliards de dollars[66],[67].

Malgré les difficultés qu’elle rencontre (chancre citrique, catastrophes climatiques), l’agriculture floridienne garde un poids non négligeable par les emplois directs ou indirects qu’elle engendre, ainsi que pour les exportations. En effet, de l’agriculture dépendent des activités situées en amont (engrais à partir des phosphates, biotechnologies), et en aval comme les industries agro-alimentaires. L’agriculture bénéficie d’un vaste marché intérieur (régions très peuplées du Nord-Est des États-Unis).

La Floride dispose de sols fertiles, d’une saison végétative longue et ne connaît pas le gel dans son extrémité méridionale[68]. Il existe de très grandes exploitations (plus de 2 000 hectares) spécialisées dans les fruits, les légumes, les plantes pour pépinières qu’elle exporte vers les marchés du nord en hiver et au printemps et la canne à sucre[69]. L’horticulture et l’élevage (essentiellement bovin) sont d’autres activités importantes. La Floride occupe le premier rang national pour la production d’oranges (75 % de la production américaine[W 10]) et de pamplemousse ; la deuxième pour la canne à sucre, les légumes, les fruits et les productions horticoles[W 70]. Malgré sa place prépondérante, l’agrumiculture ne représente qu’un tiers des ventes de produits agricoles de l’État. La sylviculture représente 8,5 milliards de dollars et 82 millions d’arbres plantés[W 70].

Étant donné la situation de la Floride entre l’océan Atlantique et le golfe du Mexique, son économie est naturellement tournée vers la mer. La Floride compte environ 900 fermes aquacoles[W 86] qui élèvent des poissons-chats, des poissons d’aquarium, des mollusques (huîtres) et des crustacés. Les produits de la pêche industrielle sont divers : poisson, crevette, langouste blanche, etc. La pêche marchande réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 200 millions de dollars.

En valeur absolue, la Floride est le troisième État pour la consommation d’énergie[W 87] : la population est en effet nombreuse et les besoins domestiques sont importants. Cependant, la consommation d’énergie par habitant est l’une des plus basses du pays ( 44e sur 50), en raison du faible poids des industries[W 88]. Les ressources énergétiques sont rares et la Floride doit importer la majeure partie de ses besoins. Elle ne possède pas de raffinerie[W 88]. Le gaz naturel parvient des États voisins du golfe du Mexique. La production hydroélectrique est infime[W 88]. Trois centrales nucléaires sont en fonctionnement. La Floride produit 3,2 % des énergies renouvelables des États-Unis alors que le potentiel est relativement important (solaire, biocarburants)[W 88]. Le 27 octobre 2009, le président Barack Obama a inauguré la plus grande centrale solaire des États-Unis à Miami. Équipée de plus de 9 000 panneaux, celle-ci va permettre d’éclairer plus de 3 000 foyers[W 89]. L’entreprise Florida Power & Light a annoncé l’ouverture pour 2010 d’une centrale solaire de 180 000 miroirs[W 90]. Elle se situera sur la côte orientale, au nord du comté de Palm Beach et s’étendra sur plus de 200 hectares[W 90].

En 2005, la Floride est le quatrième État des États-Unis pour la production de minerais[W 30]. Les principales productions sont les phosphates (54 millions de dollars en 2005), le sable et les graviers (64 millions de dollars), l’ilménite, la rutile[W 30] et le kaolin[W 31]. Au XXIe siècle, entre 75 et 80 % du phosphate utilisé aux États-Unis[W 30] et 25 % dans le monde provient de Floride[W 91] : il est exporté par le port de Tampa.

La Floride n’est pas considérée comme un État industriel : les industries lourdes sont peu nombreuses et le secteur secondaire ne représente que 8 % du PIB. Les emplois industriels se concentrent dans les métropoles. Plusieurs industries travaillent en relation avec le secteur primaire : transformation du bois, jus de fruits, conserveries, raffinage du sucre. Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est stimulé par la croissance démographique et le tourisme. La construction électrique et le matériel de transport (Tampa, Jacksonville, Orlando), la confection (Miami) sont des activités relativement dynamiques[W 10]. Depuis l’arrivée de la NASA à cap Canaveral dans les années 1960, l’industrie aérospatiale s’est développée ; elle emploie 23 000 personnes et produit pour 4,5 milliards de dollars de biens et services[W 13]. Les industries médicales et biotechnologiques connaissent également un essor dans les principales agglomérations. La Floride est le deuxième État américain pour le nombre de laboratoires médicaux[W 92]. Plus de 600 entreprises de biotechnologie (comté d’Alachua et agglomération de Miami-Fort Lauderdale), de pharmacie et de matériel médical[W 93] travaillent en relation étroite avec les universités.

Les services représentent 68 % du PIB floridien[W 92]. Les sociétés de prise en charge de communautés ou d’individus, comme celles de la santé ou du tourisme, viennent en tête. Elles occupent environ 30 % des employés de l’État et fournissent un quart de la richesse produite. Avec une population vieillissante, les services de santé devraient connaître prochainement l’un des plus forts taux de croissance.

La fonction publique a aussi une part importante dans l’économie de l’État : elle emploie environ 15 % des personnes actives, notamment dans l’éducation, la santé et l’armée.

Les agences immobilières et financières jouent également un rôle essentiel. Les transactions immobilières en particulier ont connu une croissance extraordinaire liée à l’afflux de nouveaux résidents. Ce secteur emploie deux fois plus d’agents que la moyenne nationale.

Le tourisme est la principale activité de la Floride[W 10],[W 70] : il génère, dans les années 2000, 57 milliards de dollars[W 13]. « L’État ensoleillé » a attiré quelque 86 millions de touristes en 2006[W 94].

Les atouts touristiques de la Floride sont nombreux : le climat tropical du Sud offre des hivers chauds et ensoleillés. Le tourisme balnéaire se développe grâce aux plages de sable blanc comme celles de la Suncoast, mais aussi grâce à une offre importante d’infrastructures de transport et d’hôtellerie. L’offre des activités est large, depuis les loisirs et les sports maritimes au tourisme culturel et écologique (parcs naturels). Les touristes viennent également profiter des centaines de sources d’eau douce de l’État : il existe 15 parcs d’État autour de sources qui attirent chaque année plus de deux millions de visiteurs[W 95]. Il est possible de visiter le centre spatial Kennedy et d’assister au lancement des navettes sur le site.

La Floride est, avec la Californie, l’État qui compte le plus de parcs à thème. Plusieurs parcs sont regroupés en complexe, le plus grand de tous est le Walt Disney World Resort près d’Orlando qui s’étend sur 101 km2 [W 96]. Le complexe emploie 65 000 personnes, comprend quatre parcs à thèmes dont un zoologique et un parc des technologies du futur (Epcot), deux parcs aquatiques, 22 hôtels, cinq terrains de golf et une zone commerciale. Orlando est la métropole touristique la plus fréquentée du monde et qui détient la plus grande capacité hôtelière du pays[70]. Enfin, Miami est le premier port de croisières du globe[71] avec plus de 1,8 million d’embarquements en 2007[W 97].

4 000 agences bancaires sont présentes en Floride et Miami est le deuxième centre bancaire international des États-Unis, derrière New York[W 92].

Les exportations de marchandises représentent 14,5 milliards de dollars au premier trimestre 2009, et les importations 9,8 milliards[W 81]. Les ports de Floride exportent des produits manufacturés, des véhicules, des engrais, des plastiques et des produits pharmaceutiques. Ils importent des produits manufacturés, énergétiques et minéraux. La Floride est la porte des États-Unis sur l’Amérique latine et assure près de 40 % des exportations américaines vers ce continent[W 13]. Les aéroports représentent 4,8 millions de tonnes et 7 % des marchandises transportées par avions aux États-Unis[W 98]. Le littoral accueille 14 ports en eau profonde qui totalisent un trafic de 121 millions de tonnes de marchandises[W 98]. Tampa est le premier port de Floride en volume de marchandises[72],[W 99].

Architecture et patrimoine [ modifier | modifier le code ]

L’architecture de la Floride suit l’évolution historique et économique de « l’État ensoleillé ». Les nombreux forts présents en Floride montrent que la région a constitué un enjeu entre les puissances coloniales européennes, puis dans les guerres indiennes menées par le gouvernement américain. Le monument national de Castillo de San Marcos, le fort Matanzas et la cathédrale-basilique de Saint Augustine, construits par les Espagnols au XVIIIe siècle en coquina, sont classés monuments nationaux américains. L’architecture du XIXe siècle reflète l’évolution économique de la Floride : dans la moitié nord, les planteurs et les exploitants agricoles construisent de belles demeures dans un style commun au Vieux Sud des États-Unis (parc d’État d’Eden Gardens). De ces plantations subsistent parfois les ruines d’un moulin à sucre (site historique d’État de Yulee Sugar Mill Ruins) ou les cases des esclaves (parc historique d’État de Bulow Plantation Ruins). La multiplication des phares sur la côte témoigne de la vocation maritime de la Floride : le plus haut est le phare de Ponce de Leon Inlet, à Ponce Inlet.

Dans les années 1880-1920, les investisseurs et les magnats des chemins de fer construisent de nombreux hôtels aux styles architecturaux éclectiques : Carl Graham Fisher à Miami Beach, Harold Stirling Vanderbilt à Palm Beach, Henry Bradley Plant à Tampa, Henry Morrison Flagler à Saint Augustine. L’architecture néo-mauresque est très prisée : Don CeSar (St. Pete Beach), Tampa Bay Hotel (Tampa), Ponce de León Hotel (Saint Augustine). Les autres tendances sont hispaniques (Coral Gables Biltmore Hotel à Coral Gables) ou néorenaissance méditerranéenne (villa Vizcaya à Miami).

L’entre-deux-guerres voit s’épanouir des édifices de style Art déco, en particulier à Miami et Miami Beach. Les éléments décoratifs en stuc et en marbre reprennent les thèmes de la faune et la flore locales si bien que l’on parle de tendance Tropical Art Deco. Les murs sont peints avec des couleurs pastels et ornés de formes géométriques, de néons qui brillent dans la nuit. Le sourcil au-dessus des fenêtres, destiné à protéger l’intérieur de la lumière du soleil, est une spécialité de Miami[W 100]. La Floride compte des édifices de la Prairie School, parmi lesquels la Veterans’ Memorial Library d’Isabel Roberts (St. Cloud) et la Pfeiffer Chapel, de Frank Lloyd Wright (Lakeland) sont deux exemples célèbres.

Il existe un style moderne propre à Miami : la Miami Modern Architecture ; Morris Lapidus est l’un des architectes les plus prolifiques en Floride dans les années 1950 ; on lui doit de nombreux hôtels à Miami Beach. La Sarasota School of Architecture est un style d’architecture régional dominé par Paul Rudolph dans les années 1950 et qui appartient au style international. Enfin, parmi les grands architectes internationaux ayant travaillé en Floride, on peut citer le Japonais Arata Isozaki qui a construit le Team Disney Building, près d’Orlando, ou encore le Suisse Bernard Tschumi qui a dessiné le Paul Cejas School of Architecture Building à Miami (2003).

Comme dans les autres métropoles américaines, les grandes villes floridiennes ont vu s’élever des gratte-ciel dans les centres des affaires. La poussée a été telle à Miami que les spécialistes ont pu parler de « manhattanisation ». Le Four Seasons Hotel Miami est le plus haut immeuble de la Floride avec ses 242 mètres. Depuis quelques années, les Floridiens ont pris conscience de la nécessité de préserver le patrimoine architectural de l’État, menacé par les promoteurs immobiliers. De nombreuses villes possèdent des quartiers historiques (Historic Districts en anglais) qui attirent les touristes. À la fin des années 1970, sous l’impulsion de Barbara Capitman, se créée la Ligue de préservation de Miami[W 100]. En 2007, la Floride abrite 39 National Historic Landmarks[W 101].

Cinéma et télévision [ modifier | modifier le code ]

Au début du XXe siècle, de nombreux réalisateurs de New York sont attirés par le climat de la Floride et les faibles salaires. Ils installent une trentaine de studios à Jacksonville que l’on surnomme rapidement la « Winter Film Capital of the World »[N 7]. Plusieurs centaines de films muets sont ainsi produits entre 1908 et les années 1920. Mais l’industrie du cinéma est stoppée par la concurrence d’Hollywood en Californie. Il ne reste de cet âge d’or qu’un musée aménagé dans les studios Norman, dans le quartier d’Arlington, le Jacksonville Silent Film Museum[W 102].

La Floride est le troisième centre de production cinématographique des États-Unis. On trouve des studios de production dans deux parcs à thèmes : Universal Studios Florida et Disney’s Hollywood Studios. Plusieurs films historiques sur la Prohibition (Certains l’aiment chaud), la crise des missiles de Cuba de 1962 (Treize jours) ont été tournés en Floride. De nombreux films ont pour thème l’espionnage (Goldfinger, Casino Royale) ou l’espace (Apollo 13, Contact). Les films se déroulant en Floride appartiennent souvent au genre policier ou au thriller : L’Expert, Sexcrimes, Miami Vice : Deux Flics à Miami. D’autres sont des films d’action comme Bad Boys, 2 Fast 2 Furious, Le Transporteur 2. Dans le registre de la comédie, on peut citer Porky’s, Stranger Than Paradise, Mary à tout prix et Mon beau-père, mes parents et moi qui se déroulent tous dans l’État. L’Enfer du dimanche réalisé par Oliver Stone, évoque quant à lui l’univers du football américain. De nombreux comédiens sont nés en Floride : Sidney Poitier, Faye Dunaway, Wesley Snipes, Carla Gugino, William H. Macy ou encore Danny Pino. Parmi les séries télévisées qui ont pour cadre la Floride, on peut citer : Flipper le dauphin, Les Craquantes, Nip/Tuck, Deux Flics à Miami, Les Experts : Miami, Dexter qui sont les plus connues[73],[74].

La cuisine floridienne est un mélange d’influences diverses venues des Caraïbes et d’Amérique latine. Elle utilise des produits maritimes (poissons, crustacés, coquillages), cubains (riz, haricots noirs, porc) et tropicaux (fruits), souvent relevés par des épices. Les agrumes (orange, citron, pamplemousse) sont utilisés dans les desserts mais aussi dans de nombreux plats sucrés-salés (poulet, poisson, etc. ). Parmi les spécialités de la région se trouvent le fudge (confiserie à base de sucre, lait, beurre, chocolat et banane) et la viande d’alligator[75]. Les restaurants proposent aussi des plats typiques du Vieux Sud américain (gumbo, jambalaya). Les crustacés sont préparés en bisques et servis en entrée. L’agriculture fournit des fruits pour les cocktails et les smoothies. Les premières vignes de Floride auraient été plantées par les Français au XVIe siècle et développées par les Espagnols par la suite[76],[W 103]. Depuis 2006, la Key lime pie, une tarte à la lime originaire de la région des Keys, est devenue un symbole de l’État[W 104].

Événements culturels et festivals [ modifier | modifier le code ]

Le dynamisme de la culture floridienne se manifeste par de nombreux événements tout au long de l’année. Des festivals de musique se tiennent dans les grandes villes, en particulier à Jacksonville et Miami. Key West s’impose comme l’une des capitales littéraires de la Floride, notamment avec son festival Hemingway Days Festival en l’honneur d’Ernest Hemingway[77]. Les villes du Sud de la Floride organisent diverses parades célébrant les différentes communautés de la région. La Florida State Fair est l’une des foires les plus anciennes et les plus importantes de l’État. Enfin, on compte de nombreux festivals cinématographiques, parmi lesquels le Festival international du film de Miami qui est fréquenté chaque année par plus de 70 000 visiteurs[W 105].

Comme les Amérindiens n’ont pas laissé de témoignages écrits datant de l’époque précolombienne, les premiers éléments de la littérature sur la Floride sont des récits espagnols. Au XVIe siècle, des explorateurs comme Jean Ribault et René de Goulaine de Laudonnière laissent des témoignages de la colonisation française. Au siècle des Lumières, les voyageurs britanniques puis américains décrivent la péninsule : ainsi, le naturaliste et poète William Bartram parcourt la Floride entre 1765 et 1777. Il publie le récit de ses aventures en 1791 dans un livre appelé Travels, dans lequel il décrit les mœurs des Amérindiens, les milieux et les paysages floridiens[W 106]. Un autre voyageur anglais, Bernard Romans, écrit une Histoire naturelle et civile des Florides (1776). Bien que n’ayant jamais résidé de manière permanente en Floride, l’ornithologue Jean-Jacques Audubon peint les oiseaux de cette région ; il explore la Floride à plusieurs reprises dans les années 1830[78] et publie Les Oiseaux d’Amérique. Charles Vignoles édite en 1821 ses Observations on the Floridas.

Harriet Beecher Stowe (1811 – 1896), auteur de La Case de l’oncle Tom, a également décrit la Floride à la fin du XIXe siècle dans Palmetto Leaves (1872). À la fin de son ouvrage, elle plaide en faveur des droits humains, notamment des Afro-Américains[W 107]. Le premier roman de Marjorie Kinnan Rawlings, South Moon Under (1933), se déroule à Cross Creek où l’on peut encore visiter sa maison[W 108]. Mais son œuvre la plus célèbre, The Yearling (en français : Jody et le Faon, 1938), qui raconte l’histoire d’un jeune garçon qui adopte un faon orphelin en Floride, a remporté le prix Pulitzer du roman en 1939, et a fait plus tard l’objet d’un film du même nom.

À la fin des années 1930, Stetson Kennedy et Zora Neale Hurston travaillèrent pour la division floridienne de la Work Projects Administration (WPA) qui engageait des écrivains[W 3]. Ils commirent tous deux des ouvrages sur la Floride, le premier dans Palmetto Country (1942) et Southern Exposure (1946), la seconde dans son roman Their Eyes Were Watching God (1946). Ces deux auteurs sont connus pour leurs contributions sur le folklore de la Floride et leur engagement en faveur des droits civils. Bien qu’originaire d’Alabama, la famille de Zora Neale Hurston s’installa à Eatonville près d’Orlando. Dans son autobiographie, Dust Tracks on a Road, Zora Neale Hurston prétend y être née[W 109] ; la ville organise chaque année un festival en son honneur.

Ernest Hemingway vécut plusieurs années à Key West, dans une maison où John Dos Passos vint à plusieurs reprises avec sa femme. Hemingway y écrivit de nombreux romans : A Farewell to Arms, For Whom The Bell Tolls, Green Hills of Africa, The Snows of Kilimanjaro, Death in the Afternoon. La demeure a été transformée en musée en 1964 puis classée National Historic Landmark en 1968[W 110]. Deux œuvres du Prix Nobel de littérature ont pour cadre la Floride : En avoir ou pas (1937) décrit Key West et la contrebande entre Cuba et la Floride. L’Étrange Contrée raconte comment un écrivain et une jeune fille louent une voiture à Miami et roulent vers l’Ouest. Tennessee Williams est un autre grand auteur américain qui vécut en Floride. Sa pièce Doux oiseau de jeunesse (Sweet Bird of Youth, 1959) commence dans une chambre d’hôtel de St. Cloud. La pièce de Maxwell Anderson (1888-1959), Key Largo (1939) fut adaptée au cinéma.

À partir des années 1960, Miami devient le centre de la littérature des Cubains en exil : par exemple, Carlos Victoria place l’action de son roman Un pont dans la nuit dans la métropole floridienne[79]. Thomas McGuane (né en 1939), écrit des romans qui ont pour décor les Keys (32 °C à l’ombre, Panama). Dans Continents à la dérive (1985), Russell Banks (né en 1940) évoque l’immigration haïtienne en Floride. En 1990, John Updike (1932-2009) met en scène le roman Rabbit en paix, quatrième volume du célèbre cycle « Rabbit Angstrom », en grande partie en Floride dans une ville fictive, Deleon, inspirée de Fort Myers[80]. Enfin, le roman policier est le genre le plus prolifique en Floride : on peut citer des écrivains comme John D. MacDonald, Alison Lurie, Elmore Leonard, Stuart M. Kaminsky, Carl Hiaasen, Patricia Cornwell ou encore Tim Dorsey.

Il existe une importante offre de journaux à Miami : le principal quotidien est The Miami Herald qui tire à plus de 260 000 exemplaires en semaine et emploie quelque 1 400 personnes[W 111] ; il a reçu 19 fois le prix Pulitzer et son rayonnement va bien au-delà du sud de la Floride car il est distribué dans six pays d’Amérique latine et des Caraïbes[W 111]. Sa version hispanophone, El Nuevo Herald, est le deuxième journal en espagnol le plus lu aux États-Unis et tire à 95 000 exemplaires en semaine[W 112]. Parmi les autres grands journaux floridiens, on peut citer le plus ancien d’entre eux, The Florida Times-Union, fondé en 1864, l’Orlando Sentinel, avec un tirage quotidien de plus de 200 000 exemplaires, ou encore le Tampa Bay Times qui a remporté six fois le prix Pulitzer. Il existe en outre une presse étudiante très active, avec des titres comme The Beacon, The FAMUan ou encore The Miami Hurricane. Plusieurs radios émettent sur le territoire, donc WRMI, WQAM et WAVV.

Musées et bibliothèques [ modifier | modifier le code ]

L’art contemporain est particulièrement bien représenté en Floride : les musées (Pérez Art Museum Miami, musée d’Art contemporain de North Miami, musée d’Art contemporain de Jacksonville) et les galeries d’art se concentrent dans les grandes villes. Miami possède une foire d’art contemporain internationalement reconnue : Art Basel Miami Beach. Le Salvador Dali Museum réunit la plus grande collection au monde du maître espagnol à St. Petersburg[W 113].

Il existe par ailleurs de nombreux musées consacrés aux sciences (Miami Science Museum, musée d’histoire naturelle de Floride), aux transports (aviation, chemin de fer) et à l’histoire locale. Enfin, la vocation spatiale de la Floride est mise à l’honneur au Kennedy Space Center Visitor Complex de Cap Canaveral. Des aquariums (SeaWorld Orlando, aquarium de Floride) et des parcs zoologiques (Jacksonville Zoo and Gardens, Busch Gardens Tampa, Disney’s Animal Kingdom, Miami MetroZoo) figurent parmi les autres attractions de l’État.

Les principales bibliothèques de l’État sont situées dans les métropoles : le réseau des bibliothèques de Miami possède 47 antennes et plus de 3,5 millions de volumes[W 114]. Les campus universitaires abritent des bibliothèques spécialisées. La bibliothèque de l’université internationale de Floride compte plus de 1,7 million de volumes[W 115]. Les archives de l’État de Floride se trouvent à Tallahassee.

La diversité musicale de la Floride reflète l’existence des différentes communautés ethniques. Les musiques rituelles des Amérindiens restent vivantes dans les réserves. L’héritage afro-américain se retrouve dans le ragtime et le cake-walk. La présence des Cubains et des Haïtiens renouvelle les genres musicaux de la péninsule à partir des années 1960[81]. Au début des années 1970, le disco de Miami connaît un important succès. Puis, dans les années 1980-1990 se développent le Miami bass (hip-hop), le death metal, le Florida breaks (breakbeat). Enfin, la Floride est l’un des principaux lieux de la techno. À Miami, la Winter Music Conference est la plus grande manifestation de dance du monde et la ville reste l’une des destinations préférées des DJ internationaux.

De nombreux chanteurs et musiciens sont nés en Floride : on peut citer. XXXTentacion, George Fisher, Gary U.S. Bonds (rhythm and blues), Jim Morrison (rock), Tom Petty, Johnny Tillotson (musique country), ou encore Flo Rida (rap). Marilyn Manson et 2 Live Crew comptent parmi les groupes originaires de Floride les plus connus. Les métropoles comptent chacune des orchestres symphoniques. Enfin, plusieurs chansons évoquent la Floride : Old Folks at Home est l’hymne de l’État écrit par Stephen Foster en 1851. Les Blues Brothers chantent Going back to Miami et Arthur H interprète Sous le soleil de Miami.

À côté des équipes prestigieuses (voir le tableau ci-dessus), la Floride possède de nombreuses petites équipes de baseball, football américain, basket-ball, hockey sur glace, soccer (football) et rugby à XV . Les universités ont également des équipes sportives reconnues.

Le football américain est, comme ailleurs aux États-Unis, l’un des sports les plus suivis en Floride. Les Gators de la Floride et les Seminoles de Florida State sont les deux plus fameuses équipes omnisports universitaires de Floride. L’Orange Bowl qui se joue à Miami est l’un des matchs de football américain universitaire les plus populaires, la première édition ayant eu lieu en 1935. En baseball, l’entraînement de printemps des équipes de Ligue majeure de baseball débute à la mi-février (Grapefruit League).

L’étendue du littoral floridien est propice au développement des sports nautiques et aquatiques de toutes sortes : pêche sportive, kayak, catamaran, planche à voile sont pratiqués comme sports et comme loisirs. La plongée sous-marine permet de découvrir les récifs coralliens et les nombreuses épaves. Des régates sont organisées au large des côtes et Fort Lauderdale possède la plus grande manifestation nautique du monde qui attire quelque 125 000 personnes chaque année[W 116]. La Floride est, avec la Californie et Hawaï, un foyer du surf américain. Cocoa Beach est le lieu de naissance du surfeur professionnel le plus titré de l’histoire de ce sport, Kelly Slater.

Le principal lieu pour les courses automobiles est Daytona Beach. Le Daytona International Speedway accueille notamment les 24 Heures de Daytona, une course d’endurance de voitures de sport qui se tient chaque année depuis 1966. Il existe également un circuit urbain dans les rues de St. Petersburg qui accueille le championnat américain de monoplaces IndyCar Series lors du Grand Prix de St. Petersburg qui a lieu tous les ans en début de saison.

Le rodéo du Silver Spurs Arena à Kissimmee est le plus ancien de Floride. Les courses hippiques sont l’occasion de faire des paris. Le comté de Palm Beach est réputé pour la pratique du polo, en particulier dans le Palm Beach International Polo Club.

Le tennis est l’un des sports les plus pratiqués en Floride. Il existe de nombreux centres d’entraînement dont celui de Nick Bollettieri qui forme des joueurs internationaux. Les tournois de Delray Beach et les Masters de Miami font partie du circuit professionnel ATP. L’Open de Miami et le tournoi de tennis d’Amelia Island figurent dans le WTA.

Avec plus de 1 250 terrains de golf[W 13], la Floride est l’État américain le mieux doté. Ils se concentrent dans le comté de Palm Beach. De nombreux golfeurs ont choisi de résider en Floride comme Tiger Woods. La Professional Golfers’ Association of America et la Ladies Professional Golf Association organisent des tournois en Floride dont le plus prestigieux est The Players Championship à Ponte Vedra Beach.

Les systèmes scolaires publics sont administrés par le Florida Department of Education (FLDOE). Selon la Constitution de la Floride[W 117], l’État compte 67 districts scolaires, soit un par comté, qui sont indépendants des municipalités. Les districts scolaires ont la possibilité de taxer leurs résidents[W 117]. La Floride possède plusieurs centaines d’écoles privées de tous types[W 118] qui ne dépendent pas du FLDOE[W 119]. En 2008, environ 55 000 élèves recevaient un enseignement à domicile[W 120] qui n’est contrôlé ni par le district scolaire, ni par le FLDOE. En 2007, on comptait 2 641 598 Floridiens en étude (du primaire au supérieur).

Il existe 23 universités et colleges d’État, 28 universités et colleges indépendants, 26 community colleges, huit écoles de droit et quatre écoles de médecine en Floride[W 70]. L’Independent Colleges and Universities of Florida est une association qui regroupe 28 institutions éducatives privées dans l’État, totalisant plus de 120 000 étudiants en 2006[W 121]. En 2007, l’ensemble des universités floridiennes disposaient de 1,6 milliard de dollars pour la recherche, financée par l’État fédéral, l’État de Floride, les industriels, le mécénat et la philanthropie[W 122]. Il existe de nombreux pôles d’excellence universitaire dans les biotechnologies, les énergies renouvelables, l’optique et la science des matériaux. Depuis l’an 2000, la Floride interdit la discrimination positive dans les universités publiques[82].

Les établissements d’enseignement supérieur les plus importants sont le Miami Dade College (167 000 étudiants[W 123]), l’université de Floride (51 700), l’université de Floride centrale (48 400)[W 124], qui comptent parmi les plus grandes des États-Unis. Selon le classement académique des universités mondiales par l’université Jiao Tong de Shanghai, l’université de Floride est la meilleure de l’État : elle occupe la 58e place mondiale et la 39e place aux États-Unis (2008)[W 125].

Le campus de l’université de Floride à Gainesville est le plus vaste et s’étend sur environ 800 hectares[W 124]. Fondée en 1851, l’université d’État de Floride à Tallahassee est la plus ancienne de l’État.

La navigation fluviale joua un rôle crucial dans la colonisation et dans le développement économique de la Floride. La première liaison en bateau à vapeur fut créée en 1827 sur la rivière Apalachicola. Cette voie navigable servit non seulement au transport du coton mais aussi à celui du bois, l’un des principaux produits d’exportation de l’époque.

La Floride est desservie par une grande variété de moyens de transport. La desserte du territoire est facilitée par la taille de l’État et par l’absence de montagnes. Les transports sont sous la responsabilité du département des Transports de Floride.

Le système des autoroutes d’État (State Highway System) s’étend sur près de 19 500 km [W 98] et relie les principales villes. La longueur cumulée des autres routes publiques atteint les 177 000 km [W 98]. Les principales autoroutes sont l’Interstate 4, l’Interstate 10, l’Interstate 75 et l’Interstate 95. L’U.S. Route 1 relie Key West à la frontière canadienne. Cette section de l’US Route 1, dans les Keys, appelée Overseas Highway, est longue d’environ 150 km et compte 42 ponts[W 126] dont le Seven Mile Bridge, le plus long de Floride avec 10,8 km . Le réseau des voies ferrées est long de quelque 4 500 km [W 98] et permet surtout l’acheminement des marchandises et des matières premières. La société Amtrak exploite plusieurs lignes de chemins de fer pour les voyageurs comme l’Auto Train. Orlando constitue le terminal oriental de la Sunset Limited, qui traverse le Sud des États-Unis depuis Los Angeles en passant par Houston et La Nouvelle-Orléans. Miami est reliée à New York par deux lignes : la Silver Star et la Silver Meteor.

Miami est la seule ville de Floride à posséder un métro ; les autres grandes villes sont desservies par un tramway et/ou des bus. Le Tri-Rail est une ligne régionale de trains qui s’étend sur 118 km et qui possède 18 gares le long de la côte méridionale de l’Atlantique et qui dessert les trois aéroports internationaux de cette région.

La Floride possède 19 aéroports commerciaux reliés à 120 destinations aux États-Unis et à l’étranger[W 98]. 70 millions de passagers passent chaque année dans les aéroports floridiens dont 44 millions visitent l’État[W 98]. En 2007, plus de 4,8 millions de tonnes de fret ont transité par les aéroports de Floride[W 98]. Les principaux aéroports, par nombre de passagers, sont ceux d’Orlando, de Miami, de Fort Lauderdale et de Tampa.

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(es) Garcilaso de la Vega , La Florida del Inca : Historia del adelantado, Hernando de Soto, governador y capitan general del reino del Perú; y de otros heroicos cavaleros, Españoles e Indios… Van enmendadas en esta impresion, muchas erratas de la primera: y añadida copiosa tabla de las cosas notables, y el ensaio cronologico, que contiene las sucedidas, hasta en el año de 1722 , 1722 (OCLC , présentation en ligne, lire en ligne) Garcilaso Madrid , Oficina real, y à costa de Nicolas Rodriguez Franco,

www.visite-usa.fr

Miami

Etat : Floride fiche info.

Population : 400.000 habitants (5.400.000 avec l’agglomération).

Il convient tout d’abord de séparer Miami “ville” avec ses buildings futuristes, de Miami Beach, paradis des loisirs et des distractions. Le tourisme est une source majeure de revenus pour la ville qui vit de son image de paradis tropical. Son port touristique est d’ailleurs le premier port de navires de croisières, avec un tiers de la flotte mondiale. Le centre-ville est situé sur la côte de la baie de Biscayne qui est parsemée de nombreuses îles, naturelles ou artificielles. Parmi les métropoles des Etats-Unis, elle est la plus petite en étendue (San Francisco et Boston sont légèrement plus grandes). Miami est assurément la ville la plus hispanique des Etats-Unis et l’une des plus cosmopolites aussi, avec plus de la moitié de ses habitants d’origine étrangère, et plus particulièrement d’Amérique latine. Située à quelques heures de bateau des Caraïbes, elle est la porte d’entrée, et surtout le port d’attache, des latino-américains aux Etats-Unis. L’espagnol est tout autant parlé que l’anglais dans les rues, et les grandes compagnies d’Amérique du Sud y ont installé leurs sièges sociaux nord-américains (attirées également par des mesures fiscales particulièrement intéressantes).

Il est à noter que si Miami est la principale ville de Floride, c’est Tallahassee qui en est la capitale.

UN PEU D’HISTOIRE

Le nom de Miami vient d’un mot indien mayami qui signifie “eau douce”. Les premières traces de peuplement datent d’il y a environ 12.000 ans. Les Amérindiens Tequesta sont les habitants de la région à l’époque de l’arrivée des Espagnols, suite à la découverte des Caraïbes par Christophe Colomb. Le conquistador espagnol Juan Ponce de León est le premier Européen à avoir visité la Floride. Il découvre la baie de Biscayne en 1513 et écrit dans le journal de bord qu’il a atteint Chequescha (le premier nom enregistré de Miami).

C’est au début des années 1800 que les premiers colons européens, qui viennent pour la plupart des Bahamas, s’installent dans la zone. La région est touchée par la seconde guerre séminole, un conflit qui fait rage de 1835 à 1842 (aujourd’hui, les indiens séminoles ont encore 6 réserves en Floride). La population civile quitte la région et l’armée installe Fort Dallas pour protéger le secteur. A la fin du conflit, William English fonde le Village of Miami sur la rive sud du fleuve. En 1844, la ville devient le chef-lieu du comté. En 1896, H. Flagler prolonge la ligne de chemin de fer Florida East Coast Railway jusqu’à Miami.

Durant les années 1920, on y autorise les jeux d’argent, et Miami ne fait pas appliquer la Prohibition fiche info, ce qui entraîne un boom démographique, la population augmentant en quelques années de 30.000 à 200.000 personnes. Cependant un cyclone frappe la ville en 1926. Il cause la mort de centaines de personnes et détruit des milliers de logements. Entre 25.000 et 50.000 personnes sont alors sans logis. La catastrophe, suivie quelques années plus tard par la Grande Dépression, interrompt le boom de l’immobilier. La ville relance cependant rapidement son économie grâce à l’industrie aéronautique.

L’arrivée au pouvoir de Fidel Castro à Cuba en 1959 fait affluer en une décennie un demi-million de Cubains dans le sud de la Floride, dont 250.000 à Miami. La première vague d’immigration concerna avant tout des Cubains aisés, qui avaient tout à perdre sous le régime communiste.

En 1992, l’ouragan Andrew cause plus de 45 milliards de dollars de dégâts dans la région : c’est l’une des catastrophes naturelles les plus destructrices que le pays a subies. Malgré plusieurs épisodes de crise économique et de tension raciale, ainsi que les problèmes de la corruption et du trafic de stupéfiants, Miami est actuellement en plein développement et attire toujours de nouvelles populations.

MIAMI BEACH

Miami Beach

La ville de Miami est construite dans une grande plaine, et est bordée d’îles, dont celle (la plus étendue) où se situe Miami Beach. Couverte de palétuviers, très marécageuse et infestée de moustiques jusqu’au début du siècle, Miami Beach a connu un développement fulgurant dans les années 1920 et après la seconde guerre mondiale. Cette presqu’île d’une vingtaine de kilomètres est aujourd’hui bordée par des plages paradisiaques, quoique souvent bondées. Entre le continent et la presqu’île se trouve la baie de Biscayne photo, parsemée d’îles, naturelles ou artificielles, et parfois privées. Parfois, l’île est reliée à la route par un pont photo, permettant à ses habitants d’être plus tranquilles. Tout le long de la côte, des dizaines d’hôtels photo plus ou moins luxueux accueillent les touristes du monde entier. Miami Beach, qui compte 100.000 habitants en temps normal, voit sa population multipliée par 15 à la haute saison.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Venetian Causeway Bridge et Watson Island

Cinq routes traversent la baie de Biscayne et relient Miami à Miami Beach, comme ici la Venetian Causeway (au premier plan). Sur cet axe, une série de 12 ponts permet de passer d’île en île (les Venetian Islands). Entre 1997 et 1999, de gros travaux de rénovation ont été entrepris. Si vous y passez de nuit, vous pourrez voir un peu plus au sud, le dessous du tablier du pont MacArthur Bridge (à droite sur la photo), éclairé en rose. Ce pont, tout comme l’île de Watson Island qu’il traverse, permettent d’avoir une belle vue sur Miami Downtown. Cette île artificielle, créée en 1931, accueille le parc de tropical Jungle Island (anciennement Parrot Jungle and Gardens) où vivent plus de 1000 espèces d’oiseaux (pélicans, flamands roses, marabouts et perroquets). On peut y assister à un spectacle de perroquets dressés.

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Hôtel Fontainebleau Miami Beach (anciennement Fontainebleau Hilton)

Situé à Miami Beach, le long d’une portion de plage appelée Millionaire’s Row, ce complexe datant de 1954 compte 11 restaurants, des boîtes de nuit, un spa, une grande piscine principale à la forme originale ainsi que plusieurs autres plus petites. Depuis sa rénovation (pour un montant d’un milliard de dollars) terminée en 2008, et l’ajout de 658 suites dans deux nouvelles tours de luxe en plus des deux édifices Fontainebleau d’origine, le Fontainebleau Miami Beach comporte désormais 1504 chambres. Rendu célèbre par le tournage de plusieurs films dont Bodygard (avec Whitney Houston) et Scarface, le Fontainebleau est un hôtel de luxe très confortable et très bien coté.

Pour en savoir plus : http://www.fontainebleau.com/ (en anglais).

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Le Quartier Art déco et South Beach

Situé au sud de Miami Beach, le Art Deco National Historic District est reconnaissable à ses nombreux bâtiments étonnants aux façades géométriques, aux couleurs pastels ou plus vives (rose, pèche, jaune, vert, bleu, …) dans le pur style des années 30. Tous furent édifiés entre 1923 et 1943, et font parfois office d’hôtel aujourd’hui. Ce quartier est un des rares endroits au monde à rassembler autant d’immeubles de ce style (environ 800). Les immeubles les plus représentatifs de cette architecture se situent sur Ocean Drive, entre la 5ème et 15ème rue. Un petit tour s’impose à Lincoln Road Mall, un secteur piétonnier également marqué par le style Art déco, et comptant un grand nombre de galeries d’art et de petits cafés en terrasse, sans oublier un marché aux puces très latino (ouvert un dimanche sur deux). Ces dernières années, beaucoup de bâtiments ont été méticuleusement rénovés, et repeints avec leurs couleurs d’origine. Mais au début des années 80, ce quartier était tombé en ruine, et était au centre de nombreux trafics de drogue. Il est redevenu attractif à la fin des années 80, sans doute en partie grâce à la série télé “Deux flics à Miami” (Miami Vice). C’est aujourd’hui un quartier chic, parfois appelé America’s Riviera (la Riviera américaine). Plus au sud, la partie du quartier située sur South Beach (SoBe pour les intimes) est l’un des endroits les plus à la mode de la ville sa superbe plage, ses boutiques et sa vie nocturne (discothèques, bars et restaurants branchés). La Miami Design Preservation League organise des tours guidés du quartier Art déco. Vous pouvez également effectuer la visite en autonome avec une carte et un audio-guide.

Pour en savoir plus : http://www.mdpl.org, rubrique Tours (en anglais).

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MIAMI

Downtown Miami

Downtown Miami est un lieu moins fréquenté par les touristes, car les centres d’intérêt y sont plus rares, et certaines de ses ruelles dangereuses. On y trouve le quartier d’affaires et quartier financier de Brickell, séparés par la Miami River qui se jette dans la baie de Biscayne. Downtown vit son plus important boom immobilier depuis les années 1920 avec la réhabilitation de son quartier des affaires et la construction de nouveaux immeubles modernes dans sa partie située la plus au nord. Plus de 80 immeubles de grande hauteur y sont en construction photo. Actuellement, le plus grand gratte-ciel de Miami est le Four Seasons Hotel Miami avec 242 mètres de haut et 72 étages, achevé en 2003. De nombreux projets existent dont certains prévoient la construction de gratte-ciel de plus de 300 mètres de haut. Si tous les projets et constructions actuels arrivent à terme, Miami pourrait devenir en 2010 le troisième panorama urbain du pays, après New York City et Chicago, par le nombre de gratte-ciel.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. La Villa Vizcaya

La Villa Vizcaya est un édifice construit entre 1914 et 1916 dans le style d’une villa nord italienne du XVIème siècle. Elle se trouve à Coconut Grove, un quartier très chic de Miami (annexé à Miami en 1925, et qui doit son nom à sa végétation). Le bâtiment fut la résidence d’hiver de l’homme d’affaires James Deering qui y vécut jusqu’à sa mort en 1925. Le nom Vizcaya dérive de la province espagnole de Vizcaya. En effet, l’habitation domine la baie de Biscayne (Biscayne Bay) tandis que Vizcaya domine le golfe de Gascogne (Bay of Biscay). Les matériaux de construction, en partie originaires d’Europe (pour garder le style originel) étaient parfois difficiles à trouver à cause de la première guerre mondiale. Le bâtiment combine ainsi du marbre d’Europe et des pierres calcaires de Floride, et les tuiles viennent de Cuba. Les plantes du jardin italien ont été choisies pour pouvoir résister aux conditions climatiques tropicales de la région. La villa Vizcaya (appelée aujourd’hui Vizcaya Museum and Gardens) fut ouverte au public en 1953 et propose aujourd’hui 70 pièces, décorées d’objets datant du XVème siècle au XIXème siècle. La villa Vizcaya a été choisie pour accueillir la rencontre entre le Président Ronald Reagan et le pape Jean Paul II lors de sa visite en 1987, En 1994, le Sommet des Amériques, présidé par Bill Clinton, y a accueilli les représentants de 35 pays. Elle a également servi de décor pour le tournage de nombreux films (Ace Ventura, Bad Boys II).

Pour en savoir plus : http://www.vizcayamuseum.com (en anglais).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Le quartier cubain de Little Havana

Le quartier de Little Havana est situé entre le centre de Miami et le très chic Coral Gables. Il fut bâti par des immigrés venus de Cuba, et a conservé son aspect original. Ce quartier est souvent comparé à une réplique miniature de l’île de Cuba. Le coeur du quartier se situe sur South West 8th Street, appelée Calle Ocho. Dans ses petits commerces tenus par des Cubains, vous pourrez y trouver des vendeurs de fruits, des boutiques d’artisans où l’on roule encore les cigares, ou encore vous détendre sur une terrasse où vous sont proposées différentes sortes de cafés cubains traditionnels ou boissons locales (attention : il n’est pas rare que les commerçants ne parlent pas un mot d’anglais. Les non hispanophones lorgneront donc les affichettes We speak English à l’entrée des magasins les informant que le propriétaire parle l’anglais). Ce quartier plein de cachet fait partie des attractions incontournables de Miami. Sa découverte permet d’entrevoir l’une des nombreuses facettes de la diversité culturelle de la ville, et c’est l’endroit idéal pour découvrir l’hospitalité de la population locale. Pour voir de vieux joueurs de dominos cubains, allez au Maximo Gomez Park. Une fresque y met en scène tous les chefs d’état sud-américains (sauf Castro …). Bien qu’aujourd’hui, la population du quartier ne soit plus qu’à 48% cubaine (l’Est du quartier a même été rebaptisé Little Managua, pour sa majorité nicaraguayenne), Little Havana reste un des grands centres hispanophones des Etats-Unis. On estime que plus de 250.000 Cubains vivent à Miami.

C’est en mars qu’il faut découvrir Little Havana. Le quartier est alors en effervescence pour le Calle Ocho Festival qui existe depuis 30 ans et rassemble chaque année un million de personnes autour de la culture et des musiques latinos. Toute la journée, des dizaines de scènes et de pistes de danse s’installent dans la 8ème rue. Ce carnaval, qui met le feu à la Floride, offre la possibilité de dance ’til you die (danser jusqu’à l’épuisement) sur de la salsa ou du mambo. Il termine en beauté les festivités du carnaval de Miami, qui débute trois semaines plus tôt.

On trouve également dans le quartier le Musée de la Baie des Cochons, dédié à la mémoire des soldats tombés au combat lors de l’invasion de Cuba en 1961, qui retrace l’un des épisodes les plus chauds de la guerre froide.

Pour en savoir plus : http://www.bayofpigsmuseum.com.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Hôtel Biltmore

Cet hôtel de luxe est situé dans le quartier résidentiel de Coral Gables, au sud de Miami sur la route des Keys. Al Capone fiche info y a résidé durant la prohibition et une légende raconte que l’une des bibliothèques de la suite de 2 étages qui porte son nom (accessible par un ascenseur privé) dispose d’un accès secret vers un escalier. A son ouverture en 1926, le bâtiment était le plus haut de Floride. Il sera dépassé en 1928 par le Dade County Courthouse de Miami. Sa piscine, entourée de colonnes, fut durant un moment la plus grande piscine au monde, et reste une des plus grandes des Etats-Unis. C’est ici que Johnny Weissmuller, l’acteur qui joua le rôle de Tarzan au cinéma, a joué les instructeurs de natation. L’hôtel, qui dispose de 275 chambres (dont 130 suites), possède également un spa, une salle de fitness et surtout un superbe golf de 18 trous (un des plus prisés de Floride) qui s’étend au milieu de l’immense jardin tropical. Un de ses 4 restaurants, la Palme d’Or, a même été classé comme l’un des plus grands restaurants français des Etats-Unis en 2008 par le guide Zagat. Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment a servi d’hôpital, puis de campus pour l’école de médecine de l’Université de Miami. Il redevient un hôtel en 1987. L’hôtel a également été utilisé comme décor pour le film Bad Boys, mais aussi pour les séries télévisées Les Experts : Miami et Deux flics à Miami.

Pour en savoir plus : http://www.biltmorehotel.com (en anglais).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Coral Gables Venetian Pool

Située également dans le quartier chic de Coral Gables, au bout d’une longue allée bordée de banians (ou arbres parasols), la Venetian Pool est une piscine municipale installée dans une ancienne carrière dont les pierres ont servi à construire les bâtisses qui l’entourent. Datant de 1923 et entièrement rénovée en 1989, elle est inscrite au registre national des lieux historiques. Le bassin (de plus de 3 millions de litres, ce qui en fait une des plus grandes des Etats-Unis) est alimenté quotidiennement en eau de source fraîche. Entouré de jardins superbes au coeur d’une palmeraie. il dispose de deux cascades, de grottes, d’une île et d’une plage de galets. Sur les côtés, les bâtiments sont de style vénitien. L’été, il y a souvent pas mal de monde, mais l’endroit est magnifique.

Pour en savoir plus : http://www.coralgablesvenetianpool.com (en anglais).

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A VOIR EGALEMENT

Key Biscayne

Le village de Key Biscayne (10.500 habitants) est situé sur l’île du même nom, située au sud de Miami Beach. Cette île résidentielle, connue pour son tournoi de tennis international, attire bon nombre de retraités aisés. Souvent appelée l’île des milliardaires, on y trouve de nombreux appartements de luxe et de superbes villas dont les jardins bordent la baie (avec bien souvent un yacht ancré devant). On y vient surtout pour ses 2 beaux parcs (celui de Crandon avec son golf, et celui de Cape Florida avec son phare de 1825) et ses plages, parmi les plus belles de Miami. Elle est reliée au continent par la Rickenbacker Causeway (construite en 1947) qui traverse Virginia Key avant d’atteindre Key Biscayne. A cause de la faible altitude, cette île est rapidement évacuée en cas d’ouragan. Elle offre une superbe vue sur Miami Downtown.

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Mais aussi :

Little Haïti : la communauté haïtienne, elle aussi importante, se regroupe dans ce quartier pauvre (à l’Ouest de Biscane Blvd ), parfois dangereux, malheureusement à éviter. Son artère principale, N.E. 2nd Avenue , est bordée de petites maisons peintes en bleu, jaune et rouge, comme aux Caraïbes.

: la communauté haïtienne, elle aussi importante, se regroupe dans ce quartier pauvre (à l’Ouest de ), parfois dangereux, malheureusement à éviter. Son artère principale, , est bordée de petites maisons peintes en bleu, jaune et rouge, comme aux Caraïbes. Miami Seaquarium : situé sur Virginia Key, au nord de Key Biscayne, le Seaquarium a été créé en 1955. C’est une des attractions les plus populaires de Miami. Plusieurs spectacles permettent de voir évoluer dauphins, orques et otaries. Différents écosystèmes accueillent tortues de mer, crocodiles, raies, éléphants de mer, mais aussi des oiseaux en liberté et des plantes tropicales à profusion. On peut aussi nager avec les dauphins. Plusieurs scènes de Flipper le Dauphin ont été tournées ici.

Pour en savoir plus : http://www.miamiseaquarium.com (en anglais).

: situé sur Virginia Key, au nord de Key Biscayne, le a été créé en 1955. C’est une des attractions les plus populaires de Miami. Plusieurs spectacles permettent de voir évoluer dauphins, orques et otaries. Différents écosystèmes accueillent tortues de mer, crocodiles, raies, éléphants de mer, mais aussi des oiseaux en liberté et des plantes tropicales à profusion. On peut aussi nager avec les dauphins. Plusieurs scènes de Flipper le Dauphin ont été tournées ici. Pour en savoir plus : http://www.miamiseaquarium.com (en anglais). Miami Science Museum : ce musée des sciences présente la faune et la flore de Floride (reptiles, insectes, fonds sous-marins), ainsi qu’à ses populations indigènes.

Pour en savoir plus : http://www.miamisci.org (en anglais).

: ce musée des sciences présente la faune et la flore de Floride (reptiles, insectes, fonds sous-marins), ainsi qu’à ses populations indigènes. Pour en savoir plus : http://www.miamisci.org (en anglais). Miami Art Museum : le MAM accueille d’importantes expositions temporaires et possède depuis 1996 une collection permanente d’art contemporain. Les différentes sections traitent surtout de sujets locaux. Des artistes des Caraïbes y sont souvent exposés.

Pour en savoir plus : http://www.miamiartmuseum.org (en anglais).

: le MAM accueille d’importantes expositions temporaires et possède depuis 1996 une collection permanente d’art contemporain. Les différentes sections traitent surtout de sujets locaux. Des artistes des Caraïbes y sont souvent exposés. Pour en savoir plus : http://www.miamiartmuseum.org (en anglais). Miami Design District : situé hors des sentiers habituellement fréquentés par les touristes, le Design District se trouve au nord de Midtown, à l’extrémité sud de Little Haiti. Il va de la NE 36th Street au sud, à la NE 41th Street au nord, et de la North Miami Avenue à l’ouest et Biscayne Boulevard à l’est. Ce qui n’était, il y a quelques années encore, qu’un quartier défraîchi, est devenu un endroit à la mode oů les designers ont pignon sur rue. On y trouve plus de 130 galeries d’art, antiquaires, boutiques de créateurs, bars et restaurants.

Pour en savoir plus : http://www.miamidesigndistrict.net (en anglais).

: situé hors des sentiers habituellement fréquentés par les touristes, le se trouve au nord de Midtown, à l’extrémité sud de Little Haiti. Il va de la NE 36th Street au sud, à la NE 41th Street au nord, et de la North Miami Avenue à l’ouest et Biscayne Boulevard à l’est. Ce qui n’était, il y a quelques années encore, qu’un quartier défraîchi, est devenu un endroit à la mode oů les designers ont pignon sur rue. On y trouve plus de 130 galeries d’art, antiquaires, boutiques de créateurs, bars et restaurants. Pour en savoir plus : http://www.miamidesigndistrict.net (en anglais). La réserve des Indiens Séminoles : elle est situ&ecute;e dans la ville de Hollywood, au nord de Miami (rien à voir avec le célèbre quartier de Los Angeles). Avec les Cherokee de Caroline du Nord, les Séminoles de Floride sont les seuls indiens à disposer de réserves dans l’Est des USA. Ils en ont 6 en Floride. Celle d’Hollywood est connue pour son fameux Hard Rock Cafe and Casino, chaîne rachetée par les Indiens. Ils n’ont jamais fait la paix avec les Etats-Unis, et sont connus sous le nom de “la tribu qui ne s’est jamais rendue”. Au Seminole Okalee Indian Village, on peut visiter une réplique d’un ancien village séminole, voir (et acheter) de l’artisanat indien, avoir un aperçu de leur mode de vie et de leurs métiers, ou encore assister à des spectacles d’alligators.

Pour en savoir plus : http://www.seminoletribe.com/ (en anglais).

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

Sécurité :

Miami a donc un taux de criminalité très élevé, et des trafics de drogues sévissent dans certains quartiers. Sortir des zones touristiques est en conséquence vivement déconseillé, surtout la nuit. Prenez donc plutôt un hôtel sur Miami Beach. Fermez votre véhicule quand vous roulez et faites attention à ne pas trop exhiber votre matériel photo/vidéo dans certaines zones. Attention également aux pickpockets.

Miami a donc un taux de criminalité très élevé, et des trafics de drogues sévissent dans certains quartiers. Sortir des zones touristiques est en conséquence vivement déconseillé, surtout la nuit. Prenez donc plutôt un hôtel sur Miami Beach. Fermez votre véhicule quand vous roulez et faites attention à ne pas trop exhiber votre matériel photo/vidéo dans certaines zones. Attention également aux pickpockets. S’orienter :

Les Streets vont d’Ouest en Est, les Avenues du Nord au Sud. Flagler Street et Miami Avenue divisent la ville en 4 sections : North West , North East , South West et South East . La numérotation part du centre et augmente vers la périphérie. Un adresse située au 15 50 Collins Avenue sera près de l’intersection avec la 15th Street. Les Roads vont du Nord à l’Ouest ou du Sud à l’Est. Attention : les rues de Miami ne se prolongent pas dans Miami Beach.

Les vont d’Ouest en Est, les du Nord au Sud. et divisent la ville en 4 sections : , , et . La numérotation part du centre et augmente vers la périphérie. Un adresse située au 50 Collins Avenue sera près de l’intersection avec la 15th Street. Les vont du Nord à l’Ouest ou du Sud à l’Est. Attention : les rues de Miami ne se prolongent pas dans Miami Beach. Transports en commun :

La compagnie Miami-Dade Transit (site Internet en anglais : http://www.miamidade.gov/transit/) gère les transports en commun dans le comté de Miami-Dade.

Le réseau de transport comprend différents systèmes : le Metrorail : une ligne de métro de 36,4 km de long, semblable à notre RER, utilisée par 67.000 personnes chaque jour. Il dessert également l’aéroport international de Miami. Trois projets pourraient donner naissance à trois nouvelles lignes dans les prochaines années le Metromover : un système de métro aérien sur pneus entièrement automatisé qui possède 3 lignes qui dessert Downtown Miami et rejoint le Metrorail aux stations de Government Center et de Brickell . le Metrobus est un réseau de bus de plus de 100 lignes utilisé par près de 300.000 personnes quotidiennement.

La compagnie (site Internet en anglais : http://www.miamidade.gov/transit/) gère les transports en commun dans le comté de Miami-Dade. Le réseau de transport comprend différents systèmes : Informations pratiques :

Plan de la ville : http://map.mapnetwork.com/destination/miami/ Plan des bus : http://www.miamidade.gov/transit/library/tm_for_web.pdf Il faut compter au minimum une journée complète sur place, 2 jours si vous voulez faire plus de visites.

Il faut compter au minimum une journée complète sur place, 2 jours si vous voulez faire plus de visites. Climat :

Le Gulf Stream, un courant chaud, passe à 24 km de la côte et permet à Miami de bénéficier d’un climat tropical chaud et doux toute l’année. La température moyenne est de 24 °C. La température minimale moyenne (en janvier) est de 15,1 degrés, la température maximale moyenne (en juillet) est de 31,6 degrés.

Le Gulf Stream, un courant chaud, passe à 24 km de la côte et permet à Miami de bénéficier d’un climat tropical chaud et doux toute l’année. La température moyenne est de 24 °C. La température minimale moyenne (en janvier) est de 15,1 degrés, la température maximale moyenne (en juillet) est de 31,6 degrés. Où faire du shopping :

Il y a de nombreux centres commerciaux ( malls ) à Miami. Pour le shopping exclusif, allez à Bal Harbour Mall , au nord de Miami Beach, ou dans les centres commerciaux de Bayside Market Place (construit pour le million de passagers qui transitent par Miami avant de partir en croisière), Aventura Mall ou encore Coco Walk (à Coconut Grove, avec restaurants et boutiques de luxe). Dans le quartier de Little Havana, il y a beaucoup de petits magasins avec des articles inhabituels et intéressants, mais mieux vaut parler l’espagnol. Pour de bonnes affaires, ne manquez pas Sawgrass Mills Factory Discount Mall , à Sunrise (dans la banlieue de Fort Lauderdale, à 40 minutes au nord de la ville), qui regroupe plus de 300 enseignes. C’est le quatrième plus grand centre commercial des Etats-Unis, et le plus grand en Floride.

Il y a de nombreux centres commerciaux ( ) à Miami. Pour le shopping exclusif, allez à , au nord de Miami Beach, ou dans les centres commerciaux de (construit pour le million de passagers qui transitent par Miami avant de partir en croisière), ou encore (à Coconut Grove, avec restaurants et boutiques de luxe). Dans le quartier de Little Havana, il y a beaucoup de petits magasins avec des articles inhabituels et intéressants, mais mieux vaut parler l’espagnol. Pour de bonnes affaires, ne manquez pas , à Sunrise (dans la banlieue de Fort Lauderdale, à 40 minutes au nord de la ville), qui regroupe plus de 300 enseignes. C’est le quatrième plus grand centre commercial des Etats-Unis, et le plus grand en Floride. Les équipes sportives de Miami :

Baseball : les Florida Marlins Basket : les Miami Heat Hockey sur glace : les Florida Panthers Football américain : les Miami Dolphins Football : les Miami FC.

Miami Beach — Wikipédia

Miami Beach est une ville américaine située dans le comté de Miami-Dade, dans le sud-est de l’État de Floride. Elle fait face à la ville de Miami, de laquelle elle est séparée par la baie de Biscayne à l’ouest, tandis qu’elle est baignée par l’océan Atlantique à l’est. Son architecture Art déco le long d’Ocean Drive (Miami Beach Architectural District) et ses grandes plages en font une destination renommée sur le plan international.

Établie le avec le statut de town, Miami Beach devient une ville le . Sa population est de 87 779 habitants lors du recensement des États-Unis de 2010. Un grand nombre de ses résidents sont natifs de l’étranger, la ville étant marquée par une forte influence hispano-américaine.

Peuplée, dans un lointain passé, par des Amérindiens Tequesta, la langue de terre jadis marécageuse et inhospitalière où se dresse maintenant Miami Beach n’est occupée en permanence qu’à la fin du XIXe siècle. Le lieu est parfois mentionné sous le nom d’Ocean Beach avant la généralisation du nom de Miami Beach.

On a souvent tendance à croire que Miami Beach est un quartier de la ville de Miami, alors qu’il s’agit bien de deux municipalités distinctes. Miami Beach est officiellement incorporée en tant que ville le .

En 1979, le Miami Beach Architectural District (également connu en tant sous les noms d’Old Miami Beach Historic District et de Miami Art Deco District) de la ville est inscrit au Registre national des lieux historiques. L’Art Deco District est la plus grande collection architecturale d’Art déco dans le monde.

La ville de Miami Beach est située à quelques kilomètres à peine de Downtown Miami, dans l’aire métropolitaine de Miami. La superficie de Miami Beach est de 48,5 km2 dont 30,2 km2 (62,37 %) en plans d’eau. Miami Beach englobe une étroite île barrière de forme allongée située à 4 km de la côte, et 16 îlots répartis çà et là dans la baie de Biscayne. Les mangroves qui recouvraient jadis tout le secteur à l’ouest de Washington Avenue ont été asséchées et remplies, modifiant sensiblement les contours originaux de l’île. Par ailleurs, en 1905, le gouvernement fit creuser une voie navigable sur la pointe sud de l’île afin de relier la baie de Biscayne à l’océan Atlantique ; l’extrémité scindée fut baptisée Fisher Island.

Miami Beach est l’une des plus grandes références en matière de tourisme.

Historique des recensements Ann. Pop. %± 1920 644 — 1930 6 494 ▲ +908,39 % 1940 28 012 ▲ +331,35 % 1950 46 282 ▲ +65,22 % 1960 63 145 ▲ +36,44 % 1970 87 072 ▲ +37,89 % 1980 96 298 ▲ +10,6 % 1990 92 639 ▼ −3,8 % 2000 87 933 ▼ −5,08 % 2010 87 779 ▼ −0,18 %

Selon l’American Community Survey, pour la période 2011-2015, 54,59 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler espagnol à la maison, alors que 31,61 % déclare parler l’anglais, 2,27 % le français, 2,07 % le portugais, 1,75 % l’italien, 1,53 % le russe, 1,15 % l’hébreu, 0,70 % et 4,33 % une autre langue[3].

Évolution démographique 1920 1930 1940 1950 1960 1970 644 6 494 28 012 46 282 63 145 87 072 Évolution démographique, suite (1) 1980 1990 2000 2010 – – 96 298 92 639 87 933 87 779 – – [ 4 ] ) (Sources : Recensement des États-Unis

( en ) Titulaires de la fonction de maire de Miami Beach No Portrait Identité Période Durée Étiquette Début Fin 37 Philip Levine ( en )

(né en ) 3 ans, 11 mois et 19 jours Parti démocrate 38 Dan Gelber ( en )

(né en ) En cours 4 ans, 7 mois et 29 jours Parti démocrate

Personnalités liées à la ville [ modifier | modifier le code ]

Jumelages et partenariats de Miami Beach.

Cabine de secouriste sur la plage

La plage

Partie nord de la ville de Miami Beach

Entrée de la promenade du bord de mer de South Beach à l’intersection de la 15 e rue et de l’avenue Collins.

Entrée de la promenade du bord de mer de South Beach au niveau du parc Lummus et d’Ocean Drive.

L’Hôtel Delano – À l’intersection de la 17 e rue et de l’avenue Collins.

L’Hôtel National sur l’avenue Collins entre la 17 e rue et Lincoln Road

Hôtel Shelley sur l’avenue Collins.

L’Hôtel Lowes sur la 16 e rue et l’Avenue Collins.

Bureau de poste de Miami Beach – avenue Washington et 13 e rue.

Ancienne résidence de Gianni Versace au coin d’Ocean Drive et de la 11 e rue.

Théâtre Cameo et restaurant Ostería del Teatro, avenue Washington et Española Way.

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Notes et références [ modifier | modifier le code ]

5 raisons qui font de Miami la meilleure ville des USA

5 raisons qui font de Miami la meilleure ville des USA

Miami a tout pour elle : des grandes plages, des habitants exceptionnels et une vie sauvage magnifique. C’est ce qui fait de la ville la meilleure des USA selon ses habitants. On trouve aussi une école d’anglais Kaplan à Miami, sur le Boulevard Ponce de Leon.

Découvrez pourquoi les étudiants Kaplan veulent absolument visiter Miami.

1. De grandes plages

Miami ne serait pas Miami sans ses grandes plages. Il y a de nombreuses choses qui font de la ville ce qu’elle est mais la vue sur l’océan et ses kilomètres de plages l’ont rendue célèbre. La Floride, en général, n’a pas de concurrence dans le pays lorsqu’on évoque les plus belles côtes.

5 plages à visiter absolument :

South Beach

Virginia Key Beach

Bill Baggs Cape Florida State Park

Homestead Bayfront Park and marina

Haulover Beach

2. Une météo extraordinaire

La météo étant la plupart du temps ensoleillée et chaude, vous pouvez profiter des plages une grande partie de l’année. Même si le temps peut-être légèrement humide, l’océan renvoie généralement une brise vous permettant de vous rafraîchir. Il ne fait presque jamais froid, ce qui fait de Miami une destination au top pour ceux qui souhaitent échapper aux contrées plus froides durant l’hiver.

3. Sa culture latino

Avec une majorité d’habitants parlant espagnol, Miami a reçu le surnom de « Capitale de l’Amérique Latine ». Des immigrés de toute l’Amérique Centrale et du Sud se sont retrouvés dans la ville par milliers. De Little Havana à Little Haïti, vous pouvez presque vous sentir comme dans un pays étranger lorsque vous êtes à Miami.

5 nationalités que l’on rencontre à Miami :

Cubains

Brésiliens

Colombiens

Mexicains

Péruviens

4. Sa vie nocturne

En parlant d’influence latino, vous vous sentirez chez vous, à Miami, si vous avez appris à danser la salsa. C’est une ville qui sait vraiment faire la fête. Le centre-ville est plein de clubs glamours et remplis d’énergie. Vous pourriez même vous retrouver à danser à proximité d’une célébrité.

Si ce n’est pas votre univers, ne vous en faites pas. On y trouve également de nombreux petits bars et lieux relaxants. Peut-être voudriez-vous seulement profiter d’une bière, regarder un match, ou assister aux concerts de la scène musicale locale !

Dans tous les cas, vous n’allez pas être déçu par ce que Miami a à vous offrir quand il s’agit de vie nocturne. Ce n’est pas pour rien si les néons qui éclairent les clubs au bord de l’océan sont si iconiques !

5. Sa vie sauvage

Miami est peut-être connue pour ses fêtes et ses plages, mais on y trouve également une faune et une flore particulière. La ville se trouve à proximité des célèbres Everglades de Floride, l’étendue tropicale sauvage la plus étendue du pays et lieu de vie des alligators, crocodiles, dauphins, panthères et autres. Vous pouvez explorer les grands marais en hydroglisseur, buggy ou même en vélo !

Si vous cherchez quelque chose d’encore plus exotique, vous pouvez vous rendre au Miami Metro Zoo ou « Zoo Miami ». Ou encore à la Zoological Wildlife Foundation, où vous pouvez interagir avec les différents animaux. Si vous avez toujours rêvé de caresser un bébé tigre, un grizzly ou de porter un lémurien ou un serpent géant, c’est votre chance !

Miami est une ville si exceptionnelle que nous sommes certains d’avoir oublié quelque chose. Qu’est-ce que ce pourrait être selon vous ? Donnez-nous votre opinion dans la section commentaires.

Comment appelle-t-on les habitants de Miami ?

Comment appelle-t-on les habitants de Miami ?

Gentilé : Miaméen Masculin singulier : Miaméen Masculin pluriel : Miaméens Féminin singulier : Miaméenne Féminin pluriel : Miaméennes

Dites-nous comment s’appellent les habitants de votre commune ?

Pays Ville Code postal Masculin singulier Masculin pluriel Féminin singulier Féminin pluriel Soumettre

Coment on appel les habitant : niani. Nom des habitants de miami . comment appelle-t-on les habitants de miami. nom habitant miami

Quel est le surnom de Miami ?

En raison de ses relations économiques, culturelles et linguistiques avec l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale et les Caraïbes, cette ville mondiale est surnommée « Passage des Amériques » ou « Porte des Amériques ».

Deuxièmement, Quel est le surnom de la Californie ?

La Californie a pour capitale politique Sacramento et son surnom est « Golden State » (l’État doré), à cause de la couleur or de l’herbe dans les campagnes.

mais encore, Comment on appelle les gens qui vivent à Los Angeles ?

Los Angeles, en espagnol, signifie « les anges ». En anglais, ses habitants sont appelés Angelenos (quelquefois Angelinos) — les Angelins.

d’autre part Quel est la capitale de Miami ?

Il est à noter que si Miami est la principale ville de Floride, c’est Tallahassee qui en est la capitale. Le nom de Miami vient d’un mot indien mayami qui signifie “eau douce”. Les premières traces de peuplement datent d’il y a environ 12.000 ans.

puis Pourquoi la Californie s’appelle ainsi ? Certains pensent que le nom « California » est un dérivé du nom du paradis mythique de Calafia, évoqué dans l’ouvrage de Garci Rodríguez de Montalvo, Las sergas de Esplandián (1510), la suite du roman Amadis de Gaule. … Une autre origine du nom pourrait être calida fornax, « climat chaud », en latin.

Pourquoi la Californie Est-elle connue ?

Peuplée de près de 40 millions d’habitants, elle est l’État le plus dynamique du pays, notamment grâce aux nouvelles technologies développées dans la Silicon Valley. Par ailleurs, elle doit sa renommée mondiale au cinéma dont Hollywood, la capitale, se trouve en Californie.

Qui est l’actuel gouverneur de la Californie ?

Gavin Newsom, né le 10 octobre 1967 à San Francisco, est un homme politique américain, membre du Parti démocrate et gouverneur de Californie depuis 2019.

Comment s’appelle les gens qui vivent à Chicago ?

Les habitants de la ville de Chicago sont le plus souvent appelés les Chicagoans (au masculin) et Chicagoanes (au féminin), et plus rarement Chicagolais, Chicagolaises.

Comment décrire Los Angeles ?

Surnommée la « cité des anges », Los Angeles est une mégalopole tentaculaire faite de multiples quartiers, sans réel centre-ville, située au sud de la Californie au bord de l’océan Pacifique. C’est la deuxième plus grande ville des Etats-Unis après New York et la plus peuplée.

Pourquoi Los Angeles est célèbre ?

Los Angeles est connue pour son quartier d’Hollywood où sont tournés de nombreux films. Los Angeles est une grande ville de cinéma.

Est-ce que Miami est une ville ?

Miami est une ville des États-Unis, centre financier et culturel de niveau international, située au sud-est de l’État de Floride. Miami est le premier pôle urbain d’une vaste agglomération de 5 564 635 habitants (2010), la septième des États-Unis.

Quelle est la capitale de l’Amérique ?

La capitale fédérale, Washington, est située dans le district de Columbia, une zone enclavée dans l’Union mais hors des cinquante États. La monnaie est le dollar américain.

Quelle langue on parle à Miami ?

Dans beaucoup de quartiers de Miami, l’espagnol est devenu la première langue, prenant la place de l’anglais dans la vie de tous les jours. Tous les Latinos peuvent se sentir chez eux dans les rues sans jamais prononcer un mot d’anglais. Dans les magasins, les vendeurs servent leurs clients en espagnol.

Pourquoi la Silicon Valley Est-elle un territoire d’exception ?

Une des spécificités de la Silicon Valley réside dans le fait que les grands sièges sociaux sont organisés sur des logiques de très vastes campus dont le développement participe au boom immobiliser des années 2010.

Quels sont les noms des deux rivières en Californie ?

Sacramento (fleuve) : American River. Feather River. Pit River.

Cours d’eau principaux se jetant dans la baie de San Francisco

Merced River.

Stanislaus River.

Tuolumne River.

Clavey River.

Tulare Lake Basin.

Kings.

Kern.

Quel sont les atouts de la Californie ?

État attractif sur les plans migratoire et touristique, il concentre de nombreuses industries (des hautes technologies à l’industrie du cinéma) et de grandes universités. Par ses métropoles et son littoral, la Californie est parfaitement insérée dans l’économie mondiale.

Pourquoi la Californie est une grande puissance ?

L’agriculture se développe à grande échelle : dans les années 1870 et 1880, la Californie se place en tête des États en ce qui concerne la production de blé. On bâtit rapidement de nouvelles routes, des écoles et des églises. Entre 1847 et 1870, la population de San Francisco passe de 500 à 150 000 personnes.

Pourquoi Peut-on dire que la Californie est une grande puissance ?

Le succès de la Californie, qui pèse 14 % du PIB des États-Unis, vient notamment de sa forte croissance qui a augmenté de 5,7 % en 2015 (elle était de 1,1 % en France), mais aussi d’une évolution favorable du taux de change du dollar par rapport aux autres monnaies (notamment l’euro).

Qui est le maire de Los Angeles ?

Eric Garcetti en 2013. Eric Michael Garcetti, né le 4 février 1971 à Los Angeles, est un homme politique américain, membre du Parti démocrate et maire de Los Angeles depuis 2013.

Comment s’appelle une personne qui vit dans une ville ?

CITADIN : Définition de CITADIN.

Comment Appelle-t-on les gens qui habitent dans une ville ?

Les habitants des villes s’appellent les citadins. On parle aussi parfois d’ urbains . Pour trouver le gentilé d’une ville en particulier, consultez le site Gentilix.

Quel est le nom des habitants ?

Le gentilé (ou démonyme / nom de peuple), est le nom donné aux habitants d’un lieu géographique – ville, pays, continent, planète, etc.

Editors. 18

Traduction anglaise – Linguee

Les objets que nous achetons tous les jours sont produits par des entreprises qui ne […] vont pas déménager dans […] un autre pays pour obtenir un avantage comparatif; les habitants de Miami recrutent des femmes de ménage qui habitent la Floride, […] au lieu de les faire […] venir chaque jour de Cuba ou des Philippines. world-psi.org world-psi.org un autre pays pour obtenir un avantage comparatif;utent des femmes de ménage qui habitent la Floride, The daily purchases which most people make often come from […] companies which are not […] going to switch production or purchasing between countries with varying competitive advantages – the Miami resident’s cleaning lady […] is going to live somewhere […] in Florida, not get shipped in on a daily basis from Cuba or the Philippines. world-psi.org world-psi.org going troduction or purchasing between countries with varying competitive advantages – ting lady

des habitants de Miami sont nés à l’étranger, près de la moitié de la population de Toronto et de Los Angeles est née à l’étranger et plus de 25 pour cent des habitants de Londres, Abidjan, Sydney, […] […] Singapour, New York et Vancouver sont nés à l’étranger. iom.int iom.int Selon le rapport mondial sur le développement humain pour 2004, émanant du Programme des Nations Unies pour le développement, 59 pour centnés à l’étranger, près de la moitié de la population de Toronto et de Los Angeles est née à l’étranger et plus de 25 pour cent des habitants de Londres, Abidjan, Sydney, nt of Miami’s population is foreign born, almost half of the population of Toronto and Los Angeles are foreign born and more than 25 per cent of the populations of London, Abidjan, Sydney, Singapore, New York City and Vancouver are foreign born. iom.int iom.int The United Nations Development Programme Human Development Report 2004 finds that 59 per ceamiforeign born, almost half of the population of Toronto and Los Angeles are foreign born and more than 25 per cent of the populations of London, Abidjan, Sydney, Singapore, New York City and Vancouver are foreign born.

La population du […] chef-lieu du comté de Miami-Dade est estimée à 404 048 habitants fr.local-time.info fr.local-time.info chef-lieu du cest estimée à 404 Miami is the county seat of Miami-Dade County, the most populous […] county in Florida. local-time.info local-time.info Miami is the couCounty, the most populous

ns d’habitants, Miami occupe le onzième rang des régions métropolitaines […] des États-Unis. equipecanadaatlantique.ca equipecanadaatlantique.ca Forte d’une population d’environ 2,3 milliope le onzième rang des régions métropolitaines equipecanadaatlantique.ca equipecanadaatlantique.ca Miami is the United States’ eleventh largest metropolitan area with a population of approximately 2.3 million.

Le moment choisi était particulièrement […] opportun parce que le conseil […] d’administration de la Chambre de commerce du Grand Miami a également étudié […] aujourd’hui ses priorités […] des prochaines semaines pour ce qui est de ses interventions auprès des autorités fédérales et de l’État. www2.parl.gc.ca www2.parl.gc.ca d’administrahaerce du Galement étudié Our timing was unusually […] felicitous because the Greater Miami Chamber of Commerce board also considered […] today its advocacy […] priorities for the U.S. federal and state authorities in the next few weeks. www2.parl.gc.ca www2.parl.gc.ca felicitous because therce board also considered

Avec une population […] supérieure à cinq millions d’habitants, Miami promet de répondre à tous les besoins. akamai.fr akamai.fr supérieure à cinq milliondre à tous les besoins. Boasting […] a population of over five million people Miami promises to cater for all tastes. akamai.com akamai.com a popuall tastes.

Je vis dans une […] petite ville de 25 000 habitants où l’on est en […] train de construire une piscine qui, conformément aux règles […] européennes, doit être soumise à un appel d’offres, avec toute la bureaucratie que cela implique. europarl.europa.eu europarl.europa.eu petite v’on est en village of 25 000 people where a new swimming […] pool is being built that, in accordance with European rules, must […] be put out to tender, with all the red tape that this involves. europarl.europa.eu europarl.europa.eu I live in aw swimming

tion de près de 500 millions d’habitants, l’UE représente plus de 25 % du produit […] intérieur brut (PIB) mondial, fournit la moitié de l’ensemble […] de l’aide au développement et contribue pour un cinquième aux importations et exportations mondiales; elle est donc un acteur politique de premier plan, qui doit concilier ses intérêts en matière de sécurité au niveau régional mais aussi mondial avec les responsabilités qui en découlent. consilium.europa.eu consilium.europa.eu Forte d’une populamillioE représentedu produit ulation of some 500 million people representing over 25 % of the world’s gross […] domestic product (GDP), providing half of all development aid and contributing […] to a fifth of world-wide imports and exports, the Union is an active political player, with regional and global security interests and responsibilities to match. consilium.europa.eu consilium.europa.eu With a popng over 25he world’s gross

Celia Hart avait envoyé un message de solidarité qui faisait le lien entre le cas de […] Mumia et celui des Cinq de Cuba, victimes d’accusations […] d’espionnage bidon à Miami à cause de leur solidarité […] avec Cuba. spartacist.org spartacist.org d’espionnage bidsolidarité Celia Hart sent a solidarity message linking […] Mumia’s case to that of the Cuban Five, framed up in Miami on […] bogus espionage charges because of their solidarity […] with Cuba. spartacist.org spartacist.org bogus espionage chargesolidarity

eurs de l’Université de Miami, en Floride, le massage a des effets bénéfiques sur les enfants […] atteints d’eczéma. eczemacanada.ca eczemacanada.ca Selon des cherchiverFloride, le massage a des effets bénéfiques sur les enfants According to […] researchers at the University of Miami, Florida, massage is beneficial for children who suffer from eczema. eczemacanada.ca eczemacanada.ca researcUniversitylorida, massage is beneficial for children who

Il a amené les nouvelles tendances musicales de la salsa new-yorkaise qui marie les musiques […] portoricaines, colombiennes et la salsa de Miami. rfimusique.com rfimusique.com portoricaines, colombiennes et la s He tapped into new music trends on the New York salsa scene which revolve […] around a fusion of Puerto Rican sounds, Colombian […] music and Miami salsa. rfimusique.com rfimusique.com aroundnds, Colombian

Avant d’arriver au Texas, le Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA a atterri le 30 avril à Miami. Les habitants de Floride ont ainsi pu le découvrir dans une série d’émissions produites par Univision, partenaire de l’événement : de Despierto America, pour les plus […] […] matinaux, à Primer Impacto pour les noctambules. fr.fifa.com fr.fifa.com Avant d’arriver au Texas, le Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA a atterri le 30 avride ont ainsi pu le découvrir dans une série d’émissions produites par Univision, partenaire de l’événement : de Despierto America, pour les plus Before hitting Houston, the trophy first touched down in the United States on 30 April in Miami, where it spent the day being featured on a variety of programs of broadcast partner Univision, from morning show “Despierto America” to nightly newscast “Primer Impacto. fifa.com fifa.com Before hitting Houston, the trophy first touched down in the United States on 30 April in Miami, where it spent the day being featured on a varigramroadcast partner Univision, from morning show “Despierto America” to nightly newscast “Primer Impacto.

Lorsque l’appareil se trouve […] par le travers de Miami, l’équipage décide de retourner à Varadero. tsb-bst.gc.ca tsb-bst.gc.ca par le traquipage déurner à Varadero. When the […] aircraft was abeam Miami, the crew decided to return to Varadero. tsb-bst.gc.ca tsb-bst.gc.ca aircraft was abeam Miami, the crew d

plus de 1,5 milliards d’habitants de la planète sont privés d’accès […] à l’eau potable et d’assainissement. eur-lex.europa.eu eur-lex.europa.eu Déjàmilliarlanète sont privés d’accès ady over 1.5 billion people worldwide have no access to drinking water […] or sewage facilities. eur-lex.europa.eu eur-lex.europa.eu Alree have nong water

tion de 329 millions d’habitants en 2009, est l’une des plus vastes […] économies du monde. ecb.europa.eu ecb.europa.eu La zone euro, avec une populamillio009, est l’une des plus vastes The euro […] area is one of the largest economies in the world, with a population of 329 million in 2009. ecb.europa.eu ecb.europa.eu area islargest economies in the world, with a po

Une Union européenne comptant vingt?sept États membres et cinq […] cents millions d’habitants est très différente de l’Union fondée […] il y a une cinquantaine d’années. consilium.europa.eu consilium.europa.eu cents milliotrès différion fondée An EU with 27 Member States […] and 500 million citizens is very different from the Union founded […] some fifty years ago. consilium.europa.eu consilium.europa.eu and 5n founded

Ceux qui entendent […] protéger les habitants et leur biotope contre la pollution sonore et atmosphérique engendrée par d’importants flux de poids lourds ont dont toutes les raisons de se méfier des […] motivations avancées […] en faveur d’une nouvelle réglementation. europarl.europa.eu europarl.europa.eu protégereur biotope contre la pollution sonore et atmosphérique engendrée par d’importantss lourds ont dont toutes les raiéfier des As a result, anyone […] wanting to protect those living in the area and their environment against the air and noise pollution from large flows of lorries now has cause to mistrust the motives for each new […] arrangement. europarl.europa.eu europarl.europa.eu wanting to protect those living intheir environment againstnoise pollue flows of lorries now has cause to mistrust the motives for each new

Vous mettrez ce papier dans les boîtes […] aux lettres des habitants de votre ville qui […] ont un jardin pour trouver des clients. euro-cordiale.lu euro-cordiale.lu aux lettrese ville qui You will put this paper […] in the letterboxes of all the people living […] in your town who have a garden, to find potential clients. euro-cordiale.lu euro-cordiale.lu in the letterbothe people living

L.L.D. : Alors que la création d’une Zone de […] libre-échange des Amériques […] (ZLEA) est prévue pour 2005, la conférence ministérielle de Miami en novembre 2003 a, semble-t-il, ouvert la voie à un […] accord à géométrie variable. lalettrediplomatique.fr lalettrediplomatique.fr (ZLEA) est prévue pour 2005, la conférence ministériovembre 2003 a, semble-t-il, ouvert la voie à un T.D.L.: While the creation of a Free […] Trade Area of the Americas (FTAA) is planned for 2005, it would appear that the Miami ministerial meeting in November […] 2003 opened the way […] for a flexible agreement between the different countries. lalettrediplomatique.fr lalettrediplomatique.fr Trade Arehe Americas (FTAA) is planned for 2005, it would appear that the Miami ministeovember

En 1997, les […] pays du G8 ont signé la déclaration de Miami sur la santé des enfants et l’environnement, […] qui vise à réduire l’impact […] sur la santé des enfants d’un certain nombre de contaminants prioritaires, comme le plomb et les perturbateurs endocriniens. eur-lex.europa.eu eur-lex.europa.eu pays du G8 ont signé la déclarala santé des enfants et l’environnement, In 1997, the G8 countries signed the […] Miami Declaration on children’s environmental health, which seeks to reduce the impact […] on children’s health of […] a number of priority contaminants, such as lead and endocrine disrupters. eur-lex.europa.eu eur-lex.europa.eu Miami Declaration on children’s environmental health, whichthe impact

Miami est une variété remontante au PMG important qui s’est pauvrement établie en champ et a produit de faibles peuplements de pois fourragers. oacc.info oacc.info une variété remontante au PMG important qui s’est pauvrement établie en champ et a proles peuplemfourragers. Miami is a determinate cultivar that has a large TKW and established poorly in the field, leading to low pea stands. oacc.info oacc.info minate cultivar that has a large TKW and established poorly in the field,stands.

Ce territoire est situé dans la partie orientale de la mer des Caraïbes, à environ 1 600 […] kilomètres au sud-est de Miami et 75 kilomètres à l’est […] de Porto Rico. daccess-ods.un.org daccess-ods.un.org kilomètres au sud5 kilomètres à l’est The Territory is located in the eastern part of the Caribbean Sea, approximately 1,000 […] miles south-east of Miami and 45 miles east of Puerto Rico. daccess-ods.un.org daccess-ods.un.org miles soutlesico.

La conférence annuelle Seatrade qui se déroule […] actuellement à Miami constitue le plus grand rassemblement annuel mondial de l’industrie des […] croisières. portquebec.ca portquebec.ca actuellemetitue le plus grand rassemblement annuel mondustrie des The Seatrade […] annual convention that is presently going on in Miami constitutes the largest cruise industry […] gathering in the world. portquebec.ca portquebec.ca annual convention that is presens the largest cruise industry

Vers 7 h 2 UTC, alors que l’appareil est en vol en palier […] au niveau de vol (FL) 350 à 90 milles […] marins (nm) au sud de Miami en Floride aux […] États-Unis, l’équipage de conduite entend […] une forte détonation accompagnée de vibrations. tsb-bst.gc.ca tsb-bst.gc.ca marins (nm) auloride aux At approximately 0702 UTC, the aircraft was 90 […] nautical miles south of Miami, Florida, United […] States, and in level flight at flight […] level (FL) 350, when the flight crew heard a loud bang and felt some vibration. tsb-bst.gc.ca tsb-bst.gc.ca nautical milesFlorida, United

Les questions concernant les droits de la personne et la démocratie ont mis beaucoup de temps à se développer […] suite au Sommet de Miami. ichrdd.ca ichrdd.ca suite au So Human rights and democracy issues were very slow in developing […] in the wake of the Miami Summit. ichrdd.ca ichrdd.ca in theiami Summit.

des habitants sont obligés d’aller s’approvisionner aux points d’eau publics ou bien auprès de vendeurs ambulants […] à des prix abusifs. ofid.org ofid.org La plupartobligés d’aller s’approvisionner aux points d’eau publics ou bien aueurs ambulants Most are forced to obtain water from public water points or purchase supplies from street vendors at high prices. ofid.org ofid.org ced to obtain walic water points or purchase suvendors at high prices.

L’accès à […] des services de soins de qualité est fondamental dans la vie des habitants et se doit d’être un service de proximité. espaces-transfrontaliers.org espaces-transfrontaliers.org des servité est fondamental dans la viee doit d’être un serimité. ccess to quality healthcare services is fundamental in people’s lives and must be a local service. espaces-transfrontaliers.org espaces-transfrontaliers.org ty healthcare services is fundamental in peoplmust be a local service.

Et quand Nos Anges apportèrent à […] Abraham la bonne annonce, ils dirent: Nous […] allons anéantir les habitants de cette cité car ses […] habitants sont injustes. krn.org krn.org allons anéantire cité car ses When Our Messengers came to Abraham […] with the good news, they said: “We are […] indeed going to destroy the people of this township: […] for truly they are wicked men. krn.org krn.org indeed grownship:

Comment appelle-t-on les habitants de la ville ?

Comment appelle-t-on les habitants de la ville ?

Vous envisagez de déménager à New York ? Vous êtes un chercheur de sensations fortes, vous.

Lire également : N’est-il pas conseillé d’aller au Vietnam ?

Il n’y a pas de moyen adéquat de décrire ce que ressent la vie à New York.

La ville jette à la fois des ombres et des sorts et votre expérience dépendra entièrement de vous.

A lire également : Comment puis-je me rendre en Inde en train ?

Mais il est indéniable que vivre à New York est un exploit extraordinaire, quelle que soit la façon dont vous le tranchez.

La ville tente les gens en réserve et des millions d’habitants sont prêts à négliger les inconvénients inévitables de la vie à New York parce qu’il est trop difficile de résister aux avantages.

Lisez la suite pour en savoir plus sur ma liste personnelle des avantages et des inconvénients HONNÊTES de vivre à New York.

Vivre à New York

Avantages de la vie à New York

#1. New York est une terre d’opportunités

Vous savez ce qu’on dit : « Si vous arrivez ici, vous pouvez le faire n’importe où. »

D’après mon expérience, cela se vérifie de deux façons :

Si vous êtes un entrepreneur (la voie à suivre, vous !) , il n’y a pas de meilleur endroit que New York pour essayer de le rendre grand. Les opportunités et les liens de réseautage que vous créez en vivant à New York sont difficiles à battre.

concerne la carrière, New York compte les plus grands noms de la technologie, du marketing, de l’habillement, du journalisme, du sport, etc. Donc, si vous ne pouvez pas (encore) réaliser vos rêves, il y a certainement un travail pour vous, mais je vous suggère fortement d’avoir un concert avant de déménager à New York. En ce qui

La ville de New York compte 65 entreprises du Fortune 500, la deuxième plus forte concentration d’entreprises du Fortune 500 au monde, en dehors de Tokyo.

En ce qui concerne la recherche d’un emploi à New York, vous devez être très conscient de trouver un emploi qui fonctionne bien avec votre style de vie, car une chose que vous apprenez rapidement après avoir déménagé à New York, c’est que vous aurez besoin de vous bêter fort.

Avec une population de 8,4 millions d’habitants, la concurrence est féroce . Pour obtenir un emploi et le conserver, il faudra plus d’efforts que dans les petites villes, c’est pourquoi les New-Yorkais sont souvent considérés comme des bourreaux de travail (et nous en reviendrons bientôt).

Une chose est sûre, si vous êtes assez passionné pour déménager à New York, il y a de bonnes chances que vous trouviez un moyen de le faire fonctionner, d’une manière ou d’une autre.

#2. La ville de New York est un endroit sûr où il fait bon vivre

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que vivre à New York n’est pas dangereux comme la plupart des gens le supposent.

Il est difficile de reprocher à quiconque de penser que la vie à New York pourrait être dangereuse. Avec 8,2 millions résidents, NYC est la ville la plus peuplée d’Amérique et les choses vont forcément se passer.

Cependant, par rapport à sa taille, New York est considérée comme l’une des 5 grandes villes les plus sûres d’Amérique.

Après avoir vécu si longtemps à New York, je peux honnêtement dire que je ne me suis jamais senti en danger dans la ville et c’est surtout parce que je n’ai jamais vraiment été seule dans la rue.

Il y a tellement de gens qui explorent la ville à une heure donnée que vous êtes rarement seul. Il suffit de savoir dans quelles rues principales il faut s’en tenir et quelles zones éviter.

Par exemple, je ne me promène pas dans Central Park après la tombée de la nuit.

Au lieu de cela, je m’en tiens aux rues principales où les touristes et les habitants se promènent dans les rues de la ville tout en rentrant chez eux après des repas ou des libations de fin de soirée. Il y a des pouvoirs en nombre.

Je vis actuellement à Manhattan et je comprends que les rues animées ne sont pas aussi fréquentes dans les autres arrondissements, alors assurez-vous de faire des des recherches sur la région dans laquelle vous prévoyez de déménager à New York.

Si vous n’êtes toujours pas sûr, cet outil pratique peut être utile pour rester sur votre personne.

#3. Exposition aux arts (et à l’histoire)

New York est souvent décrite comme la capitale culturelle du monde, et je serais damné si je n’avouais pas que c’est probablement ma chose préférée dans la vie à New York.

La ville de New York compte 83 musées, dont le cinquième plus grand musée au monde, le Metropolitan Museum of Art (mieux connu sous le nom de MET).

NYC abrite également l’une des plus belles bibliothèques du monde, la New York Public Library, qui est également la troisième plus grande bibliothèque du monde.

Si l’histoire est plus votre truc, pourquoi ne pas visiter le lieu de naissance de Theodore Roosevelt, prendre un verre au bar où George Washington a fait ses adieux émotionnels à ses troupes ou vérifier sur le dernier lieu de repos d’Alexander Hamilton ?

Le fait est que vous aurez du mal à trouver une ville plus excitante sur le plan culturel que New York.

En parlant de première main, il est difficile d’imaginer vivre dans une autre ville après avoir été exposé à la scène artistique et culturelle de New York.

Par exemple, mon amie commence chaque week-end par explorer un musée avec ses enfants et au rythme où elle y va, ses enfants verront plus d’art de renommée mondiale à l’âge de 7 ans que la plupart des gens dans une vie !

Comment pouvez-vous surpasser ça ?

Lire : Les 14 musées les plus passionnants de New York (et ce qu’il faut voir dans chacun)

#4. La ville de New York est diversifiée

Il n’est probablement pas surprenant qu’avec plus de 200 langues parlées quotidiennement, les habitudes, la nourriture et la tenue vestimentaire reflètent la diversité vibrante de la vie à New York La ville de York.

En fait, New York est la ville la plus diversifiée du pays.

Par conséquent, peu importe ce que vous faites, vous serez toujours « en place ».

À bien des égards, on a l’impression qu’il n’y a pas de jugement quand on vit à New York. Personnellement, j’ai l’impression de pouvoir être qui je veux être, sérieusement.

Cette prise de conscience, et la liberté qui en découle, me rendent plus confiante et me permettent de prendre des risques que je ne ferais pas normalement.

Parlez de libérateur.

Par exemple, deux mois après avoir déménagé à New York, j’ai constaté que ma garde-robe avait complètement changé.

J’ai commencé à porter des vêtements qui n’avaient tout simplement pas de sens dans ma ville précédente (Portland, Oregon) parce qu’il y avait rarement une occasion de m’habiller. Après avoir vécu à New York, j’ai réalisé que la ville était une occasion suffisante.

Tout cela pour dire que si vous avez besoin d’un nouveau départ dans la vie, alors déménager à New York est un excellent point de départ. Je le jure, cette ville vous rend autonome.

Pour en savoir plus : 15 faits qui suscitent la réflexion sur New York (vous ne savez probablement pas encore)

#5. Réseautage et scène sociale

L’un des plus grands avantages de la vie à New York est que vous êtes au cœur de tout. C’est la ville où les tendances naissent et où les idées d’un million de dollars prennent racine.

En fait, New York comptait plus de milliardaires que partout ailleurs dans le monde, avant d’être surpassée par Pékin il n’y a pas si longtemps.

Et comme tout le monde s’efforce d’obtenir sa part du gâteau, vous ferez des liens sérieux tout en vivant à New York.

Si vous êtes ouvert à rencontrer de nouvelles personnes et à vous mettre en avant, vous constaterez qu’il n’y a jamais de pénurie de nouvelles personnes avec qui dîner ou prendre un verre.

J’ajouterai, l’ambiance sociale à New York est carrément addictif et m’a changé. Je passais du temps avec des amis proches une fois par mois à prendre un verre avec des amis 2 fois par semaine après avoir déménagé à New York.

Quand on est à Rome, n’est-ce pas ?

#6. Il y a (toujours) quelque chose à faire

Lorsque vous vivez à New York, il est difficile de justifier de rester à la maison, car il se passe TOUJOURS quelque chose.

Qu’il s’agisse d’une nouvelle exposition dans un musée, d’un musicien célèbre jouant au Blue Note, d’un yoga au coucher du soleil à Central Park ou d’un repas de cinq plats dans un restaurant étoilé au guide Michelin, vous n’aurez jamais de raison de vous ennuyer en vivant à New York.

Même les promenades aléatoires se terminent parfois sur une note magique.

Par exemple, mon mari et moi avons fait une promenade matinale dans Central Park et sommes tombés sur une production cinématographique à Bethesda Fountain, où nous avons regardé Sarah Jessica Parker filmer une scène pour le reboot de Sex and the City.

Je n’arrivais pas à y croire, c’était tellement cool !

Une autre fois, je traversais Washington Park en rentrant chez moi à minuit. Voilà, il y a eu un concert de piano à part entière dans le parc.

La meilleure partie ? Les visiteurs ont été invités à s’allonger sous le piano pour vivre une expérience unique, c’était tellement magique.

Tout cela pour dire que l’époque « il n’y a rien à faire ici » est révolue depuis longtemps, car lorsque vous déménagez à New York, cette excuse n’est plus valable.

#7. La nourriture à New York est incroyable

Nous ne pouvons pas parler des avantages de déménager à New York sans mentionner la nourriture.

Oh mon Dieu ! S’il y a une chose que j’aime le plus dans la vie à New York, c’est l’incroyable scène culinaire.

Avec 69 restaurants étoilés au guide Michelin, New York se classe au cinquième rang Les restaurants étoilés Michelin de toutes les villes du monde. Et bien sûr, vous aurez besoin d’un fonds fiduciaire pour tous les essayer, mais vous savez ce qu’il y a de mieux ?

Vous n’avez même pas besoin de manger dans ces endroits chics pour savourer un repas mémorable, car les capacités culinaires de New York varient et vous pouvez trouver de bons plats bon marché.

New York est un melting-pot de différentes cultures, vous êtes donc au courant du meilleur des meilleurs en ce qui concerne tous les types de cuisine.

Après avoir vécu à New York, il est difficile de trouver d’autres villes qui satisferont mes envies de bonne nourriture.

Je veux dire, soyons réalistes, vous n’avez pas vécu avant de vous retrouver avec un bol chaud de ramen primés à 1h du matin. Mais attention, vous ne serez plus jamais le même.

P.S. Je travaille actuellement sur un article sur les meilleurs restaurants bon marché à New York, alors inscrivez-vous à la liste de diffusion pour être averti dès sa sortie. Je partage des pierres précieuses et des photos, pas des spams.

Lire : La meilleure pizza de New York et 12 bagels alléchants à Manhattan

#8. La ville de New York compte de superbes parcs publics

La quantité de parcs publics disséminés dans la ville est un énorme avantage de vivre dans la jungle de béton.

Évidemment, Central Park prend le gâteau, s’étendant sur près de 850 acres, ce joyau est plus grand que le pays de Monaco et est le lieu le plus filmé au monde.

Et c’est vrai, Central Park est parfait, mais ne faites pas l’erreur de surplombant les 1 700 autres parcs de New York.

Il est clair que la ville de New York comprend l’importance des espaces verts publics et agit en fonction de ces connaissances.

En fait, 22 % de la ville est spécialement dédiée aux parcs publics et 99 % des habitants de New York se trouvent à seulement 10 minutes à pied d’un parc.

Je peux attester que le fait d’avoir accès à Les espaces verts facilitent la vie à New York, car lorsque la ville se sent accablante, il n’est pas difficile de trouver un petit coin de verdure où s’échapper.

Pour en savoir plus : 10 parcs enchanteurs et emblématiques à New York (Guide local)

#9. Scène mode

Dans la plupart des cas, les New-Yorkais s’habillent très bien, surtout par rapport aux autres villes américaines.

Maintenant, je ne dis pas que nous sommes tenus aux normes européennes, mais assez proches.

Vivre à New York signifie que vous êtes constamment exposé aux nouvelles tendances et que vous ne pouvez pas vous empêcher d’en profiter.

Il y a quelque chose d’excitant à vivre dans une ville où les gens sont fiers de la façon dont ils s’habillent, ce qui donne envie de mettre en avant le meilleur de vous-même.

Personnellement, j’ai remarqué ce changement en moi-même. Comme mentionné précédemment, ma garde-robe a considérablement changé depuis que je suis passée à New York City et moi, j’adore ça.

Il n’y a aucune pression pour vous habiller d’une certaine façon, vous pouvez donc porter ce que vous voulez.

J’ai remarqué beaucoup de robes maxi cette année et il s’avère que j’adore les porter, même si je ne les ai jamais portées à Portland — allez comprendre.

C’est drôle, parfois je quitte la maison en me sentant comme un 10 seulement pour voir une maman pousser une poussette dans une robe tueuse et se rendre compte que si j’ai 10 ans elle doit être un 20. Ça me fait craquer.

Porter : sandales, veste en jean, robe similaire

#10. Transport public efficace

Je sais que la plupart des gens aiment détester les transports en commun de leur ville, mais les transports en commun de New York sont plutôt efficaces.

Nous avons choisi de déménager à New York sans voiture et nous sommes heureux d’avoir pris cette décision car vous Je n’ai certainement pas besoin d’une voiture pour se déplacer.

Honnêtement, je ne peux pas imaginer le casse-tête de posséder une voiture en vivant à New York. De plus, les économies commencent à s’accumuler. Nous ne payons pas l’essence et l’entretien régulier des véhicules, sans parler des économies réalisées sur l’assurance automobile.

Un laissez-passer de métro mensuel vous coûtera 133$, mais cela en vaut la peine si vous prenez le métro plus de deux fois par jour. Vous pouvez également opter pour les laissez-passer hebdomadaires qui vous donnent accès à un nombre illimité de courses pendant 7 jours consécutifs pour 33$.

À mon avis, les transports publics de New York sont efficaces et abordables. L’utiliser est une évidence pour nous et nous ne le redoutons pas, ce qui en dit long.

Nous sommes à l’heure 80 à 90 % du temps et nous pouvons nous rendre partout où nous devons aller dans un délai raisonnable, même à l’aéroport.

Mais ne vous contentez pas de me croire sur parole, plus de 10 millions de personnes prennent le métro chaque jour.

Tout cela pour dire que si vous déménagez à New York, laissez la voiture derrière vous parce que Vous n’en aurez pas besoin ici.

#11. La ville ne dort jamais

Vous ne réaliserez peut-être pas à quel point c’est un avantage jusqu’à ce que vous quittiez New York, mais attendez de déménager ailleurs et vous aurez envie de biscuits à 2 heures du matin.

Il y a toujours quelque chose de vivant en ville, vous pouvez donc trouver quelque chose d’amusant à faire après le travail, même si vous descendez vers 21 heures.

De bons bars, des clubs de jazz géniaux, des restaurants romantiques, vous le nommez et il est à portée de main jusque tard dans la soirée.

Oui, on ne peut pas surestimer ce pro de la vie à New York car (pour les gourmets comme pour les fêtes) c’est une bouée de sauvetage. Nous avons récemment rencontré des amis de Portland et nous nous sommes retrouvés jusqu’à 2 heures du matin.

Nous avons terminé la soirée avec une part de pizza avant de rentrer chez nous. Nous n’avons même pas eu à chercher dur pour trouver un restaurant ouvert près de chez nous, nous avions plus de 10 options dans trois pâtés de maisons.

P.S. Vous vous demandez si New York est mort après le COVID ? Je l’ai fait aussi, alors j’ai écrit à ce sujet. Lisez le dernier article ici.

Inconvénients de déménager à New York

#1. Honnêtement, le loyer est trop élevé

Soyons honnêtes, vivre à New York n’est pas réaliste pour beaucoup de gens en raison du coût astronomique du logement dans la ville.

New York n’est même pas dans le même fuseau horaire qu’abordable !

Je suis tombé amoureux de New York pour la première fois après avoir visité pour la première fois après l’université. J’ai passé plus de 6 ans à rêver de vivre à New York, mais je me sentais hors de portée à cause du coût.

J’ai économisé autant que j’ai pu pour finalement faire le grand déménagement à New York, mais mon garçon — je ne veux pas te tromper, c’était loin facile.

Le coût élevé du logement est la raison pour laquelle tant de personnes vivent avec des colocataires ou se retrouvent loin du centre (et doivent ensuite faire la navette pendant plus de 45 minutes dans chaque sens).

Si cela vous est utile, notre loyer actuel pour un appartement de 600 pieds carrés dans l’Upper West Side est de 2 800$. C’est charmant mais MINUSCULE !

La porte de la salle de bain ne s’ouvre pas complètement à cause d’une petite poubelle, c’est à la fois hilarant et triste. Mais comme la plupart des New-Yorkais vous le diront, vous payez pour l’accès, pas pour l’espace.

Quoi qu’il en soit, je publierai bientôt des photos de notre appartement et je vous enverrai une mise à jour via la newsletter, si vous êtes intéressé.

#2. L’humidité estivale et le froid hivernal

Après avoir déménagé à New York, vous apprenez rapidement à profiter des merveilleuses saisons printanières et automnales. Les températures sont parfaites et les fleurs printanières et les feuilles d’automne éblouissent la ville couleur à couper le souffle.

Cependant, l’été est un ours absolu ! C’est chaud, mou et souvent puant. La température moyenne estivale tourne autour de 85 à 90° et l’humidité n’est pas une blague.

Comme vous le savez peut-être ou non, des sacs poubelles sont jetés sur le trottoir pour être ramassés par les agents de l’assainissement. Donc, si vous passez par là pendant une journée de 90°, vous pouvez vous attendre à ressasser quelques bouffées désagréables.

Toutes les odeurs s’amplifient, mais la chaleur estivale, préparez-vous.

La météo hivernale se trouve à l’autre bout du spectre. Un froid glacial vous attend de novembre à mars et vous feriez mieux de vous assurer que votre petit placard est rempli de bons manteaux et de chaussettes en laine.

Besoin d’aide pour traverser les hivers de New York ? Ne vous déplacez pas à New York sans avoir d’abord cet appareil super pratique , il aide énormément à l’obscurité ciel gris d’hiver. Mon thérapeute l’a recommandé et je l’utilise quotidiennement, je ne peux pas le recommander assez.

#3. Vivre à New York coûte cher

Je sais, l’euphémisme du siècle, n’est-ce pas ? Mais sois avec moi.

New York est la 7e ville la plus chère du monde.

Laisse ça s’enfoncer.

Je suppose que cela va de pair avec les prix des loyers atroces, mais ce n’est qu’un début.

Attendez-vous à ce que les choses quotidiennes, comme les coupes de cheveux, les courses et les expériences, soient beaucoup plus chères lorsque vous vivez à New York.

Par exemple, un cocktail moyen à New York vous coûtera de 18 à 22$, avant le pourboire (ouch). Et comme la vie quotidienne à New York est beaucoup plus sociale que dans les autres villes, vous pouvez vous attendre à ce que vos amis suggèrent de se retrouver dans les bars le plus souvent.

En fait, le coût de la vie élevé à New York a été l’ajustement le plus difficile pour mon mari. Nous avons dû discuter sérieusement de la régner dans nos finances peu de temps après avoir déménagé à New York parce qu’il est devenu évident que notre budget précédent ne fonctionnerait pas ici.

Nous en avons parlé à un ami qui vit à New York depuis plus de 10 ans et il a dit que lorsque les gens déménagent pour la première fois à New York, ils ont l’impression d’être en vacances.

Tous les nouveaux restaurants, musées, attractions, c’est tellement excitant ! Il faut donc un certain temps pour s’adapter à un mode de vie quotidien plus discipliné à New York.

De plus, je ne peux pas parler au nom de tout le monde (et je suis un peu gêné de l’admettre), mais vivre à New York m’a rendu plus matérialiste.

Il y a quelque chose dans l’atmosphère de cette ville électrique qui me donne envie d’acheter des choses d’une manière dont je ne m’étais jamais souciée auparavant. J’essaie toujours d’aller au fond de la situation et je ferai un rapport si jamais je le comprends.

#4. Les foules feront partie de votre quotidien

Vous aimez faire la queue ? Super ! Vous allez ADORER aimer New York City.

Blagues mises à part, attendez-vous à des foules et à de longues files d’attente partout où vous allez.

On s’y attend en tant que touriste, mais en tant que local, c’est un ours.

Non seulement vous ferez la queue pour les restaurants les plus populaires, mais les rues sont bondées tout le temps. Vient avec le territoire, je suppose.

Je pense que tous les premiers rendez-vous à New York devraient se passer quelque chose comme ça : Nom, occupation, temps d’attente le plus long. Parce que rien ne prouve plus d’engagement qu’une ligne de 2 heures pour les beignets. C’est du matériel de mariage.

#5. Les New-Yorkais sont contondants

Les New-Yorkais n’enrobent pas de sucre. Ils sont directs parce qu’ils n’aiment pas perdre de temps. Vous pouvez le dire à quelle vitesse ils marchent… partout.

New-Yorkais n’ont pas été élevés par des mères du Sud — oubliez les manières, entrez dans la brièveté. Ils ont des endroits à visiter et des gens à voir.

C’est juste la façon dont les choses se passent ici. Je peux essayer de l’expliquer, mais pourquoi s’embêter ? C’est ce que c’est, ne le prenez pas personnellement parce que ce n’est pas le cas.

#6. Vous déménagez à New York ? La chasse à l’appartement est un ours

L’ un des grands escrocs de la vie à New York est d’essayer de trouver un appartement.

La concurrence est intense et vous aurez besoin d’un courtier pour obtenir un appartement, ce qui augmente considérablement les dépenses globales. La plupart des frais de courtage sont équivalents à un mois de loyer ou de 10 à 15 % de votre loyer annuel total.

C’est insensé et cela ajoute une dépense supplémentaire au déménagement à New York.

Bien sûr, certaines choses ont changé en raison du COVID et les frais de courtage ont été suspendus pendant un certain temps parce que le propriétaire avait tellement de mal à trouver des locataires.

Mais dans tous les cas, attendez-vous à vous retrouver à rafraîchir les sites Web des appartements toutes les heures et à visiter une poignée d’endroits avant de déménager à New York.

J’ai écrit sur notre expérience de la recherche d’un appartement à New York ici. Je parle de cafards morts, de pièges à souris et de quelques leçons que nous avons apprises à la dure pour que vous n’ayez pas à le faire.

#7. Si vous vivez à New York, préparez-vous à être qualifié de bourreau de travail

Il n’y a aucun moyen de contourner cela. New York est une ville qui travaille dur. 40 heures par semaine ? On dirait un rêve lointain.

Vivre à New York n’est pas pour les âmes sensibles, la plupart viennent ici pour se faire un nom, et cela se voit. Attendez-vous à passer de longues heures.

Par exemple, nos deux amis de longue date de New York travaillent jusqu’à 20h à 21h le soir. Ils plaisantent en disant qu’ils peuvent traîner pendant « l’autre » 9-9. Il n’est pas rare de les trouver répondre aux courriels le week-end ou consulter leur téléphone pendant l’happy hour.

Certains jours, on a l’impression que l’anxiété est une langue seconde et que nous en sommes tous compétents.

Vous pouvez vous bêcher pour arriver ici et tout le monde travaille dur. Certaines personnes travaillent 150 heures par semaine, d’autres ont 2 ou 3 emplois à faire.

Quoi que vous fassiez, trouvez un emploi avant de déménager à New York.

#8. New York est une ville sale

Je sais que certaines personnes aiment appeler New York City « grungy » parce que ça semble mignon, mais soyons réalistes que la ville est sale.

En 2018, New York a été classée la ville la plus sale d’Amérique.

« Lorsque vous quittez New York, vous êtes étonné de voir à quel point le reste du monde est propre. Le nettoyage ne suffit pas. » Fran Lebowitz

#9. Sans-abrisme

Ces dernières années, le nombre de sans-abri à New York a atteint son niveau le plus élevé depuis la Grande Dépression.

L’itinérance est un véritable problème dans cette ville et elle fera partie de votre vie quotidienne si vous déménagez à New York. Comme mentionné précédemment, je ne me suis jamais senti en danger ici, mais l’itinérance est perceptible.

Vous déménagez à New York ?

Déménager à New York est une entreprise à la fois fascinante et (parfois) écrasante. Accordez-vous un peu de grâce pendant que vous travaillez sur les détails. Si cela m’a été utile, j’ai trouvé un article fascinant qui couvre le meilleur moment pour déménager à New York. Vous pouvez le consulter ici : La meilleure période de l’année pour déménager à New York.

Pour que le déménagement à New York se fasse le plus facilement possible, je suggère de faire des recherches approfondies sur les différents quartiers. Comme dans la plupart des villes, votre vie à New York dépendra grandement de votre région.

Dans votre quartier détermine le montant que vous payez pour le loyer, la distance à parcourir à pied pour vous rendre à vos endroits préférés, la durée de votre trajet, etc.

Avec un loyer moyen de 3 000$ par mois, je ne peux pas insister sur l’importance d’avoir une idée de ce à quoi ressemblera votre vie quotidienne avant de déménager à New York. J’ai trouvé Reddit très utile.

Combien de personnes vivent à New York ?

En 2019, la ville de New York compte 8,4 millions d’habitants , ce qui en fait la ville la plus peuplée du pays et la 11e ville la plus peuplée du monde.

Alors oui, laissez tomber vos cheveux. Vous serez toujours à votre place ici.

Quel salaire avez-vous besoin pour vivre à New York ?

Cela dépend de votre style de vie et des sacrifices que vous êtes prêt à faire ! Ça va avec les colocataires ? NYC est devenu beaucoup plus abordable ! Vous appréciez votre indépendance ? Une unité d’une chambre ne sera pas bon marché.

Théoriquement, vous pouvez vivre à New York avec un salaire de 40 000 par an. Vous aurez des colocataires (probablement plus d’un) et vous ne mangerez pas trop souvent à l’extérieur dans des restaurants assis. De plus, les spectacles de Broadway et les bars sur les toits seront réservés pour des occasions (très) spéciales.

Un salaire de 70 000 par an à New York vous offrira une vie sociale plus confortable dans la ville qui ne dort jamais. Il se peut que vous ayez encore un colocataire et que vous mangiez au restaurant 2 à 3 fois par semaine ou que vous trouviez un appartement sans colocataire – des bagels jusqu’au bout !

Si vous touchez un salaire de plus de 120 000 par an à New York , vous pourrez profiter du meilleur de ce que la ville a à offrir. boire un verre avec des amis après le travail, célébrer des occasions spéciales avec un dîner raffiné, assister aux derniers spectacles et flâner dans SOHO plus d’une fois par semaine (si vous savez, vous savez) 😉

Déménagement à New York Ville (Post Summary)

En résumé, ce sont les avantages et les inconvénients de la vie à New York.

New York est une ville sûre Terre d’opportunités Histoire et culture riches La scène gastronomique à New York Scène sociale/réseautage Vous pouvez être n’importe qui ici Scène de la mode à Central Park Tout est ouvert jusque tard dans la nuit Transport efficace Il y a toujours quelque chose à faire Prix de location élevés NYC coûte cher Culture de travail Rude locaux Chasse à l’appartement NYC est sale Été et hiver météo Homelessness Crowds

Lire la suite : 39 meilleures choses à faire à New York (pour les premiers visiteurs)

La vie à New York (un peu d’inspiration)

New York City Candle : Les parfums distinctifs des jours de printemps à Central Park, les grands magasins et le béton capturent l’énergie de la plus grande ville du monde

Et voilà, mes amis. Ce sont les avantages et les inconvénients honnêtes de vivre à New York. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question que vous pourriez avoir. Toujours heureux de vous aider !

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Jusqu’à la prochaine fois !

Antonina

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🔎 Miami : définition et explications

Miami – Définition et Explications

Miami

Sceau de Miami

Drapeau de Miami Pays États-Unis État Floride Surnom : Magic City

Localisation de Miami (Miami est une ville importante située au sud-est de la Floride, aux États-Unis d’Amérique….) Municipalité depuis le 28 juillet 1896 Comté Miami-Dade Maire (Le maire représente l’autorité municipale. Dans de nombreux cas, il est le détenteur du pouvoir…) Manuel Diaz (Républicain) Superficie (L’aire ou la superficie est une mesure d’une surface. Par métonymie, on désigne souvent…) 143,1 km² km² Population (2005) 392 417 habitants Densité (La densité ou densité relative d’un corps est le rapport de sa masse volumique à la…) 3 923,5 hab./km² Fuseau horaire Est (UTC – 5) Latitude (La latitude est une valeur angulaire, expression du positionnement nord-sud d’un point sur Terre…) 25°47′ N Longitude (La longitude est une valeur angulaire, expression du positionnement est-ouest d’un point sur Terre…) 80°13′ O www.miamigov.com/cms

Miami est une ville (Une ville est une unité urbaine (un « établissement humain » pour…) importante située au sud-est (Le sud-est est la direction à mi-chemin entre les points cardinaux sud et est. Le sud-est est…) de la Floride, aux États-Unis d’Amérique (L’Amérique est un continent séparé, à l’ouest, de l’Asie et…). Chef-lieu (Un chef-lieu est une ville qui est administrativement prééminente dans une division territoriale…) du comté de Miami-Dade, c’est, par sa population de 392 417 habitants[1] (2005), la deuxième municipalité de Floride après Jacksonville et la 45ème ville des États-Unis. Miami est la ville-centre d’une vaste agglomération (Une agglomération est un ensemble urbain qui repose sur la continuité du bâti….) de 5 422 200 habitants comprenant West Palm Beach, Fort Lauderdale et Hollywood. Elle est la cinquième métropole (Une métropole (du grec mêtêr, mère, et polis, ville) est la ville principale…) du pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d’étendue…). Centre financier et culturel, Melting pot, ” Porte des Amériques “.

L’ importance de Miami comme centre international, financier, et culturel a élevé Miami au statut de la ville du monde (Le mot monde peut désigner :). En raison des cravates culturelles et linguistiques de Miami vers le nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.), le sud (Le sud est un point cardinal, opposé au nord.), et l’Amérique Centrale (L’Amérique centrale est la partie du continent américain située entre la…), aussi bien que les Caraïbes, Miami est beaucoup de fois désignées sous le nom ” du passage des Amériques. ” La grande population de langue espagnole et les liens économiques forts de la Floride vers l’Amérique latine font également de Miami et la région environnante un centre important du monde hispanique. Downtown Miami vit actuellement un véritable renouvellement urbain. Aujourd’hui Miami est devenue une ville beaucoup plus sécurisante de jour (Le jour ou la journée est l’intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c’est la…) comme de nuit et attire les populations à venir s’y installer.

Histoire

Le nom de ” Miami ” vient d’un mot indien qui signifie ” eau douce “. Les premières traces (TRACES (TRAde Control and Expert System) est un réseau vétérinaire sanitaire de…) de peuplement datent d’il y a environ 12 000 ans. Les Amérindiens Tequesta sont les habitants de la région à l’époque de l’arrivée des Espagnols : ils s’établissent sur les berges de la rivière (En hydrographie, une rivière est un cours d’eau qui s’écoule sous l’effet de la…) Miami, surtout sur la rive nord. Ils pratiquent la chasse, la cueillette de fruits, de racines et de plantes, mais ne connaissent pas l’agriculture. Les archéologues estiment qu’ils sont à l’origine du Miami Circle, un site archéologique situé dans le centre-ville (Le centre-ville est le cœur de la ville. Il est également appelé hypercentre dans…) et composé d’un cercle (Un cercle est une courbe plane fermée constituée des points situés à égale…) parfait de 24 trous ou de bassins creusés dans la roche (La roche, du latin populaire rocca, désigne tout matériau constitutif de l’écorce…), qui daterait de 1700 à 2000 ans[2]. Son authenticité a été néanmoins mise en cause par certains spécialistes et de multiples théories circulent à son sujet[3].

Juan Ponce de León, un conquistador espagnol, est le premier Européen à avoir visité la Floride. Il découvre la Baie de Biscayne en 1513 et écrit dans le journal de bord qu’il a atteint Chequescha : il s’agit du premier nom enregistré de Miami. On ignore s’il a organisé une expédition à terre (La Terre est la troisième planète du Système solaire par ordre de distance…), et ce sont ainsi Pedro Menéndez de Avilés et ses hommes qui sont considérés être les premiers à accoster. Ils visitent le village (Un village est, à la campagne ou à la montagne, un ensemble d’habitations, de…) des Tequesta en 1556. Leur arrivée a des conséquences sur la vie (La vie est le nom donné 🙂 des Amérindiens : les maladies, dont la variole (La variole ou petite vérole est une maladie infectieuse d’origine virale, très…), et les guerres vont ravager les Tequesta, qui disparaissent totalement 250 ans plus tard[4].

Jane Tuttle, Mother of Miami

C’est au début des années 1800 que les premiers colons européens, qui viennent pour la plupart des Bahamas (Les Bahamas, ou le Commonwealth des Bahamas pour les usages officiels, sont un pays anglophone, qui…), s’installent dans la zone. La région est touchée par la Seconde ( Seconde est le féminin de l’adjectif second, qui vient immédiatement après le premier ou qui…) Guerre séminole, un conflit qui fait rage (La rage est une maladie virale grave touchant les mammifères dont l’Homme. Elle est…) de 1835 à 1842. La population civile quitte la région et l’armée installe Fort Dallas (Pour le feuilleton, voir Dallas (feuilleton télévisé).) pour protéger la région. A la fin du conflit William English fonde le “Village of Miami” sur la rive sud du fleuve (En hydrographie francophone, un fleuve est un cours d’eau qui se jette dans la mer ou dans…). En 1844 Miami devient le chef-lieu du comté. Julia Tuttle, une femme riche originaire de Cleveland, achète une vaste plantation (Une plantation est une exploitation agricole en monoculture de cultures à forte valeur…) de citrons dans la région, puis s’y installe après le décès de son époux. Considérant que Miami a un important potentiel, celle que l’on surnomme aujourd’hui la ” Mère de Miami ” consacre le reste de sa vie au développement de la ville. Grâce à l’aide de William Brickell, le co-fondateur de Miami, elle convainc Henry Morrison Flagler de la Florida East Coast Railway de relier Miami à cette ligne de chemin de fer (Le chemin de fer est un système de transport guidé servant au transport de personnes et…), ce qui est réalisé le 7 avril 1896. Le 28 juillet 1896 la ville se constitue municipalité. Le Royal Palm Hotel, inauguré en janvier 1897, ouvre la ville – jusqu’alors surtout vouée à l’agriculture – au tourisme (Le tourisme est le fait de quitter son domicile, pour des raisons personnelles, pour une durée…).

Durant les années 1920 la ville autorise les jeux d’argent (L’argent ou argent métal est un élément chimique de symbole Ag — du…) et ne fait pas appliquer la Prohibition, ce qui entraîne un boom démographique, la population augmentant en quelques années de 30 000 à 200 000 personnes. Cependant un cyclone (Un cyclone (du grec kyklos, cercle) est un terme météorologique qui désigne une…) frappe la ville en 1926. Il cause la mort (La mort est l’état définitif d’un organisme biologique qui cesse de vivre (même si…) de centaines de personnes et détruit des milliers de logements : entre 25 000 et 50 000 personnes sont dès lors sans logis[5]. La catastrophe (Une catastrophe est un événement brutal, d’origine naturelle ou humaine, ayant généralement la…), suivie quelques années plus tard par la Grande Dépression, interrompt le boom de l’immobilier. La ville relance cependant rapidement son économie grâce à l’industrie aéronautique (L’aéronautique inclut les sciences et les technologies ayant pour but de construire et de…).

Ouragan Andrew (L’ouragan Andrew a été l’un des plus destructeurs qui ait frappé les…) Les ravages de l’

L’arrivée au pouvoir de Fidel Castro à Cuba en 1959 fait affluer en une décennie (Une décennie est égale à dix ans. Le terme dérive des mots latins de decem « dix »…) un demi-million de Cubains en Floride du sud, dont 250 000 à Miami. L’Ouragan Andrew cause plus de 45 milliards de dollars de dégâts dans la région en 1992 : c’est l’une des catastrophes naturelles les plus destructrices que le pays a subi. Malgré plusieurs épisodes de crise économique et de tension (La tension est une force d’extension.) raciale, ainsi que les problèmes de la corruption et du trafic de stupéfiant, Miami est actuellement en plein développement et attire toujours de nouvelles populations.

Géographie (La géographie (du grec ancien γεωγραφία…)

La municipalité et ses banlieues occupent une large plaine (Une plaine est une forme particulière de relief, c’est un espace géographique…) située entre les Everglades et la Baie de Biscayne dont l’altitude (L’altitude est l’élévation verticale d’un lieu ou d’un objet par rapport à un niveau…) moyenne (La moyenne est une mesure statistique caractérisant les éléments d’un ensemble de…) avoisine 0,91 mètre (Le mètre (symbole m, du grec metron, mesure) est l’unité de base de longueur du…) et qui ne dépasse pas 4,5 mètres, surtout près de la côte. Le centre-ville est situé sur la côte de la Baie de Biscayne qui est parsemée de nombreuses îles naturelles ou artificielles, dont la plus grande contient Miami Beach.

Miami est située à 25°47′16″N, 80°13′27″W. La ville s’étend sur une superficie de 143,15 km², dont 92,68 km² de terres émergées. Parmi les villes principales des États-Unis, elle est la plus petite en étendue (San Francisco et Boston sont légèrement plus étendues).

Climat (Le climat correspond à la distribution statistique des conditions atmosphériques dans une…)

Miami bénéficie d’un climat tropical (Le climat tropical est un type de climat présent entre les tropiques, généralement…) chaud et doux toute l’année (Une année est une unité de temps exprimant la durée entre deux occurrences d’un évènement lié…) qui bénéficie de l’influence modératrice du Gulf Stream (Le Gulf Stream est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas et se…), un courant océanique qui passe à 24 km de la côte. La température (La température est une grandeur physique mesurée à l’aide d’un thermomètre et…) moyenne est de 24 °C. La température minimale moyenne (janvier) est de 15,1°C, la température maximale moyenne (juillet) est de 31,6°C. La quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire,…) annuelle moyenne de précipitations est de 1480 mm. Le mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps…) le plus arrosé est juin avec 220 mm.

La température maximale enregistrée dans la ville est de 37,8°C, le 21 juillet 1942, la température minimale est de -2°C le 27 janvier 1940. Une seule chute de neige (La neige est une forme de précipitation, constituée de glace cristallisée et…) est enregistrée, elle a eu lieu le 20 janvier 1977.

Mois [ 6 ] Jan. Fev. Mar. Avr. Mai. Jui. Jui. Aoû. Sep. Oct. Nov. Déc. Températures maximales (en °C) 24 25 26 29 30 31 33 33 31 29 27 25 Températures moyennes (en °C) 20 20 22 23 26 27 28 28 27 26 23 20 Précipitations moyennes (en mm) 50 50 60 70 140 220 150 190 210 170 70 40

Étant placée entre deux vastes étendues d’eau (L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les…) connues pour leur activité (Le terme d’activité peut désigner une profession.) cyclonique, Miami est au niveau statistique (Une statistique est, au premier abord, un nombre calculé à propos d’un échantillon….) la grande ville la plus susceptible d’être touchée par un cyclone tropical (En météorologie, un cyclone tropical est un type de cyclone (dépression) qui prend…). La ville a subi le passage de l’ouragan Cleo (1964), de l’Ouragan Betsy (1965), de l’Ouragan Andrew (1992), d’Irene (1999) et des ouragans Katrina et Wilma en 2005.

Quartiers

Four Seasons Hotel (Four Seasons Hotel est un groupe hotelier de luxe dont le siège se trouve à Toronto en Ontario….) LeMiami

Downtown Miami, le centre-ville, est situé au centre-est de la ville. On peut y trouver le Central business district de Miami et le quartier financier de Brickell. Ces deux quartiers sont séparés par la rivière Miami. Midtown Miami se trouve au nord du centre, il occupe les parties de la ville connues sous le nom de Wynwood, Edgewater (ouest) et Overtown (ouest). Parmi les autres quartiers, on compte Coconut Grove, Allapattah, Liberty City, le Wynwood Art District, où se trouvent plusieurs musées; Flagami et le Upper Eastside.

La zone située vers la 8e rue (La rue est un espace de circulation dans la ville qui dessert les logements et les lieux…), avec ses petits commerces tenus par des cubains, est connue sous le nom de petite Havane (Little Havana); il existe également une petite Haïti (Little Haiti). Ces deux quartiers sont des enclaves urbaines où vivent respectivement des communautés cubaine et haïtienne.

Principaux immeubles

Actuellement, le plus grand gratte-ciel (Un gratte-ciel (calque de l’anglais skyscraper) est un immeuble de très grande hauteur. Il…) de Miami est le Four (Un four est une enceinte maçonnée ou un appareil, muni d’un système de chauffage…) Seasons Hotel Miami avec 242 mètres de haut et 72 étages, achevé en 2003. Il est suivi par l’immeuble de bureaux Wachovia Financial Center de 233 mètres, inauguré en 1984. De nombreux édifices sont actuellement en construction. De nombreux projets existent dont certains, comme les Empire World Towers ou One Bayfront Plaza, prévoient la construction de gratte-ciel de plus de 300 mètres de haut. Si tous les projets et constructions actuels arrivent à terme, Miami pourrait devenir en 2010 le troisième panorama urbain du pays, après New York (New York , en anglais New York City (officiellement, City of New York) pour la distinguer de…) et Chicago (Chicago est une mégapole des États-Unis, située dans la partie nord du Middle West, à…), au niveau du nombre (La notion de nombre en linguistique est traitée à l’article « Nombre…) de gratte-ciel.

Démographie (La démographie (en grec…)

Évolution de la population [ 7 ] Année 1850 1896 1910 1920 1950 1980 1990 2000 Habitants 96 [ 8 ] 300 5 500 30 000 172 000 346 681 358 648 362 470

L’aire urbaine (Une aire urbaine est une notion géographique utilisée en urbanisme. Les définitions…) de Miami s’étend sur les comtés de Miami-Dade, Broward et Palm Beach, ce qui représente une population de plus de 5,4 millions de personnes et en fait d’une part la cinquième agglomération du pays et d’autre part le plus grand ensemble (Bien qu’ils échappent à une définition unique, les grands ensembles sont typiquement…) urbain du Sud-Est des États-Unis devant Atlanta (La ville d’Atlanta est la capitale de l’État de la Géorgie, au sud-est des États-Unis. En 2007,…) et sa périphérie (Le mot périphérie vient du grec peripheria qui signifie circonférence. Plus…).

En ce qui concerne la municipalité, le recensement (Le recensement est une opération statistique de dénombrement d’une population.) de 2005, donne une population de 392 417 habitants, répartie en 134 198 foyers, dont 83 336 familles. La densité y est de 1 063,5h/km². La répartition raciale est à 66,62% blanche, 22,31% noire, 0,22% amérindienne, 0,66% asiatique. 5,46% appartiennent à d’autres races et 4,74% à deux races ou plus. 65,76% de la population sont de culture (La définition que donne l’UNESCO de la culture est la suivante [1] 🙂 hispanique.

Ocean Drive

Sur les 134 198 ménages :

26,3% ont au moins un enfant mineur

36,6% sont composés de couples mariés

18,7% sont monoparentales

37,9% ne sont pas des familles

30,4% sont unipersonnels

12,5% sont unipersonnels avec un âge supérieur à 65 ans

La population moyenne par ménage est de 2,61 et par famille de 3,25.

Composition par tranche d’âge :

21,7% de mineurs,

8,8% de 18 à 24,

30,3% de 25 à 44,

22,2% de 45 à 64,

17% de plus de 65 ans

L’âge médian est de 38 ans. Il y a 100 femmes pour 98,9 hommes. Dans la population adulte, il y a 100 femmes pour 97,3 hommes.

Le revenu médian par ménage y est de 23 483 US$, Celui par famille est de 27 225 US$. Le revenu médian masculin est de 24 090 US$ contre 20 115 $ pour le féminin. Le revenu par tête est de 15 128 US$. 28,5% de la population et 23,5% des familles vivent sous le seuil de pauvreté. Parmi eux, 38,2% sont mineurs et 29,3% ont plus de 65 ans.

La communauté cubaine de Miami compte environ 650 000 personnes en 2006[9].

Miami a trois langues officielles: l’anglais, l’espagnol et le créole haïtien, mais de nombreuses autres langues sont parlées dans la ville, dont le portugais brésilien, le français, l’allemand, l’hébreu, l’italien et le russe.

Économie

Cette photographie du CBD de Miami, prise le 2 février 2007, montre le grand nombre de constructions de gratte-ciel en cours.

Miami est considérée aujourd’hui comme une cité (La cité (latin civitas) est un mot désignant, dans l’Antiquité avant la…) ouverte au commerce international et spécialement avec l’Amérique Latine. La ville est parfois considérée comme la porte des États-Unis vers l’Amérique latine, d’où son surnom de ” The Gateway of the Americas “, la porte des Amériques. Le tourisme est une source majeure de revenus pour la ville qui vit de son image de paradis tropical, notamment avec le quartier de Miami Beach. Au-delà de son climat enchanteur, sa culture mêlée et son caractère international rendent la ville attrayante.

La population active est de 193 736 personnes, dont 17 607 personnes au chomage, soit 9,1% du total ( Total est la qualité de ce qui est complet, sans exception. D’un point de vue comptable, un…)[10].

Le port de Miami est le port le plus important du globe pour le transport (Le transport, du latin trans, au-delà, et portare, porter, est le fait de porter quelque chose, ou…) des passagers de croisière. 3 605 201 personnes y ont embarqué en 2005, soit une progression d’environ 15,8% par rapport à 1999[11].

Depuis 2005 la région de Miami vit son plus important boom immobilier depuis les années 1920. Elle est le cadre d’un phénomène que certains apellent la ” Manhattanization ” (en référence au borough de Manhattan (Manhattan est l’une des cinq circonscriptions (borough) de la ville de New York (les quatre autres…), à New York) de Miami : plus de 80 immeubles de grande hauteur (La hauteur a plusieurs significations suivant le domaine abordé.) et gratte-ciel y sont en construction, dont les bâtiments du Biscayne Wall bordant Biscayne Boulevard, Marinablue, le Ten Museum Park, Marquis Miami, 900 Biscayne Bay, Everglades on the Bay et Freedom Square[12]. Le quartier récemment créé de Midtown Miami est une autre illustration de la vitalité économique de la métropole[13].

La ville attire de nombreuses entreprises, dont plusieurs grandes sociétés, qui ont installé leur siège social dans Miami ou à proximité. On peut citer Alienware (Alienware Corporation est une entreprise américaine de matériel informatique ayant la…), AutoNation, Brightstar Corporation, Burger King, Carnival Cruise Lines (Carnival Cruise Lines (CCL) est une compagnie maritime américaine spécialisé dans…), Citrix systems (Citrix Systems (NASDAQ : CTXS) est une société de techniques avancées…), DHL (DHL est une entreprise postale fondée en 1969 par Adrian Dalsey, Larry Hillblom et Robert…), Norwegian (Norwegian ou Norwegian Air Shuttle est une compagnie aérienne norvégienne, à bas…) Cruise Line, Royal Caribbean Cruise Line (La Royal Caribbean Cruise Line ou Royal Caribbean International (RCI) est une compagnie maritime…), Ryder Systems et Spirit Airlines.

Culture

Musée d’Art contemporain

Depuis 2001, une foire d’art contemporain (Art Basel Miami), se tient dans la ville de Floride et a pour directeur le Suisse Samuel Keller.

Éducation

Les établissements publics de la ville sont gérés par le district Miami-Dade County Public Schools, le plus important de Floride et le quatrième des États-Unis avec 414 128 élèves, dont 52% sont d’origine hispanique.

Les deux universités publiques situées sur le territoire (La notion de territoire a pris une importance croissante en géographie et notamment en…) municipal sont la Florida International University et le Miami Dade College. Se trouvent également à proximité l’Université (Une université est un établissement d’enseignement supérieur dont l’objectif est la…) de Miami (privée), la Barry University (privée catholique), la Florida Memorial University (privée), la St. Thomas University (privée catholique) et la Johnson and Wales University (privée).

Media

Les principaux journaux sont The Miami Herald et South Florida Sun-Sentinel (anglais), El Nuevo Herald et Diario Las Americas (espagnol), et les Miami’s Community Newspapers.

Miami est le douzième marché de la radio et le dix-septième marché de la télévision (La télévision est la transmission, par câble ou par ondes radioélectriques, d’images ou de…) aux États-Unis. Les principales chaînes de télévision de la région sont WAMI (TeleFutura Network), WBFS (My Network TV), WSFL (The CW), WFOR (CBS Corporation), WHFT (TBN), WLTV (Univision), WPLG (ABC), WPXM (ION), WSCV (Telemundo), WSVN (FOX), WTVJ (NBC), WPBT (PBS), WLRN (également gérée par PBS) et WSBS Mega TV.

la culture (La Culture est une civilisation pan-galactique inventée par Iain M. Banks au travers de ses…) Apparitions danspopulaire

De nombreux films ont été tournés à Miami, parmi lesquels Porky’s (1982), Scarface (1983), La Cage aux folles (adaptation américaine) (1986), Only the Strong (1993), Bad Boys (1995), Mafia Blues (1999), L’Enfer du dimanche (1999), Bully by Larry Clark (2001), Bad Boys II (2002), 2Fast2Furious (2004), Le Transporteur 2 (2005) et Miami Vice (2006) pour ne citer qu’eux…

Plusieurs séries télévisées ont pour cadre Miami, dont Nip/Tuck, Les Experts: Miami (CSI: Miami), Good Morning, Miami, Les Craquantes (The Golden Girls), Deux flics à Miami (Miami Vice), Karen Sisco, La Maison (Une maison est un bâtiment de taille moyenne destiné à l’habitation d’une famille,…) en folie (La folie désigne, en langage populaire, l’état d’une personne dont le discours et/ou les…) (Empty Nest) , Sclub 7 in Miami et plus récemment Dexter.

Les jeux vidéo (La vidéo regroupe l’ensemble des techniques, technologie, permettant l’enregistrement ainsi que la…) Grand Theft Auto: Vice City et Grand Theft Auto: Vice City Stories se déroulent dans une ville imaginaire fortement inspirée par Miami au niveau de sa géographie et de l’architecture (L’architecture peut se définir comme l’art de bâtir des édifices.). On peut aussi citer Driver, Driver 3, Scarface: The World is Yours, Miami Nights: Singles In The City, Miami Vice: Deux flics à Miami, Miami Vice: The Game et Les Experts : Miami, enquêtes au cœur du crime.

Musique

Les immigrants latino-américains ont apporté à Miami le conga et le rumba. Durant les années 1970 plusieurs groupes et musiciens de Miami deviennent populaires, dont KC and the Sunshine Band, avec “Get Down Tonight”, “(Shake, Shake, Shake) Shake Your Booty” et “That’s the Way (I Like It)”; Foxy, avec “Get Off” et “Hot Number”.

Gloria Estefan et le groupe Miami Sound Machine ont rendu (Le rendu est un processus informatique calculant l’image 2D (équivalent d’une photographie)…) populaire leur musique aux origines cubaines dans les années 1980 avec “Conga” et “Bad Boys”.

Miami est l’hôte de la Winter Music Conference.

Sports

Équipe Ligue Stade (Un stade (du grec ancien στ?διον stadion, du verbe…) Création Titres Florida Marlins MLB (baseball) Dolphin Stadium 1993 2 Miami Heat NBA (basketball) AmericanAirlines Arena 1988 1 Miami Dolphins NFL (football américain) Dolphin Stadium 1966 2 Miami FC USL (football) Tropical Park Stadium 2006 0 Florida Panthers LNH (hockey sur glace) BankAtlantic Center 1993 0

Transport (Le transport est le fait de porter quelque chose, ou quelqu’un, d’un lieu à un autre, le plus…)

Transport aérien (Le transport aérien est le secteur économique qui regroupe toutes les activités de…)

aéroport international (Un aéroport international est généralement un aéroport avec des services des…) L’connecte Miami aux principales villes américaines et européennes

L’Aéroport international de Miami (L’ aéroport international de Miami (code AITA : MIA • code OACI :…) fait partie des trente principaux aéroports du monde : 35 millions de passagers y transitent par an. C’est la quatrième porte d’entrée du pays pour les voyageurs (Les Voyageurs est un épisode de la série télévisée Stargate Atlantis….) aériens étrangers après l’Aéroport (Un aéroport est l’ensemble des bâtiments et des installations d’un aérodrome qui…) international John-F.-Kennedy, l’Aéroport international de Los Angeles (Los Angeles est une ville des États-Unis située au sud de la Californie, sur la côte pacifique….) et l’Aéroport international O’Hare de Chicago. L’Aéroport international de Fort Lauderdale-Hollywood situé à proximité dessert également des vols commerciaux, sa vocation est moins internationale puisqu’il est utilisé par des passagers commençant ou finissant leur voyage (Un voyage est un déplacement effectué vers un point plus ou moins éloigné dans un but personnel…) en Floride du Sud.

Transport maritime (Le transport maritime est le mode de transport le plus important pour le transport de marchandises…)

Le Port de Miami, en plus d’être le plus grand port accueillant des bateaux de croisière au monde, est l’un des plus importants ports de transport de marchandises (Le transport de marchandises, ou fret, est une activité économique réglementée,…) du pays.

Routes et transport ferroviaire

Miami et son comté sont desservis par quatre autoroutes inter-États, les autoroutes I-75, I-95, I-195, I-395, et par plusieurs U.S. Routes, dont les U.S. Route (Le mot « route » dérive du latin (via) rupta, littéralement « voie…) 1, U.S. Route 27, U.S. Route 41 et U.S. Route 441; auxquelles s’ajoutent plusieurs axes appartenant au réseau (Un réseau informatique est un ensemble d’équipements reliés entre eux pour échanger des…) routier de Floride.

Miami est le terminus sud de services de la Côte Atlantique d’Amtrak (Amtrak est le nom d’une entreprise ferroviaire publique américaine, spécialisée dans le…), dont la gare (Une gare est d’ordinaire un lieu d’arrêt des trains. Une gare comprend diverses installations qui…) terminus est située dans une ville de la périphérie, Hialeah.

Transports en commun

Un Metrobus à Miami

Miami-Dade Transit est l’autorité publique de gestion des transports en commun dans le comté de Miami-Dade. Elle dirige le plus grand réseau de transport de Floride, et le 14ème en importance des États-Unis[14]. Il comprend différents systèmes:

le Metrorail est une ligne de métro (Un métro, apocope du terme métropolitain lui-même abréviation de chemin de fer métropolitain,…)

est une ligne de le Metromover est un transport hectométrique (Un Transport hectométrique ou people-mover est un système de tram ou de transport léger par rail…) Government Center et de Brickell . La ligne est longue de 7,1 km.

est un et de . La ligne est longue de 7,1 km. le Metrobus est un réseau d’ autobus (Un autobus (ou bus), comme un autocar (ou car), est un véhicule automobile pour le transport en…)

est un réseau d’ le Paratransit est un service de transport dédié aux personnes qui ne peuvent utiliser les trois autres systèmes du fait d’un handicap (On nomme handicap la limitation des possibilités d’interaction d’un individu avec son…)

Personnalités

Nés à Miami :

Deborah Harry, chanteuse du groupe Blondie

Les membres du groupe KC and the Sunshine Band

Janet Reno, ex-Attorney General des États-Unis

Uffie, chanteuse de musique électronique

Vivant à Miami :

Joe Budden, rappeur

Robert De Niro, acteur (Un acteur est un artiste qui incarne un personnage dans un film, dans une pièce de théâtre, à…)

P.Diddy, rappeur

Gloria Estefan, chanteuse

Julio Iglesias, chanteur

Dwayne Johnson, alias “The Rock” catcheur et acteur

Gérard Latortue, Premier ministre d’Haïti

Jennifer Lopez, chanteuse

Madonna, chanteuse

Mickey Rourke, acteur

Markus Schulz, compositeur et Dj de musique trance

Will Smith, rappeur/acteur

Timbaland, musicien/producteur

Jumelages

Agadir (Maroc)

Agadir (Maroc) Amman (Jordanie)

Amman (Jordanie) Bogotá (Bogotá (officiellement Bogotá Distrito Capital) est la capitale de la Colombie et du département…)

Buenos Aires (Buenos Aires est la capitale fédérale de l’Argentine, dont elle est la plus grande ville et le…)

Cancún (Mexique)

Cancún (Mexique) Cochabamba (Bolivie)

Cochabamba (Bolivie) Durban (Afrique du Sud)

Durban (Afrique du Sud) Kagoshima (Japon)

Kagoshima (Japon) Kaohsiung (Taiwan)

Kaohsiung (Taiwan) Kingston (Jamaïque) (Jamaïque)

Kingston (Jamaïque) (Jamaïque) Managua (Nicaragua)

Managua (Nicaragua) Montes de Oca (Costa Rica) Murcia (Espagne)

Murcia (Espagne) Nice (France)

Nice (France) Targoviste (Roumanie)

Targoviste (Roumanie) Palerme (Palerme (Palermu en sicilien, Palermo en italien) est une ville italienne, chef-lieu et plus grande…)

Ramat Hasharon (Israël)

Ramat Hasharon (Israël) Santiago du Chili (Chili)

Santiago du Chili (Chili) Iquique (Chili)

Iquique (Chili) République dominicaine (République Dominicaine)

République dominicaine (République Dominicaine) Sousse (Tunisie) depuis 1994 (10 mai)

Sousse (Tunisie) depuis 1994 (10 mai) Varna (Bulgarie)

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